“Une année difficile”, la nouvelle comédie romantique d’Olivier Nakache et d´Éric Toledano, deux réalisateurs français pétris d´un excellentissime talent, dépeignant de gravissimes phénomènes de société contemporains tels que le surendettement et l´éco-anxiété

 

L´action se déroule au sein d’un groupe d´écolos et d´activistes radicaux qui trament des opérations anticonsuméristes de manière à protester contre le Black Friday ou à déclamer les maux du réchauffement climatique et auquel se greffent deux crapules hyper paumées, à la dérive, criblées de dettes les ayant fortement étranglées voire englouties dans les profondeurs marécageuses de l´infernal gouffre du surendettement, sans aucune chance de s´en sortir. 

Dettes, frais, faillite, inflation, avances d´argent, esprit du capitalisme, déficit, escroquerie, être au bout du rouleau, crédit, dépenser, créancier, acheteurs(euses) compulsif(ve)s, tout un arsenal de mots engendrant un effroyable calvaire, au sein duquel l´exonération ou la réduction de la dette est un vocabulaire inconnu à cet effrayant bataillon de termes pas trop étincelants.

Regardez la bande annonce de cette comédie satirique teintée d´une teinte sociale abordant un sujet actuel assez sérieux nous montrant un monde pas trop réjouissant, fort angoissant, un tourbillon de vies de galère peu reluisante tournoyant autour d´âmes qui ne peuvent guère – Que dis-je ! – nullement se dépouiller de la rancune qu´elles nourrissent contre les dettes, une putain de mauvaise graine qui, hélas, se resème toute seule.

Peut-on rire des drames, de tout, malgré tout ? Peut-on se moquer de ces malheureux malheurs qui frappent tout un pays ? Le fou rire, va-t-il être au rendez-vous ? 

Après “Une année difficile”, la société sera-t-elle en mesure de relever les défis du dérèglement climatique et de combattre le si immobile immobilisme de la société ? 

Et ben alors ! Comment s´y mettre une fois pour toutes de sorte à pouvoir prôner la déconsommation en tant que remède à la fin du monde ?

Une France, cible des réseaux terroristes, sous haute surveillance, s´acharnant à éviter de sombrer dans la psychose

Saviez-vous que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a osé annoncer que l'international de football Karim Benzema était "en lien notoire avec les Frères musulmans" ? 

Il paraît que l'ancien joueur du Real Madrid, le Ballon d'Or 2022, n´avait nullement déploré l'assassinat de Dominique Bernard, un professeur de français à Arras, un terrifiant meurtre – ô combien abasourdissant pour sa cruelle cruauté ! – perpétré le vendredi 13 octobre par un jeune islamiste radicalisé hyper sanguinaire, alors que l'attaquant d'Al-Ittihad avait adressé "toutes (ses) prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n'épargnent ni femmes, ni enfants". Son avocat a démenti toute "relation avec cette organisation" islamiste, les Frères musulmans, et a annoncé son intention de déposer plainte contre le ministre. 

Quoi qu´il en soit, sachez que, suite à cet ignoble abominable assassinat, la sécurité en France, un pays de nouveau en deuil, a été fortement renforcée, notamment déployée aux abords des établissements scolaires, et une titanesque alerte « urgence attentat » a été activée. Et sachez aussi que ce mort rejoint bien d´autres dont l´existence a été fauchée sur la route du redoutable satanique obscurantisme ancré dans certains vils exécrables esprits, ainsi que ceux et celles dont l´âme a été criblée de plaies et de séquelles insurmontables. 

Mais, bon sang ! Ça sera pour quand le fait de scruter de plus près tous ces individus impitoyables identifiés comme radicalisés de sorte à pouvoir les expulser avant qu´ils ne commettent l´irréparable, d´abjects lâches crimes grandement barbares ensanglantant et endeuillant toute une nation ? Et vous, comment pensez-vous qu´il faudrait agir de manière à éradiquer ce fichu putain de maudit fléau si mortifère, cette gangrène qui abîme l´image de la France ? Cette accablante situation qui s´est aggravée depuis ces dernières années à un rythme ahurissant, devrait-elle devenir une grandissime priorité nationale voire internationale ? 

