29 déc. 2019

Le consentement sexuel d’une enfant de 14 ans, un témoignage intime, cru et fort terrifiant d´une victime d´un sale prédateur

"Le Consentement", un "#metoo" littéraire signé par l´écrivaine et éditrice Vanessa Springora, une proie ayant pris la parole trente-quatre ans plus tard, déverrouillant des aveux bouleversants. 
Un terrible récit autobiographique sur l'emprise empoisonnante, notamment sexuelle, qu'a exercée dans les années 1980 "G.", brillantissime homme de lettres quinquagénaire de la littérature française, sur "V.", enfant fragile, esseulée, âgée de 14 ans, qui sera happée par l´impitoyable charisme ensorcelant de ce prédateur sexuel présumé lors d´une liaison traumatisante, abusive s´étant tissée tout au long d'une année. 
Un saisissant récit pointant du doigt l’impunité d’un féroce pédophile notoire et la complaisance de son milieu, un milieu littéraire aveuglé par le talent de ce prédateur qui aura le culot de vanter dans ses livres ses dérives, ses exploits pédophiles. 
Un mur du silence se brisant d´où jaillit un cri déchirant de douleur dénonçant l´odieuse pédophilie, cette chasse aux gosses, ces actes répréhensibles, illicites, punis de nos jours par la loi. 
Bref, un récit glaçant, sortant dans un contexte de dénonciation des violences sexuelles, qui ébranlera fortement le monde littéraire. 

Lisez ces quelques extraits ci-dessous qu´a écrits crûment Vanessa Springora et dont la brutale crudité vous secouera vigoureusement: 

"A quatorze ans, on n'est pas censée être attendue par un homme de 50 ans à la sortie de son collège, on n'est pas supposée vivre à l'hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche, à l'heure du goûter." 
"G. a fait profession de n'avoir de relations sexuelles qu'avec des filles vierges ou des garçons à peine pubères pour en retracer le récit dans ses livres." 
"J’ai mis beaucoup de temps à me considérer comme une victime car justement j’avais été consentante. Mais j’étais tout de même en dessous de la majorité sexuelle. J’aurais donc pu aller en justice, sauf qu’à chaque fois je me disais : « J’étais consentante. » J’y ai repensé bien plus tard, il y avait prescription. Avec mon livre, j’ai entrepris autre chose, une réparation symbolique."  

Quoique l´on sache que cette affaire n’aura pas de suite judiciaire du moment que les faits dénoncés sont prescrits, sachez quand même que la sortie du "Consentement" va certainement attiser un vif débat vu que si en France, l´âge de la majorité sexuelle, soit l’âge à partir duquel un adulte peut avoir une relation sexuelle consentie avec un mineur sans être poursuivi, a été fixé à 15 ans, le gouvernement n’a pourtant pas encore instauré d’âge minimal de consentement à un acte sexuel.

Maintenant c´est à vous de faire couler votre encre à propos de ces vieux messieurs qui attirent les enfants avec leur réputation, du calvaire de ces gosses ayant subi un abus de pouvoir. Positionnez-vous. 
D´après vous, peut-on se reconstruire ou se défaire d’une telle emprise, dix, vingt ou trente ans plus tard ?

22 déc. 2019

Une retraite universelle égalitaire pour tous afin d´éviter que la France meure à petit feu

Alors qu´en France la sécurité sociale est la même pour tous et pas les retraites, une retraite universelle égalitaire pour tous, réussira-t-elle à gommer les injustices d´un système si défaillant ? Cette réforme des retraites réussira-t-elle à sauver la France de l´effondrement quoique l'espérance de vie ne cesse d´augmenter et que le nombre de cotisants ne cessent de diminuer ? 
Voici ce à quoi les travailleurs nés à partir de 1975 peuvent s’attendre en 2020 dans le cas où le projet de loi concernant la réforme des retraites qui sera présenté en conseil des ministres le 22 janvier et discuté au Parlement fin février, ne serait pas repoussé : 
- La mise en place d'un système par points : c´est-à-dire que chaque heure travaillée permettra d’acquérir des points. 
- La suppression des régimes spéciaux. 
- Une retraite minimum à 1000 euros. 
- Jusqu'à 120.000 euros de revenus annuels, tout le monde cotisera au même taux. 
- Les responsables politiques ne seraient pas épargnés par la réforme des retraites. 
- L'âge légal pour faire valoir son droit à la retraite sera maintenu à 62 ans et un âge pivot sera instauré à 64 ans, à partir de 2027, pour pouvoir bénéficier d’une retraite correcte. 

Croyez-vous que la fonction publique ait étouffé l'économie de la France plutôt que les avantages ayant été octroyés aux travailleurs issus de l´immigration? 
Devrait-on saluer dans notre pays l´avènement d´un système universel des retraites où un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé ? 
Ce nouveau système universel pourrait-il être périlleux et appauvrir encore plus la France du moment que les riches continueront à se barrer vu qu´ils n´auront pas envie de payer ce puits sans fond ? Sachez aussi que pour les salaires au-dessus de 120.000€ par an les intéressés cotiseront plus et n’en bénéficieront même pas pour leur propre retraite? 
Est-il réaliste d'imaginer que l'on puisse faire travailler les gens jusqu'à 64 ans alors que l´on ne sait pas garantir l'emploi jusqu'à 62 ans ? 
Après les retraites, la France filera-t-elle vers la construction d´un système universel de rémunération, le salaire unique pour tous ?

