27 nov. 2016

Des élus dénoncent une campagne sanitaire du ministère de la Santé lancée le 19 novembre !

Une campagne de prévention du sida victime de censure !  

Plusieurs maires de droite font retirer des murs de France des affiches de la campagne nationale d´information sur le Sida à destination des hommes gays et bisexuels pour prévenir la transmission du VIH. Au total, une dizaine de villes sur les 130 où la campagne a été diffusée ont demandé le retrait de l'affichage public. Et dans quelques communes comme Châlon-en-Champagne ou Versailles, les affiches ont été dégradées. Alors que la contestation monte, la ministre de la Santé Marisol Touraine a choisi mardi de porter l'affaire devant les tribunaux administratifs.

«Avec un amant, avec un ami, avec un inconnu: les situations varient, les modes de protection aussi.» Ce message véhicule-t-il une vision dégradante de la sexualité ? Est-il contraire aux bonnes mœurs et à la moralité ?
La protection de l'enfance justifierait ces interdictions et ces demandes de retrait de ces affiches qui ont été affichées à proximité des écoles? Ces affiches pourraient-elles gêner nos enfants ?
Cette campagne vous paraît-elle choquante, honteuse, scandaleuse, provocante ? Les mots sont-ils blessants, vexants ?
Ces affiches donnent-elles une mauvaise image, en associant trop étroitement l’homosexualité et le sida ?
Croyez-vous que l'image véhiculée par cette campagne soit celle que les hommes homosexuels voudraient donner d'eux-mêmes ?
« Coup de foudre, coup d´essai, coup d´un soir. S´aimer, s´éclater, s´oublier » Avec cette idée de se lâcher, de s´oublier un soir lancée par ces messages, l'État ne serait-il pas en train de promouvoir la fragilisation des liens affectifs en valorisant une sexualité sans lendemain ? 
Cette campagne du ministère socialiste de la santé ressemble-t-elle plus à une propagande homosexuelle qu`à une campagne de prévention contre la transmission du VIH ? 

A savoir : 
Les hommes gays et bisexuels constituent l’une des communautés les plus affectées par l’épidémie. Près d’un gay sur cinq vit avec le VIH en 2016. 
Depuis les années 1980, les campagnes de promotion du préservatif ont aussi régulièrement fait l’objet de controverses. 

Tandis que le virus du sida continue malheureusement à tuer, ce débat sociétal entre une gauche progressiste et une droite réac ne finira jamais de faire couler de l'encre ! 

Protégez-vous des infections sexuellement transmissibles !
Prenez soin de vous !

1 commentaire:

  1. Peut-être la polémique ait été cherchée. Le meilleur moyen d’arriver au public général aujourd’hui c’est à travers de la controverse. Le simple affichage de quelques tableaux sur les murs, une conférence de presse sur le sujet… ils n’ont pas de répercussion dans les médias et le message n’arrivera jamais au collectif. Auparavant la conscientisation un à un, les journaux écrits, la nouvelle dans le JT… ils étaient suffisantes pour transmettre l’information. Par contre, maintenant il y a autant d’information qu’on doit trouver la manière d’attirer l’attention.

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