23 févr. 2020

Pour quelles maudites raisons, en ce XXIe siècle, se manifeste encore tant de haine à l´égard des citoyens français de confession juive ?

Quoiqu’Hitler ait été bel et bien vaincu en 1945, l'antisémitisme ne s'est hélas pas éteint en France, un pays en proie à une intense recrudescence brutale des attaques anti-juives. 
Ce à quoi on assiste depuis deux décennies c´est à la hausse du déferlement des idées haineuses visant les Juifs, au vandalisme des cimetières juifs, à la profanation des synagogues aux fenêtres murées et gardées par des agents de sécurité, à la prolifération des actes de harcèlement, à l´accroissement des agressions antisémites ciblant ces citoyennes et ces citoyens français de confession juive, aux redoutables attaques meurtrières perpétrées à caractère antisémite, autrement dit, un regain notable d´une effarante intolérance religieuse, un effroyable drame silencieux de la population juive de France qui n’ose même plus porter une kippa et qui émigre en masse vers d’autres lieux plus cléments ou vers Israël, ce contre quoi on doit s´élever unanimement. 
Comment l´État français entend éradiquer totalement cette montée de ce climat d´hostilité de longue date et persistante de la société envers les Juifs, atteignant des niveaux si odieux et si lâches? 
Quelles sont les politiques qui font reculer tout ce tsunami inacceptable de haine antisémitisme qui ne cesse de se débrider ? Comment repousser cette vague de fanatisme inqualifiable ? Que doit-on déployer pour lutter contre ce fléau frappant les Juifs et les Juives, et semant l'instabilité dans nos sociétés?

16 févr. 2020

Nouvelle loi suisse qui s´acharnera à réprimer les si hideuses insultes envers les gays et les lesbiennes

Finies les paroles litigieuses prononcées par quelques âmes fortement égarées qui seront désormais muselées, des paroles odieuses telles que «Tire une balle dans la tête des gays» (chantées par Buju Banton en 1992), «Bute les pédés, mon flingue va tirer» (chantées par Sizzla en 2001), «Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent, coupe-leur le pénis, laisse-les morts» (chantées par Sexion d’Assaut en 2017). 
Quelque écrasante que soit l´attitude positive de la majorité de la population à l´égard des LGBTIQ, ces personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexuelles et queer ne sont, hélas, pas encore bien acceptées, étant dénigrées publiquement ou discriminées en raison de leur orientation sexuelle. 
Quoique la visée de cette loi anti-homophobie soit celle de leur octroyer une protection spéciale de l´État, d´empêcher l´intolérance et de punir les déclarations homophobes qui seront faites dans l'espace public ou les réseaux sociaux, cette nouvelle loi, pourra-t-elle en finir avec ce flux de calomnies, de haine et de dénigrement ? Autrement dit, réussira-t-on, une fois pour toute, à rompre tout ce maudit sortilège si persistant d´abominables atteintes à l’honneur? 
Sous le prétexte de la tolérance, cette loi anti-homophobie bannissant du discours démocratique certaines opinions – quoique fort haïssables – , serait-elle périlleuse au sein d´un pays quelconque baignant dans les lueurs de la démocratie? 
Et en guise de conclusion, je tiens à vous faire savoir qu´il n'y a pas de mariage pour les LGBTIQ en Suisse.

8 févr. 2020

"Buñuel après l’âge d’or", un bel hommage à l'indépassable cinéaste Luis Buñuel, l´inimitable maître du surréalisme

