Des exposés oraux pour célébrer la Deuxième Semaine de la Francophonie !
Les élèves ont dévoilé les trésors de Madagascar, cette île des monstres et des merveilles. Ils sont allés à la découverte de cette "île-continent", "l´île rouge", la cinquième plus grande île au monde après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et l'île de Bornéo et connue aussi comme le "huitième continent".
- Exposé sur le négoce des pierres précieuses fait par José Miguel Ibánez Calleja, élève de 1ère année du Niveau Avancé.
Pour son exposé cet élève a utilisé comme source d´information le document intitulé : "
Madagascar : la terre des mille et une pierres précieuses" publié sur :
http://latribune.cyber-diego.com/economie/479-madagascar-la-terre-des-mille-et-une-pierres-precieuses-.html et la vidéo intitulée : "
Latitude Malgache - Manambokely. A la recherche des pierres bleues" publié sur :
http://www.youtube.com/watch?v=jkbWoil-iRM .
Il nous a parlé de la fièvre du saphir et de la ruée humaine vers le sud malgache, d´Ilakaka et de son gisement de saphir, le plus grand gisement de saphir au monde.
- Exposé sur l´artisanat fait par José Mª Vazquez Martinez, élève de 1ère année du Niveau Avancé.
À la découverte de l´artisanat local en parcourant certaines ville de Madagascar.
Antemoro, capiltale de l´atelier de fabrication de papier, fabriqué à base de fibres végétales. Ce papier devient un chef d'œuvre lorsqu'il est décoré de pétales de rose ou de fleurs séchées de différentes couleurs.
Ambositra, capitale de la marqueterie et de l'art Zafimaniry. Visite de quelques ateliers de marqueterie (technique de l'ébénisterie), de sculptures sur bois, de vannerie (fabrication d'objets en osier) et de taillerie de pierres semi-précieuses.
Antsirabe, capitale du pousse-pousse (le principal moyen de transport local). Visite de divers ateliers de fabrication : le pousse pousse miniature, le tissage de la fibre naturelle telle la soie et une confection de divers objets à base de corne de zébu.
Ambatolampy, ville située à 1500m d'altitude et capitale de l'aluminium. Visite d'une fonderie artisanale (aluminium).
Maromamy: usine sucrière de Maromamy avec une dégustation du vieux rhum et une distillerie essentielle de niouli (huile).
- Exposé sur le chocolat de Madagascar fait par Pilar Vargas Maestre, élève de 2e année du Niveau Intermédiaire.
Le chocolat de Madagascar classé parmi les meilleurs du monde
Comme nous savons, le cacao est originaire d´Amérique du sud. Les Aztèques inventent le chocolat tel qu´on le connaît aujourd´hui. Dès son arrivée en Europe, le chocolat a conquis tous les Européens.
Mais comme l´arbuste - le cacaoyer - qui est à l´origine du chocolat ne pousse que dans les pays tropicaux dotés d´une forte pluviométrie et d´un ensoleillement constant, les Européens ont donc dû se résigner à importer le cacao.
Madagascar était ainsi au 19ème siècle l´un des premiers exportateurs de cacao. Même si la production a fortement reculé depuis, la qualité est toujours au rendez-vous.
La zone de culture du cacao à Madagascar se trouve principalement dans les Régions Diana et Sava: Ambilibe, Ambanja, Sambava et Antalaha. 4000 tonnes sont produites chaque année et la superficie totale de culture est de 15000ha. Une grande quantité de la production en cacao de Madagascar est exportée car le cacao malgache est très demandé grâce à sa qualité. Ces régions produisent trois variétés de cacao: la criollo, la forastero et la trinitario.
Les chocolats produits avec le cacao de Madagascar ont déjà remporté des prix au niveau international, en 2004 par exemple, la gamme de chocolat "Cluizel" a été élue meilleur chocolat lors du Salon International du Chocolat à Paris.
Quant à l´industrie malgache du chocolat (Chocolaterie Robert, fondée en 1937 par un Réunionnais), elle a remporté le Silver Cup de l´Académie du Chocolat à Paris avec le chocolat Moramora.
Depuis sa création, la chocolaterie Robert ne cesse d´évoluer (elle produit de la poudre de cacao en sachet, des tablettes de chocolat, des coupe-faim, des bûches de nöel...). Elle entre petit à petit dans le marché américain en réservant la marque "Vaovao Chocolate" aux épiceries fines. La chocolaterie Robert sert déjà le marché de l´Océan Indien.