14 déc. 2019

Des morts honteuses et un silence assourdissant

Tous les deux jours, un agriculteur ou une agricultrice charge son fusil avec une balle, se pend ou s´empoisonne avec les médicaments de ses animaux ou en ingérant des pesticides. Un constat effarant, alarmant ! 
Un abominable fléau silencieux rongeant la campagne, un véritable tabou, une foudroyable vague de suicides sévissant chez les paysans bretons qui s´éteignent, happés dans la spirale infernale de la détresse absolue, broyés par une effroyable misère abjecte ; et des familles endeuillées qui domptent leur profondissime tristesse. 
Des suicides envahissant le tissu social des campagnes touchant surtout les éleveurs traqués voire étranglés par les dettes, s´enlisant dans les marécages du surendettement. Autrement dit, des campagnes frappées par la défaite qui sont tiraillées par la dépression, une terrible déchirure interne, et qui sentent la mort. 
De sorte à soutenir ces agriculteurs et agricultrices fort déboussolés par ce malaise mortifère qui ne leur laisse pas entrevoir la lumière, à enrayer ce fléau pour que ces êtres puissent voir des lueurs d’espoir, et à mieux comprendre pourquoi tant d'agriculteurs se suicident, regardez "Au nom de la terre", un film déchirant d'Edouard Bergeon (sorti en septembre 2019), cinéaste descendant d'une longuissime lignée de paysans et dont le père ayant sombré peu à peu dans la noirceur de la dépression, s´est tragiquement suicidé ; un film mettant en lumière les difficultés du métier d’agriculteur bousculé, écrasé par toutes sortes d´impasses techniques, économiques, humaines voire suicidaires, cumulant de constantes contraintes administratives et environnementales fort pesantes et terriblement crues telles que les conflits de voisinage, les paperasses et les démarches administratives incessantes, la surcharge de travail 7 jours sur 7, l'effondrement des revenus, l´angoisse engendrée par sa réputation de pollueur hautement outrageante et insultante, bref des tonnes et des tonnes de grosses tracasseries continuelles qui n´épargnent aucun agriculteur, meurtri par l´épuisement professionnel et croulant sous le poids de ces moult fardeaux. 

A savoir : 
Un maraîcher breton a proposé de faire du 11 octobre une Journée nationale pour les suicidés dans l'agriculture. 
Le déploiement d´actions d'écoute telle que le numéro d'écoute pour les agriculteurs et agricultrices en désarroi accru, et d´action de prévention ont sans doute évité certains drames agricoles et freiné certaines de ces si affligeantes dégringolades hyper vertigineuses aux enfers grâce à d´intarissables conseils.
Pour la première fois, le jeudi 12 décembre, le Sénat a débattu sur le suicide agricole pendant 100 minutes et il a pris la décision d'ouvrir officiellement une enquête pour mieux connaître le suicide des agriculteurs. 


7 déc. 2019

“Hshouma” ou la lettre, écrite et dessinée par une activiste s’exprimant par l’art, pour tous ses compatriotes marocains, même pour les illettrés

Armée de son crayon, la bédéiste marocaine Zaïnab Fasik tente de bousculer la mentalité de la société marocaine, d´en finir avec la culture de la « hschouma » (signifiant "chut ! c´est honteux" en dialecte marocain), un mot que l´on dégaine pour ne pas aborder, en société ou en famille, les tabous liés au corps, au genre, à la sexualité et aux orientations sexuelles, aboutissant à un mal-vivre enfantant un malaise intolérable. 
Grâce à son art, qu´elle dompte depuis son enfance, et ses femmes nues, en lingerie ou portant le voile, défiant avec acharnement sans peur ni terreur toute une société, cette talentueuse dessinatrice dit “stop” au silence, donnant enfin une voix à des femmes que l'on entend peu voire pas du tout, un hideux silence de plomb par crainte, par pudeur, abrutissant les générations futures.
A coups de crayon, cette magistrale illustratrice, icône féministe au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, engagée fort activement vis-à-vis de la défense des droits des femmes dans un pays où règne la maudite culture de la honte qui n´engendre qu´oppression, refoulement et frustration, de terribles maux rongeant la société patriarcale marocaine, vise à faire éclater en mille morceaux les tabous sur l’amour et le sexe dans la société musulmane, à dédramatiser et à encourager l’éducation sexuelle, à pallier ce vide d’éducation sexuelle au Maroc, tout en égratignant la loi qui condamne toute relation sexuelle hors du mariage étant interdite et punie d’emprisonnement, ainsi que la culture imposant la virginité aux femmes; à combattre la discrimination ciblant les femmes arabes et à se rebeller fermement contre les injustices perpétrées contre ces femmes, – un constat effarant; à lutter contre les violences à l’égard des Marocaines, nourrissant sans répit l´intolérance, et à dénoncer l´incessant harcèlement sexuel de rue dont elles sont malheureusement victimes, l´abominable culture du viol – individuel ou collectif – assurant l´impunité, l'exécrable excision ancrée dans le noyau embryonnaire de la société marocaine et le sexisme, un fléau bien profondément enraciné au Maroc.
Bref, à l’aide de sa palette graphique, cette si vaillante militante pour la libération de la femme, tente d´éveiller les consciences et les esprits, de faire respecter les libertés personnelles prônant la tolérance, tout en tentant de venir à bout de ce musellement si déplorable pour que l´on cesse d´empêcher les femmes marocaines de vivre comme elles l’entendent pouvant s’épanouir dans leur vie affective et sexuelle, se libérer, gagner en confiance et estime de soi. 

