La retraite politique pleine d´accrocs et fortement empoisonnée de Nicolas Sarkozy !

Tout ancien chef de l´Etat qu´il soit, Nicolas Sarkozy s´est engouffré lundi pour la première fois dans l´enceinte du Tribunal correctionnel de Paris. Il allait être jugé pour corruption et trafic d’influence dans l'affaire des "écoutes"; autrement dit, un procès inédit sous la Ve République, fort épineux, une affaire retentissante de quelqu´un qui s´est détourné de la démocratie et qui ne bénéficie plus d'immunité présidentielle. 

Selon l'accusation et d’après l´enquête menée par des enquêteurs, des appels interceptés début 2014, entre l’ancien président de la République et Maître Thierry Herzog, son fidèle avocat et un grand nom du barreau de Paris, révèleraient que ces deux hommes ont tenté de corrompre Gilbert Azibert, en cherchant à obtenir auprès de ce haut magistrat à la Cour de cassation des informations confidentielles sur une décision judiciaire concernant M. Sarkozy et l'affaire Bettencourt qui était en cours; une enquête sur des versements présumés illégaux que Sarkozy aurait reçus de la milliardaire Liliane Bettencourt, l’héritière de L’Oréal, pour le financement de sa campagne électorale de 2007. Et, il semblerait que, en échange, l’ex-président aurait alors promis d’intervenir pour aider le magistrat en fin de carrière à obtenir une mutation à Monaco qu´il convoitait. Cependant, ce poste si prestigieux, il ne le décrochera pas. 

D´après vous, ce revirement viendrait-il de la découverte par les deux hommes que leurs téléphones étaient sur écoute ? 

La justice française, d'une lenteur exemplaire vu que ce scandale d´État traîne depuis 7 ans, arrivera-t-elle à condamner Nicolas Sarkozy de corruption d'une autre personne avec seulement des échanges téléphoniques entre Sarkozy et son avocat? 

Cela vous paraît-il normal que les écoutes d'une ligne téléphonique entre un client et son avocat puissent être écoutées ? 

La ligne de défense que Nicolas Sarkozy déploiera, épargnera-t-elle Nicolas Sarkozy des dix ans de prison qu´il encourt ? Échappera-t-il à cette justice qui le harcèle ? 

Faire débuter ce type de procès de sorte à mettre un terme à tous ces abus de pouvoir, tous ces détournements de fonds publics, tous ces financements illicites de dépenses électorales, c´est génial ! Mais comment s´y prendre au juste pour en finir une fois pour toute avec tout ce genre de magouilles, de supercheries absolument inadmissibles ? 

Quoi qu’il en soit et quel que soit le verdict de ce procès sans précédent, sachez qu´un autre dossier judiciaire menace Nicolas Sarkozy. Il s´agit d´une affaire de justice liée aux soupçons de financement libyen présumé de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. Donc, on pourrait conclure en prédisant que si certains veulent sa peau, ils l´auront quand même. 

 A suivre…

Maurice Genevoix, chroniqueur de l’horreur, la plume de la vie de milliers de Poilus, ces inconnus de 14-18 morts en héros sacrifiés et ayant basculé dans l’oubli, est d´ores et déjà le nouveau pensionnaire enseveli sous les honneurs du dôme prestigieux du Panthéon, le mausolée des gloires françaises pour l´éternité

La commémoration du 102e anniversaire de l’Armistice de 1918 a été marquée cette année par une double émouvante panthéonisation solennelle, un bel hommage officiel rendu à la fois au lieutenant Maurice Genevoix et aux Poilus. 

