La SNCF, une entreprise publique, ayant bafoué les lois.
Ces « indigènes du rail » que la France avait fait venir du Maghreb et qui sont aujourd’hui retraités, n´ayant pas bénéficié du statut plus avantageux des cheminots, réservé aux ressortissants européens, âgés de moins de 30 ans à l’embauche, ont demandé réparation : 628 millions d’euros pour différents préjudices (carrière, retraite, formation, accès aux soins, santé, etc.). Ces ex-cheminots marocains ou d'origine marocaine (Certains d´entre eux ont été naturalisés.) ont aussi obtenu en plus des dommages et intérêts pour préjudice moral.
Ces « Chibanis » dont le montant de la retraite est inférieur à celui de ses collègues français (A savoir : leurs pensions sont en moyenne trois fois moins importantes.), ont été embauchés entre 1970 et 1983 majoritairement comme contractuels par cette compagnie ferroviaire.
Il est aussi important de savoir que la convention signée entre la France et le Maroc, prévoyait une égalité de traitement entre salariés français et marocains. Cependant les travailleurs français ont évolué professionnellement et leurs salaires ont été plus importants. En plus, ces « déclassés de la SNCF » ont eu surtout droit aux postes les plus dévalorisés, les moins bien payés.
Cette décision de la Cour d'appel réussira-t-elle à lever les barrières de la nationalité et de l'âge pour prétendre au statut de cheminot?
Et qui va payer puisque la SNCF n'a peut-être pas assez d'argent pour entretenir correctement les voies ferrées ?
Quoi qu´il en soit, il était temps que justice soit faite et mieux vaut tard que jamais !
Des "Chibanis", anciens travailleurs marocains de la SNCF, le 15 mai 2017, lors d'une audience de la cour d'appel de Paris. (SYLVIE HUSSON / AFP)
Liberté, Égalité, Fraternité ! Ces fondements de la République Française que l´on a voulu globaliser comme paradigme du savoir vivre planétaire, ne sont-ils pas applicables à
RépondreSupprimerl´intérieur du pays? Comment accepter qu´en réalisant le même travail, certains ouvriers aient à subir une discrimination salariale à cause de leurs origines se voyant relayés à des besognes mineures sans possibilité de promotion réservée uniquement aux français de souche? Et ce, d´autant plus grave puisque c´est une entreprise d´état qui pratique ces inégalités.
Chibanis, Harkis et tant d´autres, bravo pour vos revendications !
Il faut qu´on fasse de la justice en tout moment mais surtout ces situations telles que celles de ci-dessus sont doublement honteux dû au facteur aggravant de la discrimination raciale, épidémie hélas trop étendue malgré les discours moralistes et les politiques anti-discrimination avec lesquels les haut-parleurs de tour nous ennuient depuis leurs podiums...c´est-à-dire, que malheureusement dans le domain politique et gouvernementel de pas mal de pays,il maîtrisse un principe pharisaïque: "faitez-vous ce que je vous dis mais pas ce que j´en fais..."
RépondreSupprimerComme disent Anne Marie et Marie Angèle: BRAVO POUR VOS REVENDICATIONS..., CHIBANIS, HARKIS, PLUS D´AUTRES...NE TAISEZ-VOUS JAMAIS...!
Malgré les ans, les situations sont toujours les mêmes. Quelques-uns en profitant de quelques-autres. N’importe quoi, n’importe qui…, la réalité des choses est comme je peux me profiter et faire plus fortune en trompant aux autres.
RépondreSupprimerCependant, la justice est réelle, en retard, mais lentement elle arrive et elle met les points sur les i.