Dans votre pays, est-il "hshouma" de discuter de certains sujets en famille ou en société ? Quels sont les écueils auxquels vous continuez à être contraints de vous heurter ? 

Un bel album éducatif, féministe et fortement engagé en trichromie (noir, blanc, rouge) bondé de phrases cinglantes, franches et de poignants dessins sarcastiques un poil apocalyptiques d´une artiste hors du commun à lire absolument pour comprendre aussi la société marocaine !



1 déc. 2019

"Wonder Boy", le longuissime parcours extrêmement apeurant, semé d'embûches d'un jeune surdoué de la mode, né sous X, hanté par la recherche de ses origines et ayant été contraint de sillonner les méandres pavant l’administration

Un magnifique documentaire, terriblement émouvant, d’Anissa Bonnefont retraçant les origines, l’abandon, la loi du silence imposé aux enfants nés sous X génératrice d'un effroyable traumatisme à vie, la quête identitaire, la levée de secrets fort blessants... 
Un sublime biopic dressant le portrait profondément poignant d´Olivier Rousteing, le designer en vogue de la mode parisienne ayant remis sur les rails la griffe Balmain – la prestigieuse vénérable maison française de mode légendaire –, tout en y dévoilant ses failles, ses faiblesses, ses fragilités gisant au fin fond de son intérieur, tout en tentant d´y percer le mystère de ses origines en menant peu à peu, sous nos yeux, une palpitante enquête quasi-policière. 
Un sensationnel film intime consacré à ce flamboyant talentueux directeur artistique, génie de la haute couture, un bosseur acharné travaillant sans relâche, qui, bien qu´il ait été formidablement greffé à des parents adoptifs hyper aimants et qu´il ait été constamment baigné d'amour et d´une belle éducation, confronté à une crise identitaire profondissime, pétri d´incessants tourments, marqué par un insupportable douloureux sentiment profond de terrible solitude, de détresse fort déchirante, avait ressenti le besoin vital d´alléger le fardeau infernal pesant sur lui dès son plus jeune âge, une plaie bouleversante voire traumatisante enfantée par le fait d´avoir grandi sans racines. 
Bref, le superbe message fortement touchant d´une figure emblématique de la mode contemporaine qui, dès lors, abreuvera d'espoir les si nombreux enfants issus de berceaux d'orphelinats dépourvus du ravissement de la lueur des scintillements éblouissants et sur lesquels aucune fée ne se penche à leur naissance. 

Et vous, arriveriez-vous à survivre sans vouloir que l´on vous révèle l’identité de vos parents biologiques ?  

A savoir : 
Ce doc sort au moment où à l’Assemblée nationale une loi pour faciliter l´accès aux origines est en discussion.

24 nov. 2019

Le film brillantissime "Les Misérables" signé Ladj Ly – Un titre ô combien français ! – portera désormais haut et fort les couleurs de l´Hexagone aux Oscars 2020 dans la catégorie meilleur film international

Un honneur grandissime et une fierté remarquablissime pour Ladj Ly, le réalisateur ! 
Un témoignage dramatique retraçant les conflits quotidiens entre les forces de l’ordre impuissantes, se faisant agresser en permanence, et les quartiers sensibles. Une aberration ! 

Tout en pointant du doigt le rôle des politiques et des parents, Ladj Ly a dégainé sa caméra pour lancer un cri d´alarme dans le dessein de rendre compte de la réalité en dressant le portrait d’une France à l’abandon depuis les émeutes de 2005, le portrait des enfants délaissés par la République, étant de plus en plus jeunes à être dans la rue, livrés à eux-mêmes ou écrasés par l’autorité et la violence virulente des adultes, et dépourvus de leurs soins, et le portrait des policiers subissant aussi cet infernal sort et que l’on tente en plus de faire brûler vifs dans des bagnoles hors d’âge ; dans le dessein de lutter contre le racisme, un fléau imparable et implacable, et d´estomper la douleur de l’injustice abîmant sans merci les quartiers défavorisés où règnent les continuels débordements hautement accablants, où pousse l´insolence enfantant de terrifiantes effroyables flambées de violence, de terribles malaises oppressants, une hideuse fracture sociale béante risquant – hélas ! – de s’aggraver davantage au sein de quartiers peuplés de redoutables criminels et de policiers cyniques, des lieux gangrénés par la Haine – Un autre titre ô combien français engendré en 1995 par Mathieu Kassovitz – qui semblent avoir été cruellement abandonnés par le gouvernement français ; bref, pour faire bouger les choses dans les entrailles décorticantes des ghettos. 

Synopsis de cette œuvre choc sur une France multiculturelle, un long-métrage qui va, sans aucun doute, énormément déranger, voire bousculer les esprits. 
"Les Misérables " suit Stéphane qui, tout juste arrivé de Cherbourg, en tant que nouvelle recrue au regard encore vierge, débarque à la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil (Ville où une partie de l'histoire des Thénardier, écrite par Émile Zola dans "Les Misérables", se déroulait déjà), dans le 93. Il y fera la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, fort aguerris, aux méthodes hyper musclées, et aux côtés desquels il sillonnera le cœur des cités de Montfermeil. 
En patrouillant les HLM, il découvrira rapidement les vives tensions fort enracinées entre les différents groupes du quartier où cohabitent illettrés, incultes, ados, dealers, caïds, gitans, Frères musulmans et toute sorte de racailles, de voyous qui sévissent dans les cités, agressant, trafiquant, violentant, violant, frappant, jusqu´au moment où, alors qu’il se trouvera submergé au cours d'une arrestation, un drone commencera à filmer tous les mouvements qu'il effectuera. 