Une dernière note: deux choses pour moi importantes:
- À Madagascar il y a du commerce équitable grâce au cacao et,
- Les petits producteurs exercent pour leur propre compte et se regroupent dans de petites coopératives.
- Exposé sur les lémurs Catta, les « esprits de la forêt » à observer à l´abri d´une fougère, fait par Mª del Mar Vellido Rojas, élève de 2e année du Niveau Intermédiaire.
LES LÉMURIENS – LÉMUR CATTA
Le Lémurien est un animal mammifère parent de la famille des*singes qui vit exclusivement à Madagascar.
*Les singes et les animaux anthropoïdes sont des primates qui vivent dans les arbres des forêts tropicales et subtropicales.
Les lémuriens sont arrivés sur Madagascar depuis le continent africain il y a de cela aux alentours de 62 à 65 millions d’années. Depuis cette époque ils ont évolué pour faire face à un environnement extrêmement saisonnier. Jusqu’à peu de temps après l’arrivée des humains sur l’île, il y a près de 2000 ans, il y avait sur Madagascar des lémuriens de la taille d’un gorille mâle. Aujourd’hui, il y a près de 100 espèces de lémuriens: LE LÉMUR CATTA aussi appelé MAKI MOCOCO, est un petit lémurien. Cette espèce compte parmi les plus beaux lémuriens. Le mot lémur veut dire “Fantôme”.
Le Lémur Catta est reconnaissable à sa longue queue qui mesure environ 60 centimètres avec des bandes noires et blanches en alternance. Sa queue est plus longue que son corps. Les mâles et les femelles ont presque la même taille, d’une moyenne de 42 centimètres de la tête à la croupe et pèsent autour de 2 kilos 210 grammes dans leur habitat naturel. En captivité ils pèsent un peu plus.
Leur corps porte une fourrure de couleur variant entre le gris rougeâtre clair et le brun rougeâtre foncé. La croupe variant du gris clair au brun foncé. Le dessous de leur corps, ainsi que leurs mains et leur pieds sont blancs. Il a le visage blanc, les yeux brun clairs, chacun entouré d’une zone triangulaire brun foncé ou noire qui ressemblent à un masque et le museau noir. Leurs oreilles sont blanches et angulaires semblables à celles des chats.
Les mâles ont des glandes à sécrétion odoriférante sur l’intérieur de leurs poignées avec un ongle en forme d’éperon. Ils ont aussi ce type de glandes sur leur poitrine, juste au-dessus de la clavicule et près des aisselles. Ils ont d’autres glandes à sécrétion odoriférante ano-génitales dont les femelles ont aussi, qu’ils utilisent pour marquer le territoire.
Ce type de lémur est plus terrestre de tous les lémurs. Il se déplace en marchant ou en courant de façon quadrupède en tenant sa queue presque complètement à la verticale, avec l’extrémité de la queue recourbée loin du corps et formant un point d’interrogation.
Cette espèce est hautement sociale. Ils vivent dans des groupes de jusqu’à trente individus et dans lesquels les femelles sont dominantes sur les mâles. Ces animaux se maintiennent actifs exclusivement Durant les heures avec la lumière du jour, ils dorment sur/dans les branches des arbres et pour conserver la chaleur et pour renforcer les liens sociaux, chaque nuit les individus se serrent les uns contre les autres en dormant.
Lors d’une journée normale pour eux, environ 33% du temps est passé au sol, le reste dans les arbres. La longueur moyenne de leur déplacement quotidien est à peu près un kilomètre et un groupe utilise la même partie du territoire pendant trois ou quatre jours avant de se déplacer à un autre endroit. Ils aiment se réchauffer au soleil. Ils s’assoient tout droit sur leurs hanches exposant directement le dessous de leur corps à la lumière du soleil.
Madagascar est une île de 1650 kilomètres de long, divisée par une chaîne de montagnes qui divisent l’île en deux parties lesquelles ont des végétations distinctes. Le sud-ouest de Madagascar est sujet à des sécheresses périodiques. Depuis l’ouest jusqu’à l’est le niveau de précipitations augmente et la végétation devient plus luxuriante.
En raison de l’environnement fortement saisonnier dans lequel les lémurs catta vivent, ils doivent exploiter une grande variété de sources alimentaires durant toute l’année.
Ils sont habituellement définis comme “omnivores opportunistes”. Ils mangent des fruits mûrs, des feuilles, des fleurs, des araignées, des chenilles, des cigales, des sauterelles, des oiseaux, des caméléons et aussi des monticules de termites situés au sol. Une des sources alimentaires la plus importante pour eux est le Tamarinier ou Tamarin. C’est un arbre de dix à vingt mètres de haut qui produit des fruits et des feuilles très nutritives en alternance au cours de l’année. Les tamarins peuvent fournir jusqu’à 50% de l’alimentation totale des lémurs catta pendant certaines périodes de l’année.
Dans les régions les plus sèches de leur habitat, la disponibilité en eau est un problème potentiellement sérieux. Les lémurs peuvent obtenir de l’eau grâce aux plantes succulentes telles que l’aloès et le figuier de Barbarie. Celui-ci est une espèce de plante de la famille des cactus qui produit un fruit comestible appelé figue de Barbarie. Les animaux obtiennent aussi de l’eau par la rosée (de la nuit) et par l’eau qui s’accumule dans les trous des arbres.
Dans leur état naturel ils sont aujourd’hui menacés de disparition en raison de la destruction par les hommes de leur habitat naturel. Ils vivent entre 16 et 19 ans dans leur habitat naturel et en captivité la durée de vie atteint 27 ans. Ils sont très appréciés dans les zoos du monde entier vu qu’ils se reproduisent très bien en captivité.
- Exposé sur les rites et les festivités fait par Laura De la Barrera Díaz, élève de 2e année du Niveau Intermédiaire.
Il y a une grande variété de rites et de festivités à Madagascar. En rapport au sujet qu’on a commenté l’autre jour, à propos des tombeaux, je veux dire que même s´ils ont des rites différents, la majorité est liée aux festivités chrétiennes. 40% de la population est chrétienne. Ils ajoutent un composant nouveau, qui est l’importance des ancêtres. Ils croient que quand une personne est morte, elle devient un « ancêtre » qui va dominer le monde terrestre dès l’autre monde. Après une mort, ils font trois types de célébrations. En premier lieu, une célébration funéraire ; en second lieu, une exhumation, et pour finir, des sacrifices.
Pour la célébration, comme on a pu voir l’autre jour, ils préparent le corps comme une momie, le corps est visible pendant un temps, pour le conduire aux tombeaux. Dans quelques régions, les porteurs des tombes la bougent, en faisant une espèce de danse. Les sacrifices d’animaux sont une chose très commune. Un facteur relevant est la richesse de la famille du mort. Si le mort est riche, la cérémonie serait très élaborée.
Quant à la seconde l’exhumation, on peut penser que ce n’est pas très agréable, mais ils la célèbrent comme un motif de joie. La cérémonie est consacrée aux ancêtres. Le mythe dit que l’ancêtre a froid et a besoin de nouveaux vêtements. Les personnes en attendant font des blagues, quelquefois, ils les disent au mort. Ils vont en dansant en et chantant avec des instruments.
La figure de l’Ombasy est très importante. C’est la personne qui, avec des remèdes naturels, soigne des maladies et ce type de choses. Il y a un composant mystique: ils disent qu’ils peuvent établir un contact avec les ancêtres. Il y a un type d’Ombasy qui est craint par les gens, parce qu’ils pratiquent de la magie obscure.
D´autres us et coutumes particuliers, insolites à Madagascar
Le retournement des morts ou deuxième enterrement pour apaiser, vénérer les ancêtres : qui consiste à recouvrir le défunt d´un nouveau suaire. Le caveau familial est ouvert.
Rite de passage de la circoncision pour acquérir la virilité: Chez les Betsimisaraka du sud, la circoncision se pratique en organisant quinze jours de fête, où l'on invite toute la région, pour de grands festins. Et en pays Sihanaka, on ne peut circoncire les jeunes garçons, ni perforer les oreilles de petites filles avant de les avoir fait passer sur la tête d'un boeuf comme le veut la coutume.
Le Tsaboraha : Chez les Betsimisaraka du Nord, lorsqu'une tombe se trouve au milieu d'une vaste terre arable, la famille héritière demande la bénédiction, voire la permission des défunts, afin de pouvoir cultiver autour. La famille organise des réjouissances et des banquets, en tuant 3 à 6 boeufs.
Le Fitampoha : on procède à l'immersion des reliques de tous les rois de la dynastie dans le fleuve Tsribihina en présence des femmes en transe, habitées par ces mêmes rois.
