Une musique prônant la violence ?
Une mauvaise influence pour les enfants maliens pouvant les inciter à la violence et semer la délinquance juvénile ?
C´est à vous de le juger en regardant le vidéo clip "Siriké Djo".
Le rappeur Iba Montana, connu pour ses clips dans les quartiers pauvres de la capitale malienne, Bamako, dans ce clip "Siriké Djo", il exhibe fièrement une arme blanche, une machette. Le rappeur explique qu'il protège son quartier et que personne ne pourra l'atteindre, en montrant sa machette. Il ne craint personne. On peut aussi y voir des adolescents fumant du cannabis.
Ce rappeur cherche ainsi à dénoncer ce qu’il se passe dans les ghettos de Bamako où 80 % des enfants se promènent avec des couteaux et d’autres armes pour semer la terreur.
Sachez que depuis le 10 janvier, Adjama Berete, le maire de la commune IV de Bamako où a été tourné le clip "Siriké Djo", a interdit tout tournage des clips du rappeur dans sa commune. Il paraît que des vidéos et des photos montrant des enfants, de jeunes délinquants incarnant la perdition culturelle du Mali et imitant le rappeur, en maniant couteaux et machettes, circulent sur les réseaux sociaux.
L´Etat malien devrait-il censurer ce rappeur ? Devrait-on lui en vouloir pour contribuer d´une certaine façon à la décadence des valeurs sociétales maliennes ? Ou devrait-on le laisser crier haut et fort ce qui est d´après lui la réalité dans toutes les grandes villes du Mali ?
Ce vidéo clip est un mauvais exemple pour la jeunesse malienne et pour toute l´Afrique.
RépondreSupprimerCette vulgaire et scandaleuse chanson incite aux jeunes à la violence, à la délinquance et à la consommation des stupéfiants. Sans aucune doute, je considère que cela devrait être sévèrement sanctionné.
Impossible de croire qu´il soit un pays où tout est permis. Je suis terriblement indignée contre
l´indifférence que la société et les autorités politiques ont montré envers les bêtisses du jeune Iba Montana.
Ça peut être la réalité de toutes les grandes villes du Mali ou encore d´autres pays de part le monde, non seulement en Afrique, mais de là à le faire en exhibant une machette ainsi que la consommation de drogues en public, ne peut mériter que la censure des autorités.
RépondreSupprimerIl existe sûrement d´autres moyens bien plus édifiants pour sermonner la jeunesse et lui faire prendre conscience de la dérive des moeurs et des traditions léguées par leurs aînés qui semble contagier en ce moment les adolescents.
Au nom d´une soi-disante dénonciation de la réalité de la délinquance qui sévit dans certaines zones , ce jeune malien ne peut s´ériger de cette façon en défenseur de son quartier pour entraîner derrière lui des centaines d´imitateurs et d´adeptes.
C´est honteux et déprimant voir cette image de la jeunesse, d´autant plus que celle-ci doit être la même dont leurs mains sera l´avenir de notre société...; comme disent Marie Angèle et Anne Marie, sûrement ces pratiques de consumer des drogues, de montrer les instruments de la violence, etc, elles ne sont pas patrimoine de Mali mais c´est précisément pour ça qu´on ne doit pas abaisser la garde, pas seulement dans l´Afrique où la pauvreté paraître malheureusement s´emparer de presque la totalité de la population mais dans notre fière société occidentale, si sûre de son progrès et de sa richesse...; il ne faut que regarder la télévision pour s´appercevoir de l´élevé taux de violence manifesté par toutes sortes de programmes "adaptés" aux jeunes âgés moins de seize ans...
RépondreSupprimerBref, tel que j ai dit d´autres fois: faisons attention à l´éducation des jeunes...; ´ça profitera à l´avenir...et bien sûr au présent...
Le problème, selon moi, n’est pas le vidéo, la chanson proteste ou que M. Santana exhibe fièrement une arme blanche, une machette. Pour moi, ce qu’est extrêmement frappant est la réalité d’une société vicieuse et corrompue laquelle nous ne voulons pas voir, qui détruit leurs jeunes tandis que nous regardons par un autre côté. Malgré qu’elle ne nous soit pas agréable, elle est là, et il faut travailler tous ensemble pour la combattre. La solution n’est pas nier la réalité.
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