En d´autres termes, une journée de cette unité, de cette police de proximité et répressive, dressée tel qu´un coup de poing percutant sur les violences policières dans les banlieues de  misérables  plombées  par  la  misère  sociale  histoire  de  faire  éveiller  les  consciences, d´étayer les séquelles d´un problème de société profondissime malheureusement éclipsé ces derniers temps par la crise des gilets jaunes. 
Un conte policier sombrissime dépeignant avec réalisme et avec une bestiale authenticité une bavure policière qui mettra le feu aux poudres dans une cité sensible de Seine-Saint-Denis. Un vrai scandale ! 
Une extraordinaire suffocante plongée, une immersion spectaculaire, sans concession, dans le quotidien des habitants de la ville de Ladj Ly mettant face à face jeunes et policiers. 
Un constat frappant de la situation explosive des banlieues sous hautes tensions ayant impressionné voire bouleversé le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, à qui l’équipe des «Misérables» avait envoyé un DVD, et qui, certainement, secouera la société française. 

Ce magistral brûlot social sur cette misérable misère sociale, quoiqu´ayant d’ores et déjà connu un gros succès critique en France et à l’étranger après avoir ébranlé le Festival de Cannes et après avoir envahi la Toile d´innombrables articles à la suite de l´annonce de sa nomination pour les Oscars 2020, réussira-t-il à briser le mauvais sort pesant sur la France en termes d’Oscars ? 
Sachez qu’un seul film français a pu décrocher la si convoitée statuette dorée du meilleur film étranger en 1993 ; ce lauréat si glorieux fut remporté par "Indochine", un joyau signé Régis Wargnier avec la sublime Catherine Deneuve. 
Et ce drame si puissant, réussira-t-il à emprunter le chemin jusqu’au Panthéon des films que l’on n´oubliera jamais ? 
A suivre… le dimanche 9 février 2020, lors de la 92ème cérémonie des Oscars à Los Angeles. 

Note importantissime : 
 «Copwatch», c´est un réseau d'associations militantes qui s´attèle à surveiller la police afin de faire connaître les dérapages policiers en forte hausse et si inadmissibles.

16 nov. 2019

L´entrée dans la mémoire combattante des nouvelles générations de soldats dont le sang a coulé en opérations extérieures

Des soldats tombés dans une embuscade au Tchad, tués au cours d´un bombardement d´un camp français en Côte d’Ivoire, décédés lors d´une libération d´otages au Burkina Faso, ayant sauté sur une mine au Mali pendant le déploiement des missions de maintien de la paix, ou pire ! des soldats se trouvant désarmés, victimes du plus lâche et exécrable des crimes, ayant été abattus à la suite d'une terrible attaque perpétrée sous les tirs d’un soldat afghan infiltré qui avait été instruit par les Français et avec qui ces Français partageaient leur vie. 
Cependant, quoique ces effroyables drames aient mortellement endeuillé la France et que ces brutales barbaries aient frappé, voire fort assommé la France d´une douleur intensissime voire aveuglante, du Tchad au Mali, du Liban à l’Irak, des Balkans à la Syrie, et au Burkina Faso, tous ces hommes et toutes ces femmes, militaires ou civils, ont fait honneur à la France. 
Des Morts pour la stabilité et la paix du monde, pour la défense des intérêts d´une France infiniment reconnaissante qui n´oublie pas, vu que l´on a désormais érigé en leur honneur une sculpture de bronze du sculpteur Stéphane Vigny représentant six soldats anonymes à échelle humaine – cinq hommes et une femme – la tête recouverte d'un képi, d'un béret ou d'une casquette, le visage grave exprimant le recueillement, portant un cercueil invisible en guise de symbole, représentant le vide que peut laisser un défunt au sein d´une famille ; une sculpture reconnaissant la profondeur de leur engagement pour la nation, leur histoire de dignité et d´honneur, donnant aux familles des défunts un lieu pour se recueillir, rappelant que la liberté dont jouit le peuple français n’existe que grâce à ceux et celles qui sont prêt(e)s à donner leur vie pour la défendre; une sculpture à côté d´un mur du souvenir sur lequel sont gravés les noms de 549 militaires, dont deux femmes, tués par l'ennemi ou morts à la suite de blessures de guerre, de maladie ou d'accident au cours d´interventions des forces militaires françaises menées en dehors du territoire national depuis 1963, soit depuis la fin de la guerre d'Algérie, une liste de noms qui ne cessera malheureusement de s´allonger au fil du temps ; bref, une sculpture rendant hommage aux militaires morts, à ceux et à celles qui ont combattu au nom de la France, des soldats ayant disparu en accomplissant leur devoir et ayant accepté de se sacrifier.
Une œuvre poignante mettant en avant de façon retentissante une nouvelle cohorte héroïque de l´Histoire nationale, la “quatrième génération du feu” tel que l'appelle l'armée, des soldats des différents corps de l'armée française tombés loin de leur Nation s´étant engagés sur différentes zones d'opération pour la France, et dont l´inauguration a été faite le lundi 11 novembre par le président de la république Emmanuel Macron commémorant, saluant leur sacrifice. 
En fait, il s´agit du tout premier monument national, une stèle dédiée en France à la mémoire de ces 549 décédés pour la France en opérations extérieures depuis 1963, installé dans un lieu de repli – hélas ! – méconnu, niché au cœur du parc André Citroën, dans le XVe arrondissement de Paris à proximité du ministère des Armées dans le jardin parisien Eugénie-Djendi, illustrant le nom d´une sous-lieutenante, une combattante oubliée de la seconde guerre mondiale ; et d´un véritable soulagement pour la communauté militaire après huit ans d'attente ayant provoqué le dépit des familles et des militaires en voyant ce projet, inspiré et initié par Nicolas Sarkozy et poursuivi par François Hollande, être fortement décrié voire repoussé, et son chantier bloqué par des tracasseries juridiques. 

A savoir : 
Les militaires à qui l´on a dressé ce monument, sont décédés sur 17 théâtres d'opération, dont 141 au Liban, 129 au Tchad, 85 en Afghanistan et 78 en ex-Yougoslavie. 
Les premiers monuments honorant les morts sont apparus en 1920. Et ce mémorial devient le dixième haut lieu de la mémoire nationale géré par le ministère des Armées, après ceux du Mont-Valérien, près de Paris, de la tranchée des baïonnettes près de Verdun ou du cimetière de Notre-Dame-de-Lorette. 
Environ 7000 militaires français sont actuellement déployés en opérations extérieures, dont 4500 dans le cadre de l'opération Barkhane au Sahel. 

Et un monument pour les blessures morales, ça sera pour quand ?

Source de la photo: Le Parisien.fr

10 nov. 2019

Le plus convoité des prix littéraires français a été d’ores et déjà octroyé à Jean-Paul Dubois, un romancier hautement talentueux, sur qui la gloire flamboyante va s´abattre

Ayant déjoué tous les pronostics alors qu´ils misaient sur une victoire de la très très populaire Amélie Nothomb, un siècle après Proust, Jean-Paul Dubois est désormais lauréat du Goncourt 2019 pour son roman au titre à rallonge intitulé « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon ». 
Une histoire à la fois drôle et bouleversante d´un gardien d´une maison de retraite de luxe, Paul Hansen, qui a saboté sa vie et que vous aurez envie de réconforter, de consoler. 
Tout en ayant fait déferler ses talents de concierge bienveillant, de réparateur des âmes et de consolateur des affligés, cet homme se retrouve sous les verrous, incarcéré au pénitencier de Montréal. Il purge sa peine dans une minuscule cellule glacée avec un homme, emprisonné pour meurtre et phobique des souris ainsi que des ciseaux des coiffeurs. 
Une histoire où il est question de narrer cette amitié entre ces deux hommes que tout oppose, contraints de vivre dans le même cachot et dont les vies ont terriblement chancelé, déraillé, des vies bousculées et fortement accablées de malheurs. 
Petit à petit, au fil des pages, on nous retrace le passé de Paul, son existence aux côtés de personnages extraordinaires et la raison de son incarcération. Pour tenir, Paul, un homme endeuillé, dialoguera avec ses morts: sa compagne Winona, son père, sa mère, sa petite chienne Nouk, des dialogues qui lui permettront d’être en paix avec lui-même. 
Cet ouvrage constitue, en d´autres termes, une fiction où l´on dissèque le parcours d’hommes de bonne volonté qui finissent par tout perdre, leurs proches, la foi, la liberté, l’honneur, leur métier, leur rôle social, le contrôle de leur vie ; une plongée dans l’art de gâcher sa vie, des vies étriquées, semées de pertes douloureuses, où tout bascule ; un récit empli de regret où l´on montre un monde en train de disparaître pour être remplacé par un autre dominé par l'injustice et le mépris et où l’échec rayonne ; un manifeste littéraire contre toutes les formes d’injustice, explorant les méandres de l´âme humaine ; un regard percutant jonglant avec la noirceur teintée d´un humour empreint d´une grande mélancolie fort mélancolique et d'un profond désarroi saluant les perdants tout en faisant défiler des souvenirs d’un bonheur anéanti ; un poignant hommage aux morts tissant un bel hymne aux êtres aimés disparus ; un texte émouvant se déployant entre le temps de la prison et les flashbacks, et pas dénué de suspense. Bref, un Goncourt irrésistible qui vous tiendra en haleine jusqu’au bout et qui vous fera certainement fondre. 

Voici ci-dessous un extrait de ce roman nostalgique sur le bonheur perdu et le poids du passé: 

" Il neige depuis une semaine. Près de la fenêtre je regarde la nuit et j’écoute le froid. Ici il fait du bruit. Un bruit particulier, déplaisant, donnant à croire que le bâtiment, pris dans un étau de glace, émet une plainte angoissante comme s’il souffrait et craquait sous l’effet de la rétraction. A cette heure, la prison est endormie. Au bout d’un certain temps, quand on s’est accoutumé à son métabolisme, on peut l’entendre respirer dans le noir comme un gros animal, tousser parfois, et même déglutir. La prison nous avale, nous digère et, recroquevillés dans son ventre, tapis dans les plis numérotés de ses boyaux, entre deux spasmes gastriques, nous dormons et vivons comme nous le pouvons. "

A savoir: 
Le lauréat du Goncourt ne touche qu'un chèque symbolique de 10 euros, cependant il récoltera une colossale somme d´argent : la  vente  s´écoulera en moyenne à 500.000 exemplaires dû au fait d´avoir décroché un tel sacre garantissant une notoriété hyper grandissime.

