Le Premier ministre, Manuel Valls, un habitué des polémiques sémantiques, dans le discours qu'il a prononcé à l'occasion de ses voeux à la presse, le mardi 20 janvier, s'est attardé sur les maux qui rongent notre pays et il a dit qu´il existe "un apartheid territorial, social, ethnique" en France pour parler de l’échec des politiques d'intégration.
Croyez-vous que parler d'apartheid pour qualifier les inégalités de la société française est déplacé, surtout quand on est Premier ministre?
Est-ce un propos courageux?
A-t-il raison de parler d´apartheid à propos des banlieues? Ce mot est inadéquat, trop fort, un peu excessif?
Aurait-il dû parler d´un sentiment d’apartheid parmi les populations marginalisées?
Croyez-vous qu´en France prévaut le régime de l'apartheid?
A savoir:
Apartheid est un mot qui signifie séparation. Il désigne la politique systématique de discrimination raciale qui a eu cours en Afrique du Sud de 1948 à février 1991.
Manuel Valls avait déjà utilisé le terme "apartheid" en 2005, dans un livre d'entretiens. Ainsi qu'en 2009, après avoir fait scandale en lâchant cette phrase devant une caméra de télévision : "Belle image de la ville d'Evry. Tu me mets quelques Blancs, quelques White, quelques Blancos !" Le député de l'Essonne qu'il était alors s'était justifié en ces termes : "On a besoin d'un mélange. Ce qui a tué une partie de la République, c'est évidemment la ghettoïsation, la ségrégation territoriale, sociale, ethnique, qui sont une réalité. Un véritable apartheid s'est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme ça a été le cas en 2005, à l'occasion des émeutes de banlieues". Mais mardi, c'est la première fois qu'il en parlait en tant que chef du gouvernement.
M. Valls, petit fils d’immigré espagnol, qui est devenu Premier ministre et qui considère que l'intégration ne fonctionne pas.
La politique de l´Appartheid a été très dure dans plusieurs pays...pas seulement en France...;même aussi dans le continent américain...;alors ce mots a une charge très explosive pour tous mais le fait de que ce ministre l´ait employé pourra nous fait penser...peut-être, malgré les politiques en faveur de l´integration des gens de couleur dans une société "de blancs",il reste quelque chose que ne fonctionne pas...
RépondreSupprimerIl y a un mois nous voyons par la télé comment plusieurs personnes de race noire étaient tués à cause des coups de feu des policiers, dans plusieurs pays et en différents jours...alors...peut-on parler de la supervivance de ce grand monstre du racisme qui divise les personnes...? oui,je crois cela...!On peut donner à ce phénomène un autre nom plus moins..."gênant"pour quelques oreilles que ce de l´appartheid mais...c´est la même réalité: l´haine humaine...
À BAS LE RACISME!
*pardon...dans la seconde ligne du texte de là-haut, on doit dire: "a-t-une charge", et pas "a une charge"...
RépondreSupprimer*et dans la première ligne du second paragraphe, on doit dir "voyions", en imparfait, et pas "voyons"...merci...et bon soir...
L'emploi de quelques termes surmontées ne fait plus que focaliser l'attention sur une réalité concrète. C'est une manière de demander et focaliser l'attention. L'inmigration en France et les problèmes dérivés d'elle ont occupé de grands titulