22 mai 2023

"Les Contemplées", un incroyable livre autobiographique hyper passionnant de Pauline Hillier dépeignant une sordide expérience carcérale ultra poignante

 

Descriptif 
Sitôt arrêtée lors d’une manifestation à Tunis, une jeune française est emmenée dans les entrailles de La Manouba, la plus grandissime prison pour femmes de la capitale de la Tunisie. Entre ces redoutables murs, c’est un nouvel ordre du monde qu’elle décèle, les instructions et les ordres lui étant dictés dans une langue qu’elle méconnaît, l´arabe. 
Étant engloutie dans une lugubre cellule d´une trentaine de mètres carrés avec vingt-huit codétenues où elles sont entassées, cette jeune femme n’a pu garder avec elle qu’un livre: "Les Contemplations" de Victor Hugo, son unique trésor, une issue l´aidant à s’enfuir de la sale promiscuité, des immondes infâmes repas, de la souille souillure d´une insalubre pestilentielle cellule envahie par de hideux cafards et d´écœurants rats, de l'agressive agressivité des cruelles sadiques gardiennes, des humiliantes humiliations telles que les outrageuses fouilles à nu... Bref, de terrifiantes conditions d'emprisonnement dénigrantes et fort inhumaines. 
Cependant, en dépit de cette si effarante situation grandement traumatique qui malmènerait quiconque dans la faim, la crasse et la maladie, bientôt, dans les marges de ce livre, elle commence à écrire une autre histoire fortement saisissante, celle de ces femmes farouches incarcérées qu´elle a côtoyées derrière les barreaux, une bande de tueuses voire d´infanticides, de voleuses, de femmes adultères, de tricheuses, d´arnaqueuses, de prostituées, de victimes d’un quotidien d'oppression qui n´en finit pas, les ayant parfois poussées au crime... Un lien se tisse, celui de la solidarité – ô combien émouvante –, une solidarité régnant chez des délinquantes qui lui offriront leurs regards, leurs sourires et lui feront apprendre à s´en sortir, à survivre et à garder la dignité quoi qu’il arrive et coûte que coûte. 

Je vous convie à lire ce roman témoignage où l´on dresse au fil des pages un sinistre épouvantable enfer carcéral à ne pas oublier, le bouleversant effroyable récit des Tunisiennes étant nées dans un monde gouverné par de minables hommes, au sein d´une société misogyne, sous le joug d'un brutal ancestral patriarcat injuste bafouant les droits fondamentaux des femmes vivant muselées et recroquevillées par leur infortune. 
Ces lamentables terrifiants destins brisés de ces âmes vous secoueront voire vous hanteront et s´immortaliseront au fur et à mesure de votre prise de conscience et celle de chaque lecteur et lectrice à l´égard de ces "Contemplées". 

A savoir: 
En 2013, Pauline Hillier, ayant protesté poitrine dénudée devant le palais de justice à Tunis lors d´une action du groupe féministe international Femen de sorte à faire libérer la militante féministe tunisienne Amina Sboui emprisonnée pour s´en être prise aux ignobles conditions d´incarcération de son pays, a été enfermée pendant un mois sous les verrous d´un crasseux cachot nauséabond à La Manouba. 

Pour clore, je tiens à vous faire découvrir ci-dessous les toutes premières pages de cet ouvrage si marquant pour qui que ce soit qui oserait s´engouffrer dans sa lecture. Et, je suis bel et bien convaincue que la lecture de cet extrait en dit long sur les conclusions à en tirer. 

Il est vingt heures, le soleil se couche sur Tunis. Dans la voiture, un flic me met en garde : là où je vais ça ne va pas être facile, il va falloir rester sur mes gardes et me méfier de tout le monde. Je ne sais pas où l’on me conduit, personne ne m’a expliqué. Des gens ont parlé en arabe autour de moi toute la journée, des officiers de police ont passé des coups de fil, d’autres m’ont observée gravement pendant de longues minutes avant de pousser de grands soupirs, une avocate a fait un passage éclair, toute en sueur, l’air affolé, une pile de dossiers sous le bras et des lunettes de soleil sur la tête, m’assurant qu’elle ferait tout son possible pour me sortir de là, mais personne ne m’a exposé le programme. Ça a eu l’air de leur sembler évident. Pourtant, plus les heures passent et plus rien pour moi ne l’est. Mon cerveau colle en vrac des images sur les mots que le flic prononce : « Il y a des tueuses. Il faut faire attention. Il ne faut pas leur faire confiance. Elles te dépouilleront, elles te frapperont, ou même pire. Il y a des folles là-bas. » 
Je serre les dents. Je sais qu’il veut me faire peur. Il guette ma réaction dans le rétroviseur mais j’évite soigneusement son regard. Je ne veux pas lui donner satisfaction. Je joue la fille qui en a vu d’autres, moi qui en ai vu si peu pourtant. Je scrute le paysage par la fenêtre en essayant de recueillir un maximum d’informations. […] 
Voilà des heures qu’on me trimballe d’un endroit à l’autre. Mes poignets menottés passent de mains en mains, les mains me traînent de lieu en lieu. On me crie des choses en arabe sans prendre la peine de les traduire. On tire sur ma laisse comme sur celle d’un animal apeuré. La pénombre est partout à présent, elle enveloppe les silhouettes, se répand dans les rues, entre dans la voiture, m’écrase contre le siège en cuir, pénètre ma gorge et mes oreilles, me gagne tout entière. Après des kilomètres de façades, la voiture de police ralentit enfin, passe sous un imposant fronton et s’engouffre dans un couloir sombre. « Bienvenue à la Geôle », me lâche le conducteur dans un rire moqueur. Un frisson me saisit tandis que la voiture s’enfonce dans la gueule béante du monstre. Les portes se referment sur moi en un boucan sinistre, grilles qui s’entrechoquent, gonds rouillés qui grincent, lourdes chaînes qu’on attache. Cette fois ça y est, le système carcéral vient de m’engloutir. Il n’a fait qu’une bouchée de moi. Je déglutis en même temps que lui, une énorme boule dans ma gorge. […]

