"Reste un peu", un film très intime sur les méandres du tortueux cheminement mystique et l´angoissante crise de foi de Gad Elmaleh en tant que brebis égarée, reniant son identité

 

Un film où l´on accompagne des parents juifs très pratiquants fortement effarés devant le désir de conversion au catholicisme de leur fils, Gad Elmaleh, le réalisateur et acteur principal, s´étant aveuglément épris de la foi catholique, un changement fort déchirant, mal perçu et inconcevable ! 

Une comédie familiale très touchante braquant ses projecteurs sur une crise existentielle et une quête intérieure sincère, personnelle; autrement dit, un tourbillon spirituel très attachant !

Une histoire attendrissante inspirée de la vie de Gad Elmaleh dans laquelle il joue son propre rôle en s’étant entouré de ses parents et de ses proches qui jouent aussi leur propre rôle tout en abordant un sujet qui crispe, la foi catholique, un sujet tabou voire explosif que l´on n´ose nullement arpenter, suscitant souvent des débats passionnés ! 

Un long métrage intimiste ayant pour visée le fait d´inciter à dresser une réflexion axée sur la transmission, les valeurs transgénérationnelles et la tolérance. 

Synopsis 

Après avoir passé trois années en Amérique, Gad Elmaleh, un comique de stand-up populaire, débarque en France. Sa famille et ses amis lui manquent. Du moins, c’est la réponse officielle pour justifier son retour au bercail. En fait, Gad n’est pas seulement rentré pour le couscous de sa mère. Non, c’est une autre femme qu’il vient rejoindre à Paris… la Vierge Marie. Et en plus, il a l´intention de flirter avec le christianisme ! 

Quelle que soit votre religion et bien que vous ne soyez nullement assoiffés de spiritualité, regardez la bande annonce de cette confession autobiographique signée par l´humoriste Gad Elmaleh unifiant deux religions qui se sont opposées depuis deux millénaires.

Ce film, vous paraît-il être une forme d'exhibitionnisme? Qu´un humoriste tel que Gad Elmaleh, se mette à nu en parlant de sa sphère privée concernant sa conversion, ses croyances ou ses expériences spirituelles au moment où il essaie de se frayer un chemin, cela vous semble passionnant? Est-ce plutôt un pari fou qu´il a pris en tant que réalisateur ? 

Par les temps qui courent, alors que l´Église est rongée par les scandales de pédocriminalité et qu´il manque cruellement de spiritualité, quelles que soient nos croyances – ô combien insaisissables –, ce film pourrait-il quand même faire du bien ? 

Et vous, vous êtes-vous sentis tiraillés intérieurement par une croyance et le fait de ne pas vouloir trahir votre famille? 

Ça sera pour quand la fin de cette hiérarchie au sein des religions qui permet qu´une personne juive peut devenir musulmane ou protestante, mais surtout pas catholique?

"Saint Omer", un film français hyper poignant qui fait interroger sur la sacro-sainte maternité et la place des femmes noires dans la société

 

Comment se façonne ce lien si insondable liant Mères et Enfants ou Pères et Enfants? 

Pour en savoir plus, je vous convie à regarder la bande annonce de ce film mettant en scène un procès sur un sujet tabou inspiré d’un fait-divers macabre voire inexplicable, ayant terriblement secoué Berck, une commune de Pas-de-Calais, et fait couler des litres et des litres d’encre.

Tout en nous plongeant dans un véritable acte de justice, ce film éclaire en dépeignant l’histoire déchirante de toutes les femmes qui finissent par trouver la paix avec la mère peu chaleureuse, déracinée qu’elles ont eue pour devenir la mère aimante qu’elles vont devenir. 

Synopsis de ce drame judiciaire 

Rama, en tant que jeune romancière noire, d´origine sénégalaise et d’une trentaine d’années, enceinte de son premier enfant, de manière à pouvoir nourrir son prochain livre sur le mythe antique de Médée (le premier infanticide perpétré par un personnage mythologique qui tue ses deux progénitures par vengeance envers son mari Jason), assiste fortement troublée au procès à la cour d’assises de Saint-Omer de Laurence Coly, une bouleversante puissante Médée contemporaine, dépourvue de remords, dépouillée de toute douceur féminine et d'instinct maternel, brandissant un sordide caractère, imperturbable; autrement dit, un profil insaisissable tel que le serait celui d´une sale psychopathe dont le cœur serait empli d´une profonde glaciale froideur. 

Laurence est accusée d’avoir tué sa fille, un nourrisson de quinze mois, en l’ayant abandonnée une nuit à l´arrivée de la marée montante sur une plage du nord de la France, la condamnant à mort. Bref, une sombre affaire ! 

Cependant, au fur et à mesure que le procès avance, que se déploient la parole de l´accusée qui s'exprime dans un français très soigné et très soutenu, foudroyant d’intelligence, et l’écoute des témoignages, on sera témoin de l´ébranlement des certitudes et des convictions de Rama qui seront sans cesse remises en question. 

