Voici un bel hommage pour fêter le centenaire de la mort de ce peintre, graveur, sculpteur et photographe, naturaliste et impressionniste français à travers sa « Petite Danseuse » dérangeante, évoquant la prostitution dans le milieu des petites danseuses.
Marie van Goethem, le modèle de Degas pour sa «Petite Danseuse », avait quatorze ans. Issue de milieu modeste, une petite fille sur scène, mais qui aussi, en coulisse, était attendue par certains grands bourgeois, révélant ainsi la cruauté de ce monde.
La «Petite Danseuse » d´un mètre, une statue de cire, mais vêtue d’un vrai tutu, de vrais chaussons et d’un vrai ruban noué dans de vrais cheveux, montrant ainsi l´obsession de Degas à saisir la réalité de son temps. Les yeux mi-clos de cette «Petite Danseuse », son air absent, nonchalant, ou méprisant, aux allures vicieuses, incarnaient une figure de la perversion. Un vrai scandale à l´époque lorsqu´elle fut présentée dans une cage de verre à la 6e exposition impressionniste de 1881. Degas la rapportera chez lui et quasi plus personne ne la verra pendant plus de trente ans. Ce n’est qu’après le décès du peintre, en 1917, qu´on la récupérera parmi d’autres statuettes de cire et l´on en tirera 22 bronzes, aujourd’hui se trouvant exposés dans les musées de Washington, Copenhague ou Paris.
A savoir : l´originale en cire se trouve à la National Gallery de Washington.
Degas avait-il voulu avec sa statuette choquer la société en provoquant la réflexion?
Sachez aussi que Degas est célèbre pour ses tableaux de danseuses et de chevaux. Il est aussi le peintre des chanteuses, des blanchisseuses... Et que Rodin est mort aussi en 1917.
Attention, à ne pas manquer!
Le musée d'Orsay, à Paris, lui rend hommage en ayant installé une exposition rétrospective de son œuvre prenant l´angle de sa longue amitié avec l´écrivain, penseur, philosophe et poète Paul Valéry.
Ça ne sera pas ni la première ni la dernière...; ces situations où on voit les femmes dégradées dans sa condition et devenues en simples objets sexuels existent et existiront toujours, telles qu´une mauvaise prédestination nouée dans leurs âmes...comme si la beauté à laquelle la femme est associée ne pourrait pas être admirée sans se profaner...
RépondreSupprimerJe rends mon petit hommage à cet homme qui a voulou affronter la société, cette société puritaine et hypocrisie, qui cacha pendant treinte ans ce temoin de son péché, avec sa propre vérité...ne soit pas qu´elle s´oublie de droits de la femme, si voilés, à leur intégrité morale et à leur liberté sexuelle...
Bravo pour ce temoin du péché...
Bon soir...
Je pense que dans l'esprit des génies, personne ne sait ce qui se passe
SupprimerDans cette société politiquement correcte il y a quelques sujets qui sont incommodes et dont il faut garder un grand silence, un assourdissant silence, malgré qu’ils sont là, dans la rue, dans chaque square, dans chaque pas que nous donnons. Il semble que c’est mieux ignorer la réalité que faire face aux problèmes, en attendant qu’ils seuls disparaissent.
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