"Maison de Retraite", un film hélas tristement d'actualité pointant du doigt l'affaire Orpea ayant hideusement éclaboussé voire secoué le monde des EHPAD

En pleine polémique autour des maisons de retraite, cette comédie grinçante de Thomas Gilou se penche sur les actes de maltraitance – Ô combien haïssables ! – dans les EHPAD et sur l'effroyable isolement et la redoutable solitude des personnes âgées plongées dans les profondeurs marécageuses de la détresse, marquées par la dépendance, les troubles du comportement, les détériorations et déficits en tous genres et par l'implacable Alzheimer, ainsi que sur le manque de moyens et de personnel des EHPAD et – Pis encore ! Noircissant le tableau ! – sur les abus financiers; bref un film émouvant qui fera quand même du bien vu que l´on y prône le vivre ensemble aux côtés des seniors vivant au sein d´une odieuse société ayant peur de la décrépitude et de la mort et étant incapable d’accepter son vieillissement tout en étant violente envers les plus âgés qu´elle met sans aucun scrupule à l’écart. 

Synopsis 

De sorte à ne pas purger sa peine en prison, Milann, un jeune trentenaire, est contraint d’effectuer 300 heures de travaux d’intérêts généraux dans une maison de retraite, Les Mimosas, un établissement où son cruel directeur fort malhonnête, un impitoyable escroc, profite de la vulnérabilité de ses pensionnaires pour les arnaquer, des pensionnaires esseulés, sans progénitures ni famille. Cependant, au fur et à mesure que se déroulera son travail, Milann débusquera ces dérives lucratives et il décidera d´aider ces victimes d’arnaques et de mauvais traitements déshumanisants en les faisant s'évader de manière à améliorer leur sort.

Il est certainement très louable d’avoir voulu faire un bel hommage aux résidents des EHPAD en leur redonnant dignité, surtout à partir du moment où il s´agit d´un clin d'œil à ces résidents tout en nous rappelant qu'il ne faut ni les négliger ni les oublier. Nonobstant, je tiens aussi à constater que la sortie de ce film, pour louable qu´elle soit, n´est que le commencement de tout un train de mesures et que quel que soit le moyen choisi, on ne doit nullement oublier à quel point nos parents ou nos grands-parents ayant alimenté une immensissime part de notre processus de formation, sont un bien précieux dans nos vies à ne pas perdre. 

En Espagne, comment les personnes âgées terminent leurs jours? Dans le bien-être et la dignité ou en éprouvant un épouvantable désarroi fortement meurtrissant? 

A savoir: 

Le groupe Orpéa, c´est un géant français des maisons de retraite privées et leader européen en la matière, comptant 200 structures en France. 

Un EHPAD, c´est un établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes.

Tenant à corriger l´Histoire et à œuvrer à la valorisation de l’Identité noire, Boluwatife Oyediran, un artiste nigérian, bouleverse la peinture classique occidentale en peignant la peau noire

 

Je vous convie à effectuer une visite virtuelle de l’exposition intitulée « Point of Correction » sur https://afikaris.com/pages/point-of-correction, grâce à laquelle ce jeune talent du continent africain présente jusqu’au 22 février à Paris une douzaine d’œuvres au moyen desquelles il plaide en faveur d’une meilleure représentation des Noirs et des Noires en peignant à la peau brune des personnages illustrissimes tels que le Christ, Napoléon, la reine Elisabeth II, le Pape Jean-Paul II et bien d´autres figures hyper majeures de l’Histoire européenne dont la peau est blanche. Et de sorte à pouvoir faire référence à l'esclavage, tous ces personnages sont tous plongés dans des champs de coton. 