À savoir : 
Les Frères musulmans, c´est un mouvement politico-religieux sunnite, auquel le Hamas est affilié, ayant été fondé en Égypte en 1928 par l'instituteur Hasan al-Banna ; une organisation islamiste ayant opté pour la violence politique et dont la répression a été meurtrière. 

Pour clore je tiens à adresser toutes mes pensées de tout cœur pour cette victime de ce si violent démoniaque assassinat ayant broyé les principes de la laïcité et à vous dire que l´on a beau habiter à plusieurs centaines et milliers de kilomètres, nous, nous nous retrouvons tous en première ligne !!!

Quoiqu´il y ait encore du chemin à faire dans le domaine des consultantes d'émissions de football, sachez que l´on est quand même sur le bon chemin !

Cependant, sachez aussi qu´en dépit du fait que ces femmes, étant la plupart d´entre elles d´anciennes joueuses professionnelles de haut niveau, connaissent le foot « sur le bout des crampons », moult sont les brèches des redoutables écueils hyper écorchants auxquels elles sont contraintes de s´affronter. Et ça, c´est bel et bien regrettable !

Ceci dit, je tiens à vous dire que tant qu´elles auront sans cesse le besoin de prouver leur talent, tant que les coulisses du foot féminin en France ne feront pas lever leur voile, tant que les enjeux politiques délaisseront ces femmes regorgeant d´expertise, étant fortement capables de décrypter le foot, toutes ces femmes continueront à endurer de grossissimes difficultés pour faire en sorte qu´elles puissent décrocher le statut de prestigieuses figures montantes dans les émissions de foot et réussir à ne plus être abreuvées par de si hideuses haïssables critiques, de viles lâches attaques ô combien envenimées et impitoyables assouvissant l´ignoble haine de meutes d´êtres hyper répugnants !  

Pour clore, il conviendrait de relever que si, certes, l´égalité de genre a dès lors enjambé les braises de l´effarante inégalité, ce qui est toutefois absolument aberrant voire inadmissible c´est qu´au XXIe siècle on en soit encore à se demander si une femme ou un homme devrait commenter un match de foot. Ou pire ! Vu que l´on peut constater que les femmes sont tolérées par les fans du moment qu'elles n´interviennent qu´en tant que commentatrices en studio et en appui d'un commentateur car, regrettablement, le commentaire en direct continue de nos jours à rester essentiellement un travail d'homme sous prétexte que le timbre de la voix d´une femme ne fonctionnerait nullement ! 

Enfin et quoi qu´il en soit, en espérant que ces femmes continueront à s´acharner à se cramponner malgré tout à l´idée qu´atteindre un tel bel exploit n´est que le point d´aboutissement d´une maîtrise acquise au fil d´une expérience liée à de véritables jongleuses des mots, il va de soi qu´il est grand temps de continuer à faire bouger les choses tel que le font Nadia Benmokhtar, Louisa Necib, Léa Le Garrec, et bien d´autres, en tant que consultantes.

“L’Enlèvement”, l´histoire déchirante d´un otage du Hezbollah au Liban, retracée par la plume de sa progéniture

 

Entre 1985 et 1988, tandis que le journaliste Jean-Paul Kauffmann était contraint d´endurer le calvaire de la vie d´un otage englouti dans une des geôles du redoutable Djihad islamique, et était aux prises avec un défi sans précédent que lui posait un enlèvement, fortement à la merci de hideux ravisseurs impitoyables enfouis dans les entrailles de leur lugubre tanière, sa famille, son épouse et ses deux enfants, avait la tête en proie aux pires effarantissimes gouffres de souffrances psychologiques insurmontables engendrées à force de réflexions fort accablantes dont on n´arrivera nullement à se faire une idée. 

Or, une fois que s´étaient écoulées une trentaine d´années, Grégoire Kauffmann, l´un des deux fils de Jean-Paul, en dépit du fait que son innocente innocence à 11 ans fut grièvement voire sauvagement meurtrie, a fait en sorte que dès lors son talent d´historien se soit révélé au grand jour grâce à ce récit de ces si angoissantes années noirissimes – Ô combien poignantes ! –, un témoignage cauchemardesque jonché des effets dévastateurs hyper anéantissants, décryptant cet interminable glas qui ne cessait de retentir dans sa petite tête ainsi que les méandres de la négociation internationale. 