Aussi incroyable que cela puisse paraître, sachez que deux de nos élèves, José Maria Fernandez de Vega et Alicia Diez Garcia, de notre École Officielle de Langues d´Almendralejo, ont participé à la production de ce formidable film d’animation qui captive fortement pour l´incroyable beauté de son dessin, pour sa musique si sensible et si mélancolique, pour ses couleurs doucissimes et pour son originalité incontestable. 
Quoique tiré de "Buñuel dans le labyrinthe des tortues", un bel album en noir et blanc de Fermin Solis, ce dessin animé a toutefois bien réussi à brosser le portrait fascinant de Luis Buñuel, à retracer un épisode réel du parcours artistique de ce génial cinéaste espagnol (la réalisation d´un de ses 1er films "Terre sans pain" en 1936) en mêlant animation et images d’archives, et à faire plonger le spectateur et la spectatrice dans l’âpreté du quotidien, une vie épouvantable, voire pitoyable, des habitants des Hurdes au fin  fond  de  l´Estrémadure (Notre région rurale à l'ouest de l´Espagne où jadis régnaient la crasse, la famine, la maladie; bref, une vision absolument misérabiliste d´une contrée frappée par moults fléaux décimant tour à tour ses habitants.) en 1930, l'aube du Franquisme qui fera éclater un orage de sang qui viendra, hélas, s'abattre sur tout le territoire espagnol. 
Bravo au réalisateur Salvador Simo et à toute l'équipe réalisatrice de ce film d´animation si passionnant primé au Festival d’Annecy 2019, couronné aux European Film Awards 2019 et ayant été catapulté sur la liste des lauréats aux Goyas 2020, des récompenses amplement méritées !


José Maria Fernandez de Vega (à droite) empoignant le Goya. 
(Source de la photo: "El periodico")

2 févr. 2020

"Revenir", un nouveau drame enraciné dans la ruralité accablée par l´isolement, minée par le malheur

Une histoire de famille meurtrie sacrément émouvante, saisissante, voire poignante. 
Le retour d´un homme tout en se sachant condamné, sur les terres qui l’ont vu naître. 
Le deuil, la difficulté de communiquer et de tisser des liens familiaux ayant été rompus, les rancœurs, le déracinement, la culpabilité, le portrait amer de la paysannerie engloutie dans le gouffre de l´endettement, la détresse des agriculteurs fortement attachés à leurs terres et n’ayant pour seule alternative que la faillite ou le suicide ; autrement dit, des thèmes sombres ourlant un film sondant l’âme humaine, interrogeant la souffrance, les plaies enfouies et non avouées. 

L’action se déroule en Drôme provençale, baignée par la chaude lumière estivale, où Jessica Palud, devant ses caméras, pour dire au revoir à une mère mourante, fait « Revenir » en France un fils de paysan, Thomas, qui, ayant rêvé d´un ailleurs, travaille dans la restauration au Québec. Depuis son départ de France, à la suite d´une fâcherie avec son père, un paysan fort têtu et fortement muré dans un silence hostile, à qui il n’a plus adressé la parole depuis 12 ans, de nombreuses choses se sont passées dans la ferme familiale, désormais agonisante, criblée de dettes: la ferme est vide, les vaches ont été vendues ; bref, une atmosphère tendue, étouffante où s’entassent des secrets ayant broyé, empoisonné cette famille. Mais ce n´est pas tout ! Son frère cadet, Mathieu, est mort dans des conditions que Thomas ignore. Mathieu vivait en couple avec Mona avec qui il a eu un fils de 6 ans.
Dès son arrivée, le petit garçon s’attachera à cet inconnu, son oncle, qui jouera avec lui et le fera rire et bientôt, Mona, cette mère déboussolée, se rapprochera de Thomas, son beau-frère. 

Thomas est-il revenu pour toujours ? Va-t-il faire face à ses responsabilités ou fuir une seconde fois ? Restera-t-il prisonnier de sa terre natale ? Deviendra-t-il un oncle attentionné ? Sera-t-il insensible à l’énergie presque animale que dégagera la veuve de son frère ? Réussira-t-il à faire fléchir l'hostilité de son père ? Saura-t-on véritablement la nature des conflits qui ont séparé, déchiqueté les membres de cette famille d’agriculteurs de la Drôme ? Le film, arrivera-t-il à percer tous les mystères de cette famille déchirée en lambeaux? Ou en revanche, les bouches demeureront-elles muselées à tout jamais ? Quant à Jessica Palud, une réalisatrice à suivre ? 
Toute cette avalanche de questions attise-t-elle votre envie de voir ce film ? Avez-vous hâte de le voir sortir sur les grands écrans de votre pays? 

A savoir : 
Jessica Palud s´est emparée du livre de Serge Joncour, L’amour sans le faire, un beau roman publié en 2012, dont elle s’est librement inspirée.

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