Sachez que "Saint Omer" de la cinéaste française Alice Diop, d´origine sénégalaise, est inspiré d'une histoire vraie datant de 2013 d´une femme noire doctorante, Fabienne Kabou, une Sénégalaise dont le QI était de 150, c´est-à-dire supérieur à la moyenne, et qui sera condamnée pour infanticide lors d´un procès s'étant tenu à Saint-Omer: cette femme monstrueuse avait tué son bébé métisse âgé seulement de quinze mois en le laissant volontairement sur le sable d´une plage de Berck (Pas-de Calais). Cette étudiante, condamnée en première instance à vingt ans de réclusion criminelle, sera condamnée à purger une peine de 15 ans de prison, la justice ayant retenu la maladie mentale comme circonstance atténuante. 

C´est son premier long métrage qui, ayant été en septembre sélectionné pour représenter les couleurs de la France lors de la prochaine prestigieuse cérémonie des Oscars, pourra peut-être décrocher ce prix ô combien convoité ! 

Ceci étant dit, sachez aussi que le 12 novembre ce film a remporté le "Giraldillo de Oro", la plus hautissime distinction du Festival du cinéma européen de Séville ainsi que maintes autres distinctions.

D´après vous, pour les femmes, la maternité est-elle une période d'épanouissement et de plénitude ou plutôt une période de vie brisée? 

C´est quoi au juste devenir mère? 

Comment percer, disséquer les mystérieuses raisons pour lesquelles on est amené à commettre un tel acte irréparable, impardonnable, un geste inimaginable d'une mère envers son enfant, alors que nous, on côtoie des femmes fort vaillantes qui, pouvant se sentir dépassées par les crises de leurs enfants autistes qui les tenaillent constamment, ne sont nullement assaillies par cette néfaste abominable pulsion exécrablissime? 

Pour clore, j´espère que "Saint Omer" continuera à conquérir de nombreux prix et qu´il réussira à succéder à "Indochine", dernier film français grandemment couronné aux Oscars, en recueillant cette récompense suprême dans la catégorie du Meilleur film étranger.

Sous le feu des projecteurs pour une autre hideuse haïssable affaire du fléau de la pédocriminalité au sein des ténèbres opaques de l'Église de France

Le lundi 7 novembre, à 78 ans, le cardinal Jean-Pierre Ricard, une figure emblématique de l'Église en France, l´un des hommes les plus influents du catholicisme français des années 2000, a avoué avoir eu, lorsqu'il était curé il y a 35 ans, une conduite répréhensible avec une jeune fille de 14 ans à Marseille. Des aveux consternants ! Il a aussi affirmé avoir demandé pardon à cette victime déchiquetée par cet acte si gravissime et fait savoir qu'il était à disposition de la justice bien que les faits soient prescrits.

Éclaboussée voire grièvement ébranlée par ce nouveau scandale d'agression sexuelle, ô combien honteux et intolérable, il est donc bel et bien d´ors et déjà compréhensible que deux tiers des catholiques français, se sentant fortement trahis, ne fassent plus confiance à cette Église fort défaillante, emplie de fissures fort écœurantes, s´effondrant peu à peu dans l´aveuglement des eaux marécageuses de la perverse perversité.

A savoir: 

Depuis les années 1950, un nombre de prêtres ou religieux pédocriminels le plus vertigineux, le plus inouï, le plus incroyable, le plus inconcevable, le plus abracadabrantesque, le plus étourdissant, le plus indigne, le plus scandaleux, le plus effarant, le plus ahurissant jusqu´à aujourd´hui, quelque 3000 prédateurs, ont fait 216 000 victimes mineures, des âmes marquées au fer à vie. Le chiffre atteint 330000 si l´on compte les proies de laïcs côtoyant les institutions de l’Église (catéchisme, aumônerie). Un bilan ahurissant – Que dis-je ! – accablant voire effrayant et inimaginable pour certains et certaines d´entre nous ! 

D´après vous, le célibat forcé des prêtres aurait-il entraîné des frustrations ainsi que ces vils nauséabonds comportements criminels déviants de ces hordes de sales bourreaux? 

Connaissez-vous des prêtres ou des bonnes-sœurs ayant une maîtresse ou un amant ou fréquentant des clubs échangistes ? 

Vu la vastissime ampleur insoupçonnée de ces exécrables crimes de nature sexuelle, imaginez comment l´Église pourrait s´y mettre de sorte à renouer la confiance avec les fidèles déboussolés et à amoindrir la bestiale désertion de croyants troublés, bouleversés, en quête de réponses ô combien difficiles à dénicher ! 

Croyez-vous qu´en Espagne les épouvantables dérives issues de la maudite pédophilie soient un tabou qui continuent à être voilées et que l´Église éprouve une cruelle indifférence à l´égard des victimes de violences sexuelles?