2 nov. 2019

Les sensationnelles mémoires du grand reporter franco-irakien Feurat Alani couronnées par le prix le plus prestigieux du journalisme francophone, le prix Albert-Londres 2019 (Prix du Livre), le "Goncourt du journalisme"

"Le Parfum d´Irak", un roman-témoignage graphique hors normes sorti en octobre 2018 où Feurat Alani retrace ses souvenirs, depuis son premier voyage en 1989 à l'âge de neuf ans en Irak, terre d’origine de ses progéniteurs, jusqu'au jour où il décide de devenir journaliste et de couvrir la guerre sur place, dévoilant sa face hideuse, telle une lèpre dévorante, ayant semé la terreur et l´anéantissement parmi le peuple irakien. 
"Le Parfum d´Irak", un roman-témoignage graphique étonnant composé de plus d’un millier de  tweets  retraçant l´épouvantable déchirement, l´effroyable effondrement d´un pays atrocement tourmenté, mortellement ravagé et violemment meurtri sous l´étau de la dictature de Saddam Hussein, étranglé par le joug de l’embargo des années quatre-vingt-dix, s´affrontant à la pire pénurie, s´enfonçant dans la brutale misère, submergé par le martèlement du terrifiant effroi des ténèbres, se sentant égorgé par l´abominable sentiment d’injustice. 
"Le Parfum d´Irak", un roman-témoignage graphique puissant illustré par les gigantesquement magnifiquissimes dessins de Léonard Cohen dépeignant ce que Feurat Alani a ressenti – hélas ! – au fur et à mesure que son pays asphyxié était catapulté dans des conflits sans merci, sombrant dans le chaos, s´enlisant dans des guerres acharnées sans fin. 
"Le Parfum d´Irak", un roman-témoignage graphique remarquable ayant fait l’objet d’une adaptation en une sublime websérie d´animation de 20 épisodes (de deux à trois minutes) disponibles gratuitement sur la chaîne de Arte. 
"Le Parfum d´Irak", un roman-témoignage graphique superbe qui vient d'être formidablement traduit en langue arabe. 

À savoir : 
Le prix Albert-Londres a été créé en hommage au journaliste français (1884-1932), père du grand reportage moderne, un lauréat décerné chaque année (depuis 1933) au meilleur reporter de presse écrite, au meilleur reporter audiovisuel (depuis 1985) et au meilleur livre d'enquête ou de grand reportage (depuis 2017). 

Pour clore, engouffrez-vous dans les profondeurs de la lecture de ces quelques extraits issus de ce roman-témoignage graphique si bouleversant : 

[...] Tweet 08 : « Ma cousine me dit à l’oreille de ne jamais prononcer le nom de Saddam Hussein dans la rue. Ma sœur, 6 ans, a cru que c’était un jeu. Elle hurle son nom dans la rue ». [...] 
Tweet 25 : « Oncle Jamal a abattu un avion iranien pendant la guerre. Il a même reçu une médaille. Je remarque que tous mes oncles ont les dents du bonheur ». [...] 
Tweet 32 : « Nous jouons au foot dans un petit stade, près d’une mosquée. Personne ne se doute que ce stade deviendra le cimetière des martyrs quinze ans plus tard ». [...] 
Tweet 76 : « L’embargo a fait des dégâts. La monnaie irakienne a chuté. Les médicaments se font de plus en plus rares. Mais des Irakiens reconstruisent la ville ». 
[...] Tweet 86 : « Le 13 février 1991, 408 civils, femmes et enfants, réfugiés dans l’abri d’Amiriya, ont péri à l’intérieur carbonisés par deux missiles Tomahawk ». [...] 

"Le Parfum d´Irak", une prodigieuse plongée intimiste en micro-messages !

26 oct. 2019

“Hors Normes“, une “dramédie“ engagée Hors Normes

Une pépite sociétale où Éric Toledano et Olivier Nakache, braquant leur caméra sur un nouvel autre handicap, se sont attelés à montrer la réalité des autistes, ces oubliés de la société exclus du système de protection sociale ; où l´épatant Vincent Cassel, s´étant mis dans la peau d´un éducateur spécialisé, aux côtés de Benjamin Lesieur, un jeune acteur non professionnel avec autisme, prend en charge de jeunes autistes en détresse, issus des quartiers difficiles, en leur apportant une aide inestimable, un engagement sans faille ; où l´on rend hommage à ces associations hors normes telles que “Le Silence des justes“ œuvrant pour l'insertion et la socialisation des jeunes autistes, en dépeignant le travail des éducateurs, des âmes charitables se dévouant corps et âme pour ces adultes et ces enfants souffrant de pathologies mentales ultra sévères, très très lourdes et fort méprisées ; où l´on ne parle pas des Asperger et où l´on rend visible l’invisible en mettant en lumière une réalité terrifiante, que presque personne ne soupçonne c´est à dire, en défrichant les sentiers de l´autisme, en arpentant ce handicap mental encore tabou de nos jours, en dressant le portrait de ces êtres hors du commun et en brandissant le spectre très cru de la dérive institutionnelle dans la prise en charge de l'autisme en France; bref où l´on pointe du doigt le sort réservé aux autistes en France, une question d'urgence, de danger, de chute et d´effondrement guettant surtout ces autistes de haut niveau.

