Les premières images ce ce film ont fortement déplu au FN. Et il n´a suffi que de la diffusion de la bande-annonce pour que le Front National (FN) s´énerve, s´indigne, s’insurge: une publicité pour le film inattendue !
D´après Lucas Belvaux, il s´agit d´un film sur le discours populiste et sur la façon dont il gagne les électeurs. Il veut dévoiler la supercherie qu’est le populisme. Et comme la présidentielle approche, il lui a semblé qu’il était urgent de faire ce film.
Dans le film un médecin, Philippe Berthier (André Dussollier), vieux militant d’extrême droite, pousse une infirmière, Pauline Duhez (Émilie Dequenne) qui se dit plutôt à gauche bien qu’elle ne vote pas, fille d’un militant communiste ancien métallurgiste, à prendre la tête de la liste d’extrême droite aux élections municipales. Au départ hésitante, Pauline va se laisser séduire par ce parti populiste, dont elle pense qu'il peut aider les ouvriers.
Il n’est pas difficile, en effet, d’identifier derrière la carrure solide, le discours musclé, brutal, les cheveux coupés au carré et la blondeur d’Agnès Dorgelle, patronne du Bloc patriotique dans le film, la figure de Marine Le Pen, la présidente du Front National (FN).
Est-ce scandaleux, inadmissible qu’en pleine campagne présidentielle, à deux mois du vote (Le premier tour ça sera pour le 23 avril 2017), on sorte dans les salles françaises un film qui est une propagande anti-FN ?
Le réalisateur belge, Lucas Belvaux, en ayant choisi une sortie aussi proche de l’échéance électorale, n´a-t-il pas respecté la démocratie ?
A savoir :
Comme tous les films sortis en France, le long-métrage de Lucas Belvaux a bénéficié du soutien des fonds d'aide au cinéma.
Ce n´est ni un film de gauche ni engagé ni militant. C´est un film qui va susciter la discussion, qui va alimenter le débat. Et ça, c´est bon pour la démocratie !
Maintenant c´est à vous de voir si le parallèle, les points communs avec le parti de Marine Le Pen, est évident ! Mais sachez que "Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite" !
Je me demande si respecter la démocratie consiste en ne pas parler des partis politiques à la veille des élections. À mon avis c'est tout le contraire. En démocratie on peut dire ce que l'on pense toujours. Il faut respecter les lois, bien sûr, mais dans le cadre légal on peut et on doit, dirais-je, tout dire. En fait plus on est populiste, plus on exerce ce droit. Rien à réfuter. C'est le public qui aura le dernier mot.
RépondreSupprimerDans la démocratie c’est singulièrement la liberté d’expression la note qui doit régner. Si on ne peut pas rien dire, s’il n’y a pas liberté d’action, c’est la fin de celle-là. Cependant, c’est clair que les extrêmes, si gauche si droite, ont un point en commun, et c’est que n’aiment pas la critique. Ils sont en possession de la vérité.
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