Le roi du roman de gare érotico géopolitique Gérard de Villiers, créateur de la série policière et littéraire SAS, est mort.
Le roi du best-seller, de ces très populaires romans d´espionnage (12 millions d´exemplaires traduits en 10 langues) est décédé le jeudi 31 octobre à Paris à l´âge de 83 ans. Il venait tout juste de publier son 200e SAS, La vengeance du Kremlin.
La reconnaissance est venue de la presse étrangère
En fin janvier, le New York Times " l´avait consacré comme l´auteur de romans d´espionnage qui en savait trop" dans un long portrait élogieux. Après ce sera le tour au magazine Le Monde qui lui rendra les honneurs.
Ce sulfureux auteur n´a jamais eu la prétention d'être un auteur littéraire. Il se considérait comme un conteur qui écrit pour distraire des gens qui s´ennuient dans des boulots qu´ils n´aiment pas.
L'addiction de près de 300.000 lecteurs par ouvrage depuis 1965 pour ce monstre de l´édition française
Quatre romans annuels : des fictions fondées sur des faits. C´est le maître du "roman-quête" : trois semaines d'enquête sur le terrain ; un mois pour l'écriture («sans nègre»), tapée à l'IBM à marguerite et relue par deux ou trois éditeurs.
Le piment érotique
À part ses fameuses scènes de sexe très caricaturales et ses couvertures - la photo d'une jeune femme à la poitrine avantageuse portant un pistolet ou un fusil d'assaut - , ce sont des histoires passionnantes, parfois visionnaires ( Sadate, Damas, Benghazi), des superbes histoires d'espionnage avec beaucoup de rebondissements.
Voici la couverture de SAS à Istanbul, le premier de la collection de ses polars et celle de La vengeance du Kremlin, le dernier.
Pour en savoir plus : Lisez Gérard de Villiers, itinéraire d´un réac d´Ariane Chemin.
Sincères et profondes condoléances à sa famille, à ses proches et à ses amis.
Gérard, on vous souhaite un bon voyage.
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