14 mai 2017

Les professionnels plagistes en Méditerranée pestent de nouveau contre le décret plage du 26 mai 2006, voulu par le ministère de l'Environnement, réglementant les conditions d’installation sur les plages


Ils réclament la réforme du décret plage pour sauver leur économie ! 
Ils remontent à l´assaut en interpellant le futur gouvernement ! 
Une réglementation dont les lourdes conséquences attisent les tensions, 
en particulier sur la Côte d’Azur ! 

D´après le décret :
- 80% de la longueur du rivage et de la surface de chaque plage naturelle doit rester sans installation (50% pour les plages artificielles) afin que chacun puisse en profiter librement.
- Les plagistes doivent démonter leurs installations en dehors d'une période d'exploitation qui ne peut excéder six mois par an.
- Les constructions en « dur » bâties en bord de mer avant 1986 doivent, quant à elles, être démolies.

Un décret plage qui éliminerait des tas d´emplois de paillotes.
Un décret plage qui provoquerait des pertes en matelas.
Un décret plage qui menacerait la pérennité de nombreux restaurants de plage, déclenchant la disparition de certains d´entre eux.
Un décret plage qui  engendrerait un coût financier pour démonter les équipements des établissements,  trop lourd pour ces professionnels.

Les plagistes réussiront-ils à faire entendre leurs voix auprès du nouveau gouvernement ?
Comment concilier la protection de l’environnement et l´exploitation des restaurants de plage ?
Que pensez-vous de cette opération : «moins de béton et plus de places pour les serviettes», de cette reconquête du domaine public maritime ?


La guinguette La Petite Afrique, installée depuis une trentaine d'années à Villefranche-sur-Mer, a été démontée et évacuée pour respecter le décret plage de 2006. 
Photo de LP/MATTHIAS GALANTE

2 commentaires:

  1. Je suis pour ce décret en partie, il me semble absolument opportun de détruire les constructions ancrées au sol du fait que dans un grand nombre d´occasions celles-ci rompent la beauté du milieu même ils causent des gênes aux usagers.
    D´autre part je comprends le mécontentement de ceux qui ont exploité leurs guinguettes ou restaurants pendant longtemps de façon légal et que du jour au lendemain ils se sont retrouvés face à un cadre illicite, c´est pourquoi je pense que le gouvernement devrait être plus flexible avec eux dans le sens où ils puissent continuer leur activité.

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  2. Je suis en peu étourdi, étant donné que je ne comprends pas très bien la polémique, puisque le Décret est du 26 mai 2006, c’est-à-dire, il fait plus de dix ans de sa promulgation, alors, le plus simple est que sa contestation a été amortie.
    Néanmoins, de mon point de vue il y a un peu de raison en chaque partie, au gouvernement, mais aussi aux professionnels plagistes. Il faudra faire possible les affaires des professionnel et la protection d’environnement. C’est le temps du dialogue.

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