L’expulsion controversée de Leonarda Dibrani et de sa famille est «conforme à la réglementation en vigueur», mais les forces de l’ordre «n’ont pas fait preuve du discernement nécessaire» en prenant en charge la collégienne lors d’une sortie scolaire, conclut le rapport de l’enquête administrative.
Près des deux tiers des Français sont opposés à une éventuelle annulation de l’expulsion de Leonarda et de sa famille et au retour de la famille en France, selon un sondage BVA publié samedi par Le Parisien/Aujourd’hui en France
Source : LIBÉRATION - 19 OCTOBRE 2013
Des milliers de lycéens parisiens ont rebattu le pavé pour soutenir Léonarda et Khatchik, expulsés au Kosovo et en Arménie. Dans un certain désordre.
Source : LIBÉRATION - 18 OCTOBRE 2013
Expulsion de Léonarda, ce qui s'est passé
Les Dibrani, roms kosovars, sont rentrés irrégulièrement en France le 26 janvier 2009. Ils demandent l'asile mais, comme pour de nombreux postulants, leur situation relève davantage de l'immigration économique que de l'immigration politique. Il faut cependant deux ans pour que l'Office français pour les réfugiés et les apatrides (Ofpra), puis la Cour nationale du droit d'asile (Cnda) — l'instance d'appel — rejettent leur demande. La famille dépose une demande de réexamen, qui est rejetée. Deux mois supplémentaires se sont écoulés.
Le 31 janvier 2011, une première Obligation de quitter le territoire français (OQTF) leur est signifiée. Toutefois, comme c'est très souvent le cas, la mesure n'est pas exécutée, notamment en raison de la scolarisation des enfants. Les Dibrani forment néanmoins un recours contre l'OQTF, examinée et confirmée par le tribunal administratif fin janvier 2012. Nouveau recours, avant que la cour administrative d'appel confirme à nouveau la mesure d'éloignement fin février 2013.
Contrôle d´identité
Cette voie pour rester en France s'étant refermée, la famille Dibrani demande une régularisation au titre de la circulaire Valls du 28 novembre 2012 sur «l'admission exceptionnelle au séjour des étrangers en situation irrégulière». Refus. En effet, rentrés en France en janvier 2009, ils n'auraient répondu au critère de cinq ans de présence que début 2014. Ils remplissaient en revanche l'autre critère des trois ans de scolarisation des enfants.
Alors qu'ils attendent ce début 2014 pour espérer être régularisés, le père de famille est arrêté lors d'un contrôle d'identité à Colmar. C'est la façon la plus fréquente pour les sans-papiers d'être repérés. Il est placé en centre de rétention administrative. Sa famille est assignée à résidence dans un centre d'hébergement à Levier (Doubs), en raison de la circulaire Valls du 6 juillet 2012 qui a interdit le placement en rétention des familles avec enfants.
Deux mois se passent jusqu'aux décisions d'expulsion : le 8 octobre le père est éloigné vers le Kosovo. La procédure concernant le reste de sa famille est prévue pour le 9.
Source : LIBÉRATION - 16 OCTOBRE 2013
Faut-il proscrire plus explicitement toute intervention dans les espaces et le temps scolaires et périscolaires?
Doit-on proposer le tapis rouge à Leonarda ?
Faudrait-il mettre un point final à l’affaire Leonarda dont la famille n’a selon la présidente du Front national «évidemment rien à faire en France» ?
La politique migratoire devrait-elle appliquée avec fermeté et humanité ?
Faudrait-il régulariser toutes les familles dont les enfants sont scolarisés ?
Est-il ridicule de proposer juste à Leonarda de rentrer en France pour finir ses études chez une famille d´accueil ?
Ce débat vous est ouvert à tous. Réagissez au débat sur la politique migratoire de la France !
D'après moi la loi est est la loi, mais je laisserais Leonarda avec une famille d'accueil pour finir ses études
RépondreSupprimerAle.
C´est évidant que l' application de la loi, parfois, resemble être injuste, cependant, soit la France soit n' importe quel pays, l' acceptation des inmigrantes selon leurs regles . Etant donne la situation international et les courants d`inmigrantes qui essaient d' arriver a Europe, nous devons avoir des lois très claires et très aguiles, soyez pour les aceptter o bient pour les expulser. Jose Maria Vazquez
RépondreSupprimer