Il n'y a pas que l'euro pour payer !
Sol-violette à Toulouse, Stück à Strasbourg, Tookets à Pau, Muse à Angers, Sardine à Concarneau, Bel à Valence, Lien à Saint-Etienne, Gabare à Tours, Eusko dans le Pays Basque, Héol à Brest, etc.
Six ans après la création de l'Abeille, première monnaie locale lancée dans l´Hexagone, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), plus d'une cinquantaine sont déjà en circulation. Et une dizaine d´autres sont en préparation.
Ces monnaies locales visent à soutenir la production et la consommation locales du territoire où elles sont en circulation. Elles permettent de relocaliser, redynamiser l'économie locale, de développer l'emploi et de recréer du lien entre les habitants.
A savoir :
C´est une monnaies d’échanges et pas de crédit. On ne peut pas les épargner, les garder dans les tiroirs, on doit les remettre dans le circuit économique.
Ces monnaies citoyennes sont convertibles en euro. Un Eusko, une Bou’sol ou un Miel… équivaut à un euro.
Et elles sont d'un usage légal. Depuis 2014, les monnaies locales ont une reconnaissance légale en France. Mais elles n’ont pas attendu cette reconnaissance pour se diffuser en France et à l’étranger, et y connaître un gros engouement. Toutefois leur essor doit beaucoup à cette loi du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire (ESS).
Les consommateurs viennent retirer des billets ou des coupons selon la formule choisie, dans des comptoirs d’échanges agréés et les utilisent ensuite chez les commerçants et artisans partenaires.
Hélas, de nos jours, ces monnaies locales échappent à toutes formes d’impôt ou de cotisations sociales.
Dans le monde ces monnaies complémentaires à l´euro fleurissent, il en existe plusieurs milliers. On estime à 5 000 le nombre d’initiatives monétaires de ce type. La plus illustre est le WIR, né lors de la crise des années 1930, en Suisse, qui concerne, uniquement, les échanges entre (65 000 !) entreprises.
Ces monnaies alternatives ont connu une réelle percée après le krach financier de 2008.
Que pensez-vous de ce genre d´innovations monétaires qui séduisent de plus en plus ?
N'ayant pas vocation à remplacer l'euro, quelles vertus peut-on prêter à ces monnaies solidaires, parallèles ? Sont-elles une solution anti-crise ?
Je suis désolé, mais je ne comprends rien. Jusqu’à quelques jours l’important à l’Europe était l’union des pays, l’union monétaire, la liberté de circulation des personnes et marchandises et, bref, construire une grande Union Européenne avec laquelle suivre, relancer et permettre une économie de l’état du bien-être pour les citoyennes, et avec laquelle minorer les effets des autres d’économies. Maintenant, c’est le contraire, le petit, le local, favoriser la production propre, le protectionnisme. Entre les deux, je me déclare fan de la première. Nous avons besoin de trouver le point précis de partager notre économie.
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