A savoir : 

Hezbollah, c´est une terrible terrifiante organisation terroriste chiite. 

Le tapage médiatique qu´avait suscité cette macabre histoire, a abouti à la libération de cet homme, ayant étouffé le silence que certains préconisaient en tant qu´issue. 

Avez-vous hâte que ce passé si émouvant, tressé par les souvenirs d´un enfant, vous saute à la figure? 

Pour clore, tout en sachant que la libération du journaliste Jean-Paul Kauffmann s´est produite entre les deux tours de la présidentielle de 1988, ce cas de libération, d´après vous, s´agirait-il d´une pure coïncidence ou bien faudrait-il plutôt envisager qu´il y aurait eu une force motivante dans les contrées du domaine politique ? 

Quoi qu´il en soit, ce à quoi je vous convie dès maintenant c´est à lire – Que dis-je : décortiquer ! – un extrait issu des premières pages : 

Le samedi 25 mai 1985, enfin libres. La sonnerie de 12h30 vient de retentir. Elle annonce un week-end prolongé. Trois jours de relâche, lundi de Pentecôte en bonus. Dans les couloirs, les meneurs de la classe braillent aux oreilles des filles les paroles du tube de l’année : «Mélissa, métisse d’Ibiza, a des seins tout pointus». Trois semaines plus tôt, ils ont écopé d’un avertissement pour l’avoir interprété en rigolant sous le nez des pionnes. Ils récidivent en dévalant l’escalier qui les mène vers la liberté. […] 

Je cherche du regard la Renault 9 blanche qui doit m’emmener loin d’ici. Ouf, elle stationne à l’angle de l’avenue Marc-Sangnier. À l’avant, ma mère et ma grand-mère. Derrière elles, mon petit frère Alexandre. Je grimpe à ses côtés sur la banquette. Direction Les Braudières, lieu-dit à Montrieux-en-Sologne. Mes parents y louent une ancienne ferme à l’année. 

La présence de ma grand-mère Imelda Brunerie, née Le Garrec, annonce rarement une ambiance sereine. Bavarde, raisonneuse, se faisant fort de redresser nos manières d’enfants gâtés, l’énergique et envahissante Bretonne suscite chez sa fille un raidissement, une nervosité qui altèrent sa patience face à nos chahuts. D’autres nuages semblent voiler l’humeur de ma mère. Mercredi, mon père s’est envolé pour Beyrouth. Retour prévu le mercredi suivant, 29 mai, jour anniversaire des dix ans de mon frère Alexandre. Le lendemain de son départ, chez ma tante Armelle à Carrières-sur-Seine, ma mère a passé toute la soirée au téléphone. À travers les mots saisis au vol derrière la porte du bureau où elle s’était barricadée, j’ai compris qu’il était question de mon père. Une anomalie vaguement inquiétante semble s’être glissée dans le dispositif des adultes. L’énervement est palpable sous l’habitacle de la Renault qui file vers le périph. […] 

L’après-midi s’étire dans l’ennui, bavardage d’Imelda en sourdine. Je file par le chemin qui mène à la rivière et aux étangs. À mon retour, la cour des Braudières est en plein branle-bas. Aux injonctions d’Imelda, aux commandements aigus de ma mère se mêlent les pleurs de mon petit frère Alexandre et le grésillement de la radio portative qui résonne dans la cour. Que dit cette radio que les deux adultes cherchent à couvrir de leurs voix ? J’essaie de m’approcher du poste. Imelda me fait barrage. M’engueule. Mais les mots du flash info filtrent jusqu’à mes oreilles. Beyrouth, Jean-Paul Kauffmann, disparition, taxi, Michel Seurat, aéroport, barrage, mitraillette. Souvenirs de Joëlle Kauffmann : « Ma mère a dit : “Les enfants, taisez-vous ! N’écoutez-pas !” Et ils ont cru un instant que leur père était mort. » 

De guerre lasse, Imelda et sa fille finissent par lever l’interdiction faite aux enfants d’écouter les nouvelles. Au journal télévisé de 20 heures, regardé tous ensemble ce soir-là, la reprise des mêmes mots accompagne des images de ruines, de tirs d’obus et de foules libanaises en colère. Beyrouth venait de s’inviter dans la famille. […]