"Le Consentement", un "#metoo" littéraire signé par l´écrivaine et éditrice Vanessa Springora, une proie ayant pris la parole trente-quatre ans plus tard, déverrouillant des aveux bouleversants.
Un terrible récit autobiographique sur l'emprise empoisonnante, notamment sexuelle, qu'a exercée dans les années 1980 "G.", brillantissime homme de lettres quinquagénaire de la littérature française, sur "V.", enfant fragile, esseulée, âgée de 14 ans, qui sera happée par l´impitoyable charisme ensorcelant de ce prédateur sexuel présumé lors d´une liaison traumatisante, abusive s´étant tissée tout au long d'une année.
Un saisissant récit pointant du doigt l’impunité d’un féroce pédophile notoire et la complaisance de son milieu, un milieu littéraire aveuglé par le talent de ce prédateur qui aura le culot de vanter dans ses livres ses dérives, ses exploits pédophiles.
Un mur du silence se brisant d´où jaillit un cri déchirant de douleur dénonçant l´odieuse pédophilie, cette chasse aux gosses, ces actes répréhensibles, illicites, punis de nos jours par la loi.
Bref, un récit glaçant, sortant dans un contexte de dénonciation des violences sexuelles, qui ébranlera fortement le monde littéraire.
Lisez ces quelques extraits ci-dessous qu´a écrits crûment Vanessa Springora et dont la brutale crudité vous secouera vigoureusement:
"A quatorze ans, on n'est pas censée être attendue par un homme de 50 ans à la sortie de son collège, on n'est pas supposée vivre à l'hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche, à l'heure du goûter."
"G. a fait profession de n'avoir de relations sexuelles qu'avec des filles vierges ou des garçons à peine pubères pour en retracer le récit dans ses livres."
"J’ai mis beaucoup de temps à me considérer comme une victime car justement j’avais été consentante. Mais j’étais tout de même en dessous de la majorité sexuelle. J’aurais donc pu aller en justice, sauf qu’à chaque fois je me disais : « J’étais consentante. » J’y ai repensé bien plus tard, il y avait prescription. Avec mon livre, j’ai entrepris autre chose, une réparation symbolique."
Quoique l´on sache que cette affaire n’aura pas de suite judiciaire du moment que les faits dénoncés sont prescrits, sachez quand même que la sortie du "Consentement" va certainement attiser un vif débat vu que si en France, l´âge de la majorité sexuelle, soit l’âge à partir duquel un adulte peut avoir une relation sexuelle consentie avec un mineur sans être poursuivi, a été fixé à 15 ans, le gouvernement n’a pourtant pas encore instauré d’âge minimal de consentement à un acte sexuel.
Maintenant c´est à vous de faire couler votre encre à propos de ces vieux messieurs qui attirent les enfants avec leur réputation, du calvaire de ces gosses ayant subi un abus de pouvoir. Positionnez-vous.
D´après vous, peut-on se reconstruire ou se défaire d’une telle emprise, dix, vingt ou trente ans plus tard ?
Après avoir lu ce texte tellement dur je me sens énervée, je peux imaginer l'enfer des gens qui ont été dans ces situations. Je suis convaincu de l'impossibilité de se reconstruire après les abus sexuels, ce fait est un attentat contre notre corps et notre moral.
RépondreSupprimerD'un autre coté j'estime que l'important n'est pas l'âge mais la différentiation d'âge entre les deux personnes qui ont des rapports. Je ne trouve pas acceptable qu'un adulte de 50 ans a des rapports sexuels avec une jeune de 18 ans, même si le deuxième n'est pas mineur.
Prescription pour les faits concernant la pédophilie ? Je n'en crois pas mes yeux. Ce monde dégueulasse des abus commis aux mineurs me mets la chair de poule, me semble incontestablement répugnant. Cettes petites victimes contraintes à subir des effroyables conséquences tout au long de leurs vies me déchirent l'âme. La gravité du problème entraîne l'urgence d'agir chez la justice, mais aussi chez toute une société que trop souvent détourne le regard là où il n'y a que la dénonciation et la plainte.
RépondreSupprimerÔ, si on me laissait de me charger de ces pourris !!!!!
Je trouve tres bas la limitation d´âge qu´on établit pour avoir des rapports sexuels avec un minuer, en France...15 ans...! mais c´est encore un ados, il n´est pas mûr dans son affectivité, dans l´utilisation de son corps..., BON SANG...!!
RépondreSupprimerCette situation si épouvantable ne me rappele qu´une réalité: les lois sont faites par des adultes et seulement pour eux...sans avoir en compte aucune considération sur les maux psychologiques et moraux qui peuvent oêtre portés aux enfants, même aux ados...
Ô bon Dieu...!!mais pourquoi cet engagement de la société à finir avec l´innocence des enfants...? c´est à quand qu´on leur laisse être des enfants, sans abîmer leur vie...?
Hélas...! je n´aime pas absolument le monde où j´habite dès le moment où il est un enfer pour quelques uns...: les plus faibles, c´est-à-dire les animaux et les petites personnes...
Et une autre question: je doute énormement que cette écrivainte, dans le moment qu´elle décrit de sa vie, soit elle vraiment consentente...ELLE N´ÉTAIT PAS MÛRE POUR DISCERNER QU´ELLE ÉTAIT UNE PROIE, UNE VICTIME...!; en revanche, je crois qu´elle dit ça, même inconsciemment, pour justifier qu´elle n´a rien fait dans ce moment-là...
À BAS LES ABUS, LES DÉPREDATEURS, LA MÉCHANCETÉ HUMAINE...!! VIVENT L´INNOCENCE, LES BONNES INTENTIONS, LA VÉRITÉ ET LA LUMIÈRE...!!