Le Tonitany : Tous les trois ans, à Belavenoka (province de Tuléar), cérémonie du bain des reliques royales dans du miel. C'est une occasion de souhaiter la prospérité pour les êtres humains. La fête dure trois jours.
Le sikkidy: La divination sikidy consiste à disposer sur le sol des graines de fano (une sorte d'acacia), sous la forme d'un tableau, dans le but de lire la destinée à travers certaines configurations de graines qui apparaissent dans ce tableau.
- Exposé sur les Mikea, peuple farouche loin de toute civilisation, fait par Mª Elena Tijerín Rodríguez, élève de 2e année du Niveau Intermédiaire.
Les Mikea, le peuple de la forêt est un groupe de chasseurs–cueilleurs, un peuple imaginaire dont la survie reste un mystère. Un "babo", tubercule miraculeux, une igname sauvage qui remplace l´eau, maintient en vie ce peuple. Et tout en ayant son dialecte, sa propre culture..., cette ethnie n'est pas répertoriée.
Au début du 20e siècle, les Mikea se sont réfugiés dans la forêt pour fuir les exactions commises par les colons français. Depuis, cette peur ne s'est pas dissipée. Ils craignent qu´on vienne pour les massacrer.
- Présentation du Festival Donia de Nosy Be faite par Pilar Sánchez Bayán, élève de 2e année du Niveau Élémentaire:
- Présentation de la Réserve des Tsingy de Bemaraha, l´une des 7 merveilles de Madagascar, paysage le plus spectaculaire et incroyable de la Grande Île, faite par Mª Dolores Antúnez Álvarez, élève de 2e année du Niveau Élémentaire.
- Exposé des tombes de Madagascar fait par Ignacia Casado Robles, élève de 2e année du Niveau Élémentaire.
LES TOMBES DE MADAGASCAR
1º.- Où se trouve Madagascar?. Parler de ce lieu dans le monde.
2º.- Expliquer pourquoi les Malgaches vouent un culte particulier a leurs morts.
3º.- Un peu d´histoire des dolmens malgaches.
4º.- Décrire les tombeaux plus décorés.
“Les morts ne sont vraiment morts que lorsque les vivants les ont oubliés.”
Madagascar est un pays insulaire, la République
de Madagascar, située dans la partie occidentale de l´Océan Indien, séparée de
l´Afrique par le canal du Mozambique, large 415 km., sa capitale est
Antananaribo, les langues officielles sont le français et le malgache, la
monnaie est l´Ariary et diverses autres monnaies, la superficie totale est de
587.044 km2. La population: 22.281.844
habitants.
À Madagascar ne manquent pas les témoignages
pour illustrer le culte des morts. Ici les tombeaux sont souvent très somptueux,
pour certains ils sont plus beaux et plus richement décorés que les maisons
d´habitation des vivants, c´est pour ça que les Malgaches vouent un culte
particulier à leurs morts.
Il existe à Madagascar un mégalithisme semblable
aux dolmens et menhirs de l´Europe atlantique.
Au XVIIIe et XIXe siècle dans le centre de l´île, en Imerina
furent construits des monuments à sépultures collectives familiales,
comparables aux tombes mégalithiques du Néolithique moyen de l´ouest de la
France, dont les dalles de couverture peuvent atteindre 25 m. de superficie pour un
poids d´une trentaine de tonnes.
Cet intérêt exceptionnel des dolmens malgaches
est double pour l´existence de nombreuses pierres dressées qui peuvent
atteindre jusqu´à 8 m.
de hauteur.
Certaines présomptions sont en faveur d´une
origine indonésienne du Mégalithisme malgache, il semblerait que cette nouvelle
mode soit le fait de la volonté d´un roi merina voulant donner plus de cohésion
à son peuple.
Les tombeaux érigés le long de la célèbre nationale
7 Malgache est pleine de scènes de la vie, de leurs passions ou de tout
simplement ce que le défunt aurait voulu être, ces tombeaux sont les plus
décorés de Madagascar.
- Présentation intitulée "Photographes, à vos appareils !" nous ayant servi à retracer un séjour à Madagascar.
Et pour finir un conseil:
Dicton malgache: “Mita be tsy lanin´ng mamba”
“Si l´on est nombreux pour traverser (la rivière), on n´est pas mangé par les caïmans.”
Bravo à toutes et à tous pour votre grande participation et votre bel enthousiasme durant cette Deuxième Semaine de la Francophonie! Et rendez-vous à la prochaine Semaine de la Francophonie : le Mali!
