Ces terres dans la Loire-Atlantique, une fois libérées, pourront-elles être louées comme par le passé, il y a plus de vingt ans, dans le cas où ces squatteurs expulsés n´auraient pas le culot de rebâtir ce qui a été rasé ?
Ces individus essaieront-il de continuer à s'enraciner sur ces lieux pour y vivre modestement d'amour et d'eau fraîche ?
D´après vous, qu’est-ce qui va les empêcher de revenir une fois les forces de l’ordre parties ?
Verrons-nous à nouveau dans ces parages une des scènes du vendredi 26 janvier 2018 où ces squatteurs avaient accueilli Nicole Klein, la préfète de la région Pays de la Loire, encagoulés et montrant leurs fesses ?
Et l´abandon de la construction de l'aéroport sera-t-il vraiment bien maintenu?
Voici ci-dessous un tout petit aperçu de ce qui s´est passé :
Vaste opération de grande ampleur de démantèlement de zones illégales et d’évacuation; Déploiement de 2 500 gendarmes et CRS ; Lancement de projectiles, de gaz lacrymogènes, tirs de grenades assourdissantes ; Grosse poignée d´irréductibles activistes écologistes et anarchistes qui ne veulent pas déguerpir de cette friche sur le site de Notre-Dame-des-Landes ; Eclatement de heurts; Catapultes de pierres ; Jets de pavés, de cocktails Molotov, de boue; Plusieurs centaines de zadistes massés derrière des barricades, armés de boucliers artisanaux ; Des tracteurs, des meules de foin et des poteaux électriques barrant la route ; Quatre terribles jours de déferlement de gros violents affrontements; Les forces de l'ordre attaquées ; Des gendarmes blessés ; Des personnes placées en garde à vue ; Démolition d´installations ; Destruction de projets agricoles ; Des opérations de nettoyage, de déblaiement de la ZAD ("Zone à défendre") c´est à dire de cette "Zone de non droit".
Pour finir et pour faire en sorte que vous puissiez mieux comprendre ce dégagement non pacifique, cette opération militaire d’envergure, sachez que l'État français avait signé un contrat il y a huit ans pour la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qu´il devra alors verser une indemnité car cet abandon s´est produit le 17 janvier 2018. Cependant, malgré l’abandon de l’ex-projet d’aéroport sur ce site en janvier, les quelque 250 militants ont continué à occuper cette zone (la ZAD). Par ailleurs, ces squatteurs n´ont pas voulu régulariser leur situation en déclarant de nouveaux projets agricoles individuels vu que la quasi-totalité de ces zadistes préfèrent une gestion collective du territoire et la possibilité de mener des projets non agricoles. Sachez aussi que la loi, qui a été bafouée, a prévu les modalités de restitution de ces terres expropriées qui finalement ne seront pas utilisées pour ce projet public.
Comme toujurs, la lutte entre le pouvoir public et les intérêts particuliers n´ont pour résultat que le désordre et l´anarchie et dans ce cas, j´ai mal à me basculer d´un polo d´intérêts ou d´un autre...; d´une partie je regrette le détournement de fonds par l´État, en gaspillant une fortune investie sur une oeuvre qu´on ne va entamer jamais, ajouté aux fausses prommesses d´indemnitation qui n´y arriveront jamais...; d´autre partie, je refuse absolument les répresailles des personnes expulsés en répondant per la violence et l´éclatement de toutes sortes des dispositifs artisanaux...
RépondreSupprimerC´est pour ça que moi, en ayant marre de voir le manque de comprehénsion dans tous les niveaux, je voudrais me/vous poser ce question:
pour quand le dialogue comme instrument à resoudre les problèmes de toutes sortes, c´est à quand que nous devons attendre pour arriver à une possible convivialité pacifique...?
Bon soir
Depuis un certain temps il semblerait que toute forme d´activisme,si anarchique soit-elle, est valable. On se croirait au Far-West sur un territoire sans loi. Espérons ne pas en arriver au révolver. Si le but des squatteurs était celui de protester contre un projet jugé inutile, à quoi bon sont-ils restés sur le terrain une fois l´ojectif atteint au mois de janvier? Est-ce tout simplement la bagarre pour la bagarre, l´occupation pour
RépondreSupprimerl´occupation, l´anarchie pour l´anarchie de façon gratuite? Dans de telles circonstances,le dialogue devient impossible et on a plutôt l´impression que leurs revendications ne sont qu´un simple mirage, un discours vide de contenu.
L’emploi de la force par l’autorité (c’est-à-dire, par qui a son usage permis pour sauver l’ordre public) quelques fois est l’unique manière de dialogue avec quelques-uns. Je suis désolé, je regrette la violence, mais je suis pour la convivialité, la propriété privée, la liberté, l’usage sociale des biens…, et ces formes de vie anarchistes ne sont pas aimées pour la majorité de la société.
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