Les cendres de Maurice Genevoix croupissent désormais et à jamais depuis le 11 novembre, quarante ans après son décès, dans la crypte du temple laïque de la République, une demeure abritant des morts fort estimables, des âmes grandioses envers lesquelles la patrie est éternellement reconnaissante ; les cendres d´un homme ayant enduré l'horreur et côtoyé la mort de près dont il a été épargné lors de la Grande Guerre en tant que combattant aux côtés de tous « ceux de 14 » et de toutes « celles de 14 », une cohorte de jeunes braves gens dont la vie a été fauchée dans des conditions effroyables, de pauvres victimes ayant été envoyées à l’abattoir ; et ayant réussi à se frayer un chemin dans le linceul où la jeunesse de tant de Poilus a mortellement péri. 

A savoir : 

"Ceux de 14 " c´est le titre du plus célèbre ouvrage lié à la littérature de guerre de Maurice Genevoix, ce talentueux témoin si saisissant de la hideuse cruauté du premier conflit mondial, rassemblant avec une scrupuleuse impeccable exactitude cinq remarquables récits de guerre, des témoignages littéraires magistraux qui ont immortalisé la mémoire des Poilus: "Sous Verdun", "Nuits de guerre", "Au seuil des guitounes", "La boue" et "Les Eparges" où il a dépeint la vie angoissante de toutes ces âmes massacrées autour de lui, une nation combattante meurtrie et engloutie dans les entrailles de l´enfer redoutable des tranchées, dans la sanglante boucherie des champs de bataille, ayant franchi tous les seuils boueux de l´atroce force démente qu´a été la fureur du carnage perpétré lors de la «der des ders». 

Le dernier Poilu, Lazare Ponticelli, s’est éteint le 20 janvier 2008 à l’âge de 110 ans. 

Pour clore, sachez que par Maurice Genevoix, « la voix de tous les Poilus ne cesse de nous exhorter à ne pas baisser la garde et à conserver intacte notre vigilance quand le pire de nouveau réapparaît ». Un message fort importantissime en ces temps troubles et incertains où la France est contrainte d´affronter l´épouvantable pandémie, l´exécrable terrorisme et bien d´autres abominables maux la métastasant peu à peu. 

Et sachez aussi que comme l’École a un rôle essentiel à jouer dans l’enseignement de l’histoire et la transmission de la mémoire auprès des élèves, je vous joins alors ci-dessous un extrait de ce témoignage si poignant, si terrifiant s´étant glissé dans les pages de "Ceux de 14". 

 SAUVÉ PAR UN MOURANT 

 18 février 1915 aux Éparges. 

Je me suis arrêté, pour mieux voir. Il y a un homme couché sur le dos, la tête posée sur les reins d'un second, déjà presque enfoui dans la boue; il y en a un troisième, à genoux, et qui ne bouge pas plus que les deux autres. Ils sont morts: deux d'entre eux, je le vois, depuis quelques minutes peut-être [...]. Il faut m'approcher un peu plus, chercher des yeux la place où je poserai mes pas: ici, sur cette claie qui émerge; un peu plus loin, contre le flanc de l'homme allongé sur le dos. Je ferai mon possible pour ne pas écraser sa main. Oh !... Elle vient de bouger, cette main ! Et l'homme soulève la tête et me regarde intensément. Je m'approche, en rampant, avec un coup d'œil en arrière vers l'entonnoir meurtrier. Je ne vois pas les sacs à terre; je rampe; les yeux de l'homme vivant sont maintenant tout près des miens. Il essaie de parler, balbutie quelques sons d'une voix gargouillante, et me regarde, me regarde encore. "Où es-tu touché ?" Il secoue la tête. "Prends patience... Je descends, tu vois... Je vais ramener les brancardiers." Encore une fois sa tête remue de droite à gauche: non, ce n'est pas cela. Sa main se soulève faiblement; son regard qui appuie, qui s'attriste de ne pouvoir se faire comprendre devient presque intolérable. "... en... on... ai... ué..." Est-ce possible ? Est-ce bien cela qu'il veut me dire ? "Que je fasse attention ? Que je vais me faire tuer ?" Le regard s'apaise, s'illumine; et les paupières disent oui, sans que la tête bouge désormais. Savoir son nom, le lui demander. Il a dû recevoir une balle dans la moelle; il est là paralysé, muet; nous avons deux morts pour témoins. Lentement, douloureusement, j'arrive à me glisser entre son corps et la paroi. Les Boches de l'entonnoir ont dû m'apercevoir: ils ont tiré, un peu trop haut. 