15 mai 2023

Grand retour "royal" au cinéma de Johnny Depp dans "Jeanne du Barry", un drame historique de la réalisatrice française Maïwenn

 

La star américaine Johnny Depp, après avoir chuté au plus bas et s´être finalement débarrassé des fâcheuses contraintes d´un vilain tumultueux feuilleton judiciaire méga ultra médiatisé l’ayant opposé à son ancienne épouse Amber Heard et l´ayant failli faire couler sa carrière, a revêtu le flamboyant costume de Louis XV, un personnage royal voire impérial qu´il fera parler avec un léger accent américain ! Ce second souffle pour l´ex-pirate des Caraïbes, il va le savourer grâce à la talentueuse Maïwenn, une Française qui lui a tendu la main alors que pas mal de portes étaient closes pour ce géant du grand écran longtemps éloigné des plateaux. 

Synopsis de ce biopic hyper hyper intéressant qui défend la mémoire d’une femme et sa liberté 
Jeanne Vaubernier (incarnée par la ravissante Maïwenn), fille du peuple, issue d´une mère sans scrupules, avide de se hisser au plus haut rang socialement, met à profit ses envoûtants charmes irrésistibles et sa perfide intelligence de manière à pouvoir sortir de son existence si miséreuse et gravir de gros échelons. Son amant le Comte du Barry, qui assouvit sa soif de richesse grâce aux galanteries ô combien lucratives de Jeanne, tisse une trame: la présenter au Roi Louis XV. Et dès qu´il organise la rencontre entre le souverain et Jeanne, via l’entremise de l’influent duc de Richelieu, les deux aveuglément foudroyés tombent éperdument amoureux. Aux côtés de la courtisane, le Roi retrouve la joie de vivre à tel point qu’il ne peut plus se passer d’elle. Cette maîtresse se convertira en sa favorite officielle en dépit du fait que personne ne veut d’une prostituée à la Cour.


D´après vous, un acteur américain incarnant un roi de France est-ce plausible et judicieux du moment que l´on perçoit ce petit accent américain? Johnny Depp, est-il crédible en roi? Avez-vous hâte de le voir? La bande annonce, vous a-t-elle donné une envie folle de le voir? Ça a l´air grandiose ? 

A savoir: 
Ce long-métrage de Maïwenn sera projeté à Cannes le 16 mai.

7 mai 2023

Ça sera pour quand le fait que n'importe quelle femme baptisée vivant en règle avec l'Église puisse prétendre – Que dis-je ! – puisse postuler au pontificat?

Autrement dit, ça sera pour quand le fait de pouvoir accroître la participation peu croissante des femmes de manière à tenir les rênes du gouvernement de l´Église sans que cela soit un sujet explosif au sein d´une Église si rigide dont le terrain miné risque de voler en éclats? 

Tant que l´on n´aura pas conscience que l'Église ne peut plus faire fonctionner les rouages de son engrenage fortement boulonné uniquement avec des hommes; tant qu´au sein de n´importe quelle paroisse les garçons seront les seuls à accéder au chœur ou à l´autel en vue d´y œuvrer; tant que les femmes ne pourront nullement "poser leur candidature" aux archevêchés du moment que l'Église n'a jamais permis que l´on ordonne des femmes évêques; tant que les sacrements de la doctrine catholique ne seront célébrés que par un prêtre-homme alors que l´on constate une grosse pénurie de prêtres affaiblissant voire effondrant une Église plongée dans la hideuse exécrable crise pédophile et anéantie par une terrible ravageuse crise de vocations religieuses; en d´autres termes, tant que l´on ne fera pas sauter les verrous bien verrouillés, quasi indestructibles, des énormissimes portes des églises, les femmes continueront à être méprisées par une Église misogyne tout en étant tenues à l´écart des véritables responsabilités dans la vie de l´Église catholique et tout en occupant la moindre des places dans la hiérarchie de l'Église, alors que partout ailleurs leurs innombrables luttes pour l´égalité sont capables de leur donner du pouvoir tout en estompant des siècles et des siècles de ténébreuse infernale soumission à laquelle, au milieu de tant de lueurs et en dépit du fait que de nos jours il s'agit d´une situation INTENABLE voire PÉTRIFIANTE, les femmes continuent malencontreusement à se heurter, embourbant toutes celles qui ne charrient pas avec l´Église, ce qui est, on l´avouera, un mal dont il est inutile de souligner la gravité. 

Au fait, ça sera pour quand le fait de pouvoir engager un véritable chantier de sorte à ce que l´on entame un assouplissement du durcissement des institutions religieuses à l´égard des femmes et que l´Église soit finalement encline à penser avec ferveur au fait qu´il conviendrait de hisser les femmes de manière à pouvoir les asseoir sur le somptueux trône de la Cité du Vatican truffé de ô combien de splendeurs, les couronnant pour leur précieux apport intellectuel dans l´Église, et balayant ainsi l´affolante vision de tous les sentiers glissants de l´incroyance?

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