Sachez que, en renversant la hiérarchie raciale, cet artiste peintre tente d´apporter quelques corrections historiques, tout en visant à décloisonner les horizons de notre compréhension de l´Histoire de manière à refiler le pouvoir de la sphère politique ou religieuse à tous ceux et à toutes celles qui en ont hélas été historiquement tenus à l’écart; autrement dit, il dresse une Histoire alternative tout en essayant de transmettre pour tous et chacun que quelle que puisse être la couleur de leur peau et si atroces qu´aient été les maux que certains bourreaux ont causés à autrui, en tant qu´êtres humains, ces femmes et ces hommes ont tous désormais le droit d´exaucer leurs aspirations à vivre dans la dignité, de réaliser leurs rêves d´une existence meilleure et, qu´il est d´ailleurs impérieux de savoir à quel point cette diversité peut contribuer au succès d´un pays quel qu´il soit.

A savoir: 

En vue de leur imprégner d´un esprit angélique et spirituel, Boluwatife Oyediran a délibérément peint des personnages sans iris ni pupille. 

Boluwatife Oyediran incarne lui-même Napoléon dans un auto-portrait. 

Que pensez-vous de ce nouveau regard sur l´Histoire, de cette réinterprétation de l´Histoire? 

Et vous, comment réimagineriez-vous l'Identité noire? 

Les œuvres de cet artiste réussiront-elles à redonner sa part de pouvoir au peuple noir ayant été historiquement fortement marginalisé, exploité voire mortellement meurtri?

Recrudescence de la mortelle chasse aux sorcières, un fléau qui ne cesse de croître, gangrénant le Kenya où il sévit

Et où être accusé de sorcellerie, c´est une sentence de mort, un tristissime sort. 
Bien que la plupart des meurtres de personnes soupçonnées de sorcellerie ne soient pas rapportés ou enregistrés, les ONG ont indiqué que, ces deux dernières années au Kenya, au moins 150 personnes ont été exécutées dans une violence inouïe suite à des accusations de sorcellerie. Sont particulièrement visées les femmes âgées. Un effrayant constat fort aberrant ! 
Au lieu d´être bannies de leur communauté, sur dénonciation d’un voisin, d’un ami, parfois même d’un membre de leur famille, ces femmes persécutées, accusées d´avoir pratiqué la ‘magie noire’ – le pire stigmate social –, sont mutilées ou décapitées ou lynchées à mort ou aspergées d´essence et brûlées vives, un châtiment public où fuseront les insultes, un odieux acte sauvage perpétré par une foule en colère issue d´une société qui croit en la sorcellerie et la justice populaire. 

En fait, l'avidité pour la richesse fait sombrer dans de barbares activités criminelles ces meurtriers qui s'emparent des biens de leurs victimes accusées à tort d’être maléfiques. Cependant, quoique les ONG aient signalé que cette vague d´attaques populaires si avilissantes est liée à des affaires d’héritage ou à des présumés vols de terre, les agresseurs, jouant les justiciers, restent impunis, ce qui a concouru à l'accroissement du nombre de féminicides. 

Pourquoi la chasse aux sorcières persiste-t-elle de nos jours? Comment s´en défaire? 

Parmi les victimes de cette croyance ancestrale fortement arriérée et ancrée, pour quelle raison les femmes sont-elles les principales victimes que l´on continue à pourchasser? 

Quant à la chasse aux bourreaux, ça sera pour quand? 

Quand le gouvernement kenyan se penchera-t-il sur ce phénomène si grandement abominable et inhumain en vue de l’éradiquer? 

A savoir: 

Dans plusieurs pays d'Afrique – Ghana, Zambie, Kenya, Tanzanie –, il existe des « camps de sorcières », des refuges mis en place par les gouvernements où l´on parque les femmes rejetées par leur communauté de manière à les protéger de cette flambée de violence si grandissante. 

En dépit des lois (vu qu´accuser quelqu’un de sorcellerie est passible de cinq ans de prison au Kenya), dans les milieux très pauvres, l'accusation de sorcellerie est une bonne justification pour se débarrasser (abandonner, parfois tuer) des enfants souffrant d'épilepsie ou de malformation, considérés comme un fardeau pour la communauté.