 M. Genevoix, "Ceux de 14", "Les Éparges", Seuil, "Points", 2008, pp. 664-665.

Crever tout seul ou toute seule par isolement, en silence, le monstrueux sort réservé à nos “vieux” et à nos “vieilles” dans les établissements hébergeant les personnes âgées

Un drame à huis clos dans toutes les maisons de retraite où règnent de strictes mesures d’isolement meurtrières. 

De sorte à ce que le coronavirus ne puisse franchir le seuil des maisons de retraite qui ont été barricadées, nos “vieux” et nos “vieilles” confinés, du jour au lendemain, condamnés avant même qu'ils ne soient contaminés, ont été conduits à l'abattoir, en confinement éternel d'une chambre close, privés de la présence de leurs proches, de leurs êtres si chers. Un isolement engendrant la perte d’appétit, le trouble du sommeil et moults autres maux les meurtrissant à petit feu. 

Fortement esseulés et ayant perdu le moral, nos “vieux” et nos “vieilles” se laissent mourir, petit à petit, d'ennui, de tristesse et de désespoir. 

Dès lors, il ne me reste plus qu´à conclure par ce qui suit : j´espère que l´on entendra mon cri de désarroi résonner derrière les portes closes des maisons de retraite et que ces établissements s´attèleront mieux à tisser un lien vital avec le monde extérieur en redoublant d'imagination et en dénichant des moyens créatifs et sûrs d'accroître ces liens sociaux tellement nécessaires à la survie de nos “vieux” et de nos “vieilles”; et j´espère aussi qu´ils nous laisseront passer au moins une demi-heure au chevet de nos “vieux” et de nos “vieilles”, mourants, pour leur dire adieu. Autrement dit, mourir dans la dignité.

Et vous, savez-vous au juste ce que ces établissements feraient si un nouveau virus débarquait ? Les enfermeraient-ils à vie pendant que d´autres pourraient atterrir sur les terres bruxelloises? 

Sachez que mon beau-père vient de mourir. Il est mort le 8 novembre. Cela a été une hécatombe, mais pas en raison du virus vu que le confinement est pire que le mal. 

Il conviendra donc d´accorder une attention particulière, à cet égard, à ces mesures présentées comme non létales qui pourraient se révéler plus périlleuses que ce qui est prôné, se prêtant, par conséquent, à des fins liées à la torture, infligeant d'autres peines cruellissimes, fort inhumaines et fort dégradantes.

Nos héros en blouses blanches fortement épuisés émotionnellement et ayant des esprits apeurés qui commencent à s'essouffler

Un état qui pourrait faire accroître le risque d’erreurs ! 

Au fil du temps, nos héros en blouses blanches, confrontés aux malades et aux dépouilles de patients décédés, submergés par un épuisement profondissime, ressentant une lassitude physique, comme mentale, croissante qui s'accumule, ayant à faire face à un rythme effréné lors de multiples journées harassantes, surchargées de travail hyper stressant voire traumatique, nuisant aux capacités physiques et cognitives quelles qu´elles soient, s´effondrent et, à bout de souffle, ils sont alors poussés à contacter des plateformes de soutien psychologique au fur et à mesure que la crise sanitaire, s´étant vilainement dressée, empire.

Pour clore, permettez-moi d´ajouter ce qui suit : pourvu qu’ils tiennent jusqu’au bout et qu´ils réussissent à arrêter de cauchemarder avec le son insupportable des fermetures des housses mortuaires et d´être happés par la descente aux enfers.