A savoir : 
Aucun établissement ne prend le risque de prendre en charge les cas pathologiques d´autisme gravissimes, hyper complexes voire dangereux. 
Certains autistes sont mutiques, d’autres parlent, certains présentent des déficiences intellectuelles et d’autres des capacités exceptionnelles, certains sont violents, d’autres non. 
20 % des profils autistes sont scolarisés dans les écoles classiques en France. 

Hors normes“, ce film ayant déployé une leçon d´humanité poignante et qui va certainement happer des milliers et des milliers de personnes, pourrait-il pallier cette déficience de l´éducation nationale, modifier en profondeur le regard sur l’autisme et faire bouger les lignes de la prise en charge des personnes atteintes d´autisme avec de gros troubles du comportement en France ?

20 oct. 2019

Verra-t-on aboutir une prochaine proposition de loi visant à protéger les mineurs de moins de 16 ans du spectacle morbide des arènes et des gallodromes ?

Tout en sachant que sept projets de loi ont déjà été bel et bien déposés dans le dessein d´interdire les corridas sanguinaires aux mineurs lors de la précédente législature et que l´on n´a vu aucun d´eux aboutir ; tout en sachant que dans les gradins des arènes, le public est vieillissant, se renouvelant peu, et que la fréquentation des arènes est en chute constante, quelle mouche a donc piqué une députée LREM (La République en Marche) pour qu´elle saute dans l´arène de la polémique ? Sachez qu´elle a la ferme intention de déposer une nouvelle proposition de loi de sorte à empêcher que le ou les chefs de meute de certaines familles puissent continuer à emmener leurs progénitures de moins de 16 ans aux arènes ou aux gallodromes. 
Réussira-t-elle à épargner à toutes ces petites têtes blondes l´effroyable violence abominable émanant de ces spectacles si barbares voire traumatisants, où la mise à mort est constamment précédée d'un harcèlement sanglant ? 

A savoir : 
La tauromachie fait partie du patrimoine culturel français. 
En Espagne et en Amérique du sud, il existe des corridas avec des mineurs dans les arènes vu que l'école de tauromachie commence à 14 ans, cependant, ils ne pratiquent pas la mise à mort et les taurillons n'ont pas de cornes. 

Pour clore, je tiens quand même à signaler que ce qui est sûr et hors de doute c´est que cette proposition va engendrer et déchaîner des tonnes et des tonnes de passions. C´est pourquoi une bonne quarantaine de personnalités du domaine du spectacle et de la culture (Pierre Arditi, Charles Berling, Philippe Caubère, Denis Podalydès, Jean Reno, Françoise Nyssen, Patrick de Carolis…) ont déjà lancé un appel pour ne pas exclure de cet art millénaire les mineurs, considérant cette loi une forme de censure artistique fort méprisable. 

Et vous, croyez-vous que les corridas ou les combats de coqs puissent enfanter un sentiment trouble voire pétrifiant ou un ébranlement nerveux hyper néfaste chez un enfant ? Devrait-on alors urgemment nous atteler à les bannir à jamais de la surface de la Terre ? Que dis-je ? De l´Univers ?

12 oct. 2019

A la suite d´une très très longuissime gestation, les députés ont voté l'ouverture de la PMA pour toutes, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron très très attendue

Une loi épineuse ayant hautement aiguisé le courroux des anti-PMA dont la rage a éclaté le 6 octobre, lors d´une manifestation, avec plus de virulence que lors de celle du Mariage pour tous, une autre bataille ayant été hautement inflammable. 
Un soulagement pour les couples lesbiens et les femmes non mariées qui ne seront désormais plus contraints de se rendre à l'étranger, aux lois plus clémentes, pour concevoir un enfant par ce biais de la procréation médicalement assistée (PMA).
Un fardeau qui sera enfin retiré des épaules de ces femmes vu que la PMA sera remboursée par la Sécu.
Autrement dit, un désir de grossesse qui sera LÉGITIME. 

Cependant, en dépit de cette mesure phare du projet de loi bioéthique qui a bel et bien agité les esprits, des questions par milliers continueront à attiser moults craintes : 
En quoi grandir sans père serait-il dommageable pour ces enfants ? L'absence de père nuirait-elle au développement de ces enfants ? Multipliera-t-elle les situations de vulnérabilité vis-à-vis de ces enfants? Ces enfants, seront-ils stigmatisés en grandissant aux côtés d´une mère seule ou de deux mamans ? Les unions incestueuses, entre progénitures issues de mêmes spermatozoïdes, se prolifèreront-elles dans l'avenir ? Bref : peut-on bien vivre sans père ? 

A savoir : 
En France, la PMA était une prouesse scientifique réservée aux couples hétérosexuels souffrant d'un effroyable deuil physique, d´une plaie personnelle bien béante : l´infertilité, un tabou fort puissant. 
Le gouvernement français n'est pas favorable à l'ouverture de la PMA aux hommes transgenres. 
Et en Belgique, la PMA est un exploit scientifique légalement ouvert à toutes les femmes depuis 2007.

5 oct. 2019

Des tonnes et des tonnes de produits chimiques parties en fumée dans le monstrueux gigantesque incendie s´étant déclenché à Rouen dans une usine chimique qui était soi-disant hautement sous surveillance

L’usine d’additifs pour les huiles, les carburants et les peintures industrielles Lubrizol d´un milliardaire américain a été férocement ravagée par un foudroyable incendie ayant éclaté dans la nuit du 25 au 26 septembre, sans faire de victime. 
Désormais, bien que les averses aient fini par venir à bout des traces de suies ayant quasi enseveli la ville de Rouen, bien que le passage d´un impressionnant nuage noir formé par l’incendie et ayant envahi toute la ville de Rouen soit passé ainsi que des odeurs pestilentielles, nauséabondes, fort gênantes qui flottaient dans cet air d´enfer, l’angoisse à l´égard des risques pour la santé des Rouennais et des Rouennaises, en plein désarroi, persiste, voire s´accroît. On craint terriblement les effets gravissimes qui émaneront de cette si effrayante catastrophe, un épouvantable drame éclipsé médiatiquement par le décès de Jacques Chirac, ancien président de la République. 
C´est pourquoi, dès lors, à Rouen et dans les voisinages, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui sont fortement tétanisés et attisés par des milliers et des milliers de questions se bousculant dans leur tête, s´étant convertis en un autre infernal brasier. 
Leur système immunitaire sera-t-il lésé ? Quel va être l´impact de la pollution enfantée par ce maudit incendie sur leur fertilité, les fœtus ? Le risque d'avoir un bébé avec des malformations fœtales augmentera-t-il ? 
D´après vous, quel va être le lot de risques sanitaires encourus par la population ayant inhalé cette fumée toxique ? 
Mais bordel de merde, ce n´est pas tout ! 
En raison de ce haut taux de pollution si nuisible, les agriculteurs redoutent des pertes exorbitantes. Quel va être alors le sort de ces cultivateurs, de ces éleveurs dont la production a été hyper souillée par les retombées de cet effroyable incendie ? 
Avoir des sites ultra dangereux au sein même des agglomérations tels que cette usine tout près du centre, d’un écoquartier et dont la toiture qui est aussi partie en fumée, était en amiante, cela a-t-il un sens de nos jours ? Serait-il temps d'interdire de tels sites industriels si périlleux aux portes de nos grandes villes ? 
Pour finir, sachez aussi que cette catastrophe est loin d'avoir livré ses conséquences et que d´ici à 40 ans, hélas, bien d´autres en jailliront, des effets à retardement qui nuiront plus profondément à cette population. 

Toutes mes pensées pour tous ces Normands et toutes ces Normandes cloîtrés chez eux, ayant subi atrocement d´interminables journées cauchemardesques.

23 juin 2019

Lettre d´une prof ayant passé une année scolaire emplie de fabuleux moments et ayant éprouvé un plaisir sublime aux côtés de ses élèves


Vous ne m’avez sûrement pas entendue mais sachez qu´à chaque début de classe, je vous ai remerciés d’être présent(e)s, d’avoir choisi mon cours de C1.1, d’avoir fait votre chemin avec moi. Et d’ailleurs, souvent, je n’en revenais pas de vous voir tous là. 
En outre, sachez qu´il est toujours fort encourageant pour une prof de savoir qu’au cours de sa carrière, elle a pu obtenir non seulement le respect et l’estime de ses élèves, mais aussi et surtout leur amitié et leur sympathie. 
Pour terminer cette lettre, je tiens fortement à vous souhaiter pour l´année prochaine une année bondée d'émerveillement, et que vous puissiez continuer à contempler les horizons gagnés et vous souvenir de tous les multiples efforts que vous aurez engendrés pour en arriver là. 
Dans notre monde où la communication revêt une fortissime importance, je vous convie à persévérer de sorte à mieux maîtriser la langue française, celle de Molière, de Proust ou de Virginie Despentes. Aussi faudra-t-il continuer à vous impliquer pleinement dans votre processus d'apprentissage. 
Et quelle que soit la distance, n´oubliez pas que vous demeurerez à jamais présent(e)s dans mon esprit et dans mon cœur, et où que je sois je continuerai à m’investir, corps et âme, dans mon travail et à essayer d´exceller dans mon boulot. 
Je vous prie de croire, Mes Chers Élèves, à l´expression de mes sentiments les plus dévoués. 

Carmen CABALLERO 
Professeur de français à l´École officielle de langues de Mérida


NADAL et son douzième sacre sur la terre-battue parisienne

Nadal, plus que jamais, apparaît invincible, imbattable, intouchable, implacable, impérial, inépuisable… C´est délirant, prodigieux, cela donne même le tournis. 
Notre si cher Espagnol, à 33 ans, reste l'homme – que dis-je ? – la légende à battre sur la terre rouge de Roland-Garros ! 
Quel que soit le jeu de ces rivaux, il est toujours le GAGNANT lors de ces duels mémorables et dantesques, écrabouillant qui que ce soit ! Rafael Nadal est le seul maître sur sa terre de Roland-Garros. Impossible à déloger ! 
Qui sera le prochain tennisman à se casser les dents sur le Majorquin régnant inlassablement sur l'ocre ?

Photo issue de : 
www.vh.ma/actualite-news-express-maroc/news/nadal-linvincible/

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