"Simone, le voyage du siècle", un saisissant biopic féminin du réalisateur Olivier Dahan se penchant sur Simone Veil, un esprit libre reposant au Panthéon depuis 2018

Un film bouleversant où l´on a veillé à ce que chacun puisse mieux comprendre le grandiose portrait intime de Simone Veil brossé avec force, une remarquable femme politique puissante et dure, au parcours combatif hors du commun, s´étant battue pour les droits des femmes, contre toute forme d'injustice, autrement dit, à la quête de la dignité humaine. 

Un bel hommage poignant saluant le courage de cette FEMME en dépeignant tous ses innombrables combats incessants menés lors de son passé en tant que femme magistrat, sur l’état des prisons pour que tout prisonnier puisse avoir accès au soin, tout son atroce cheminement au travers des effroyables horreurs de la Seconde Guerre mondiale et du camp d´Auschwitz, toute sa lutte pour parvenir à dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse (IVG) lorsqu’elle était ministre de la Santé en 1974 et alors qu´il n´y avait qu’une dizaine de femmes à l’Assemblée nationale face à des hordes et des hordes de députés éructant leur haineuse haine enragée fortement teintée de machisme. Bref, un destin exemplaire, exceptionnel voire hallucinant d´un ÊTRE admirable et admiré ayant profondément bouleversé la société et éminemment marqué l'histoire de France ! 

Pour clore, je tiens à vous dire que ce biopic hyper instructif abordant, hélas, des thèmes toujours d’une brûlantissime actualité, est à montrer dans les salles de classe des collèges et des lycées du moment que ce long-métrage va participer à la construction de la mémoire collective en retraçant la vie de ce personnage historique immortel dont le flot d´humanisme et de détermination sans faille a réussi à faire fléchir pas mal de résistances ! 

Regardez la bande annonce de ce biopic s´ancrant dans l´Histoire française.

 

D´après vous, les biopics collent suffisamment à la réalité ? Les acteurs et actrices sont peu ressemblants? Trouvez-vous les histoires lacunaires voire trompeuses? Quels sont les autres écueils dont souffre ce type de film? 

Du moment que le cinéma foisonne d'exemples de films biographiques, ce qui est dû à un certain regain d´intérêt à l´égard de ce genre cinématographique, citez-en un où l´on ait adapté sur grand écran une vie étincelante ou dramatique. 

Sachez qu´en France, le retour du biopic a été encouragé à la suite du succès de "La Môme" d’Olivier Dahan en 2007, avec plus de 5,2 millions d’entrées, un biopic consacré à Edith Piaf. Un autre film immanquable !

Lourdement impactées par la férocissime rude offensive des plateformes les salles du septième art français sont à bout de souffle

Alors que jadis c´était dû à la titanesque concurrence de nouveaux modes de loisirs, en particulier le débarquement au sein des foyers de la télévision, de nos jours ce déclin, ce désamour des Français et des Françaises pour le grand écran, c´est dû surtout à l´essor de l'offre SVOD (Netflix, Amazon Prime Video et tout un arsenal de plateformes). 
Certes, outre cette démocratisation des télés 4k ayant freiné leur enthousiasme et la convoitise de ces services de divertissement à la demande, la cherté du prix du billet de cinéma ainsi que le prix effrayant des friandises au ciné et des offres de moins en moins alléchantes, autrement dit des offres complètement bidons, c´est ce qui pourrait aussi expliquer le fait que ces spectateurs et ces spectatrices aient délaissé les salles de cinéma en France, cependant il conviendrait aussi de signaler que supporter des couillons et des couillonnes dans la salle parlant, toussant, consultant leur smartphone toutes les 5 minutes, tapotant sur le téléphone pendant le film, ou bouffant des bonbons avec du papier hyper bruyant ou s´empiffrant voire se gavant de pop-corn et de chips, ça, c´est vraiment hyper hyper chiant et – avouons-le ! – un gros écueil à surmonter de manière à bien pouvoir pallier totalement l’érosion des entrées !! 

Et ben alors ! Quels leviers d´actions devrait-on mettre en marche de sorte à ce que le public cinéphile retrouve le chemin des salles de façon plus massive? En quoi pourrait consister cette reconquête du public?
L’année 2023 signera-t-elle le retour d´un afflux massif du public au cinéma? Réussira-t-elle à endiguer cette fortissime désaffection des salles obscures? 
Au fait, peut-être que les gens ont juste la flemme de bouger et de sortir, préférant être vautrés dans leur canapé ou avoir les fesses scotchées dans leur fauteuil ultra douillet ! Et ça, vraiment, ça va être hyper hyper difficilissime à combattre !! 
Quoi qu’il en soit, sachez quand même que la France demeure le premier pays européen dont les habitants ont moins déserté les salles de cinéma.