Depuis le mois de mars, des centaines d'étudiants s'opposent à la loi Orientation et Réussite (ORE) et la sélection qu'elle induit : les lycéens qui voudront entrer en licence devront remplir certains "attendus". Par exemple, pour accéder à la filière Histoire, ils devront avoir le bon niveau dans au moins une langue étrangère, la curiosité intellectuelle ou l'intérêt pour la démarche scientifique. Des critères locaux pourront aussi être décidés par les universités elles-mêmes.
Pourquoi ces étudiants qui jouent à mai 68 refusent-ils le principe de la sélection et préfèrent-ils celui du tirage au sort instauré il y a plusieurs années? Et vous, seriez-vous pour ce système prenant en compte la capacité présumée des étudiants à réussir dans la filière ou le feriez-vous péter ? Quel serait le meilleur système pour faire en sorte qu'avec le baccalauréat, les bacheliers puissent avoir accès à la filière de leur choix à l'université ?
Pourquoi ces étudiants qui jouent à mai 68 refusent-ils le principe de la sélection et préfèrent-ils celui du tirage au sort instauré il y a plusieurs années? Et vous, seriez-vous pour ce système prenant en compte la capacité présumée des étudiants à réussir dans la filière ou le feriez-vous péter ? Quel serait le meilleur système pour faire en sorte qu'avec le baccalauréat, les bacheliers puissent avoir accès à la filière de leur choix à l'université ?
Voici ci-dessous le bilan de ce noyau de lutte à la fac voulant faire reculer le gouvernement et son plan étudiant.
Plusieurs sites universitaires pris en otage et à la suite verrouillés. Des tas de partiels annulés, ainsi que les cours en raison des blocages. Des examens qui devront être reportés pour permettre à tous les étudiants de les passer dans de bonnes conditions. Dégradation du matériel pédagogique, sabotage des mesures de sécurité, système informatique abîmé, portes détruites, serrures détériorées, mobiliers cassés, câbles arrachés, saccage des amphis, murs et cloisons couverts de graffitis, façades taguées, déjections, etc. Des présidents d'universités ayant appelé à l'intervention des forces de l'ordre afin de faire évacuer les amphithéâtres et les campus occupés.
Total : un coût des dégradations commises lors des semaines d'occupation des sites universitaires s'élevant à plusieurs centaines de milliers d'euros.
Sachez aussi que très peu de lycéens se sont mobilisés même s´ils sont les principaux concernés. Et ce sont par contre les jeunes qui ont connu la sélection et qui ne souhaitent pas que ces pratiques s'étendent à l'ensemble des universités, ceux qui se sont mobilisés en solidarité envers les autres étudiants et les futurs bacheliers.
Voici ci-dessous leurs autres revendications :
L'ouverture de places supplémentaires à l'université pour les 28 000 étudiants supplémentaires que l´on attend à la rentrée 2018 ; la mise en place de licences pluridisciplinaires pour permettre une orientation et une spécialisation progressive des étudiants; un investissement budgétaire pour garantir des embauches d'enseignants-chercheurs afin d'encadrer les étudiants, mais aussi pour rénover les bâtiments et garantir de bonnes conditions d'études.
Source de la photo: Christophe Simon / AFP
Le droit de l´enseignement supérieur devrait être garanti pour tous les étudiants ayant obtenu leur BAC mais, vu le nombre sans cesse croissant d´élèves qui souhaitent accéder à
RépondreSupprimerl´université, il est certain que le problème doit être résolu d´une façon ou d´une autre pour ne pas vouer les candidats à l´exclusion et à l´échec de leur promotion dans la vie.
Tous les moyens devraient être adoptés pour leur fournir l´encadrement nécessaire: augmentation des places disponibles, du nombre d´enseignants, création de nouvelles universités, etc, dans le but de donner à tous leur opportunité. Or, le projet est d´une telle envergure et demande un tel investissement qu´il est certain que pour l´instant, une sélection s´impose. Face à ces énormes difficultés, opter pour la violence et la destruction n´est pas la meilleure façon de réagir et leur fait plutôt tort en les assimilant à des bandes de délinquants.
Le dialogue simpose.
Aussi que mes camarades Marie Angèle et Anne Marie, je suis du côté du dialogue constructif et pas pour la violence, rejetant absolument tous ces exemples qu´on nous a donnés dont les jeuns bacheliers ont voulu faire imposer leurs raisons...
RépondreSupprimerD´ailleurs, je suis convencue qu´à nos jours il y a une demande d´études universitaires qui n´est ni normal ni fournie aux éxigeances du marché de travail manqueant néanmois d´une offre de cours de formation en métiers telles que la mécanique, l´électricité...; à mon avis le futur professionel et laboral de notre société deviendrait plus prospère en rapportant plus de professionels et pas de "diplômés" et celle-ci est une tâche appartenant aux parents, éducateurs et conseillers...
Merci...
Les étudiants qui ont motivations (personnelles, professionnelles…, quelle que soit) dans son élection des études font un cours exigeant, ils permettront connaître avec profondeur la matière et auront presque toutes les possibilités de réussir les disciplines. Et ce qui est très important, leurs options de trouver un travail plus tard seront plus hauts. L’investissement à l’éducation toujours est souhaitable, mais aussi il faut dire les quantités d’argent gaspillé pour élèves qui n’arrivent jamais à la fin de leurs études.
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