Une colère palpable d´un personnel abattu, surchargé de travail !
Les infirmières ne sont plus les "bonnes sœurs" entièrement dévouées 24h/24 de l´après-guerre !
Les infirmiers sont devenus des techniciens du soin au détriment de la relation avec les patients !
Le ras-le-bol, le désarroi, la détresse d'une profession dans le privé comme dans le public !
Une profession exercée par plus de 700.000 personnes en France. Pour eux c´est l´enfer, leur établissement de santé c´est une usine, des soins effectués « à la chaîne » : le côté humain de leur métier disparaît.
Une profession infirmière souffrant des réductions budgétaires, revendiquant la revalorisation salariale, la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé à la retraite, la détermination de ratios infirmiers au lit du patient par sécurité. Et à tout cela s´ajoute la vague récente de suicides sans précédent, et des dépressions en série dans le milieu ainsi que les incivilités des perpétuels insatisfaits.
Le 8 novembre 17 organisations infirmières ont manifesté ensemble à Paris et en France pour de meilleures conditions de travail, pour la défense de la qualité des soins du patient. Cela n'était plus arrivé depuis... 1988 !
A savoir :
Dans les hôpitaux où les infirmiers/infirmières s'occupent de six patients, le taux de mortalité est inférieur de 20 % à celui des hôpitaux où ils sont en charge de 10 patients.
Le taux d’absentéisme élevé dans la profession infirmière reflète l’épuisement, ce mal-être, cette souffrance grandissante.
Un(e) infirmièr(e) absent(e) (maladie, congés) n’est plus remplacé(e) et la surcharge pour les autres est inévitable.
Les départs en retraite ne sont pas remplacés.
Même chez les étudiants, le malaise est déjà présent vu qu´ils remplacent les professionnels qui sont en arrêt maladie, sans être encadrés, ni formés. Ces étudiants n’apprennent pas grand-chose et ils sont mal payés pendant leur stage.
La souffrance, la fin de vie, l’angoisse, toute cette violence émotionnelle côtoyant les infirmières, fait que l’espérance de vie de ces infirmières est inférieure de 7 ans par rapport aux Françaises.
En France, les pouvoirs publics veulent-ils alors faire baisser l’espérance de vie ?
Le personnel hospitalier seul dans les rues à manifester, est-ce suffisant ? Faudrait-il que les usagers de ces services publics les soutiennent aussi dans la rue pour forcer le gouvernement à une réforme?
Je vous soutiens, tous les infirmières et infirmiers ainsi que les aide-soignants et les étudiants.
Tout mon respect. Courage !
Plus infirmiers par patients réduit le taux de mortalité, plus professeurs par élèves monte le taux de réussis scolaires et réduit la de abandon, plus agents de la nature permettent une meilleure conservation du territoire…. Peut-être, ces affirmations soient vrais. Néanmoins, il faut conjuguer les travailleurs qui prêtent son bon faire et les recours économiques des pays. Malheureusement, avoir un grand état de bien-être il n’est pas gratuit.
RépondreSupprimerVoilà un métier vraiment à vocation mais encore faut-il que ces professionnels de la médecine soient bien rétribués et bien encadrés par l´administration qui se doit de les soutenir afin que leur travail et leur engouement puissent répercuter au bénéfice des malades .
RépondreSupprimerDans les dernières années l'état de bien-être souffre des coupures, sus d'un modèle économique qui prefeire du sectuer privé. Les réductions d'impôt et budgétaires se traduisent par des services mauvais, en particulier pour ceux qui ne peuvent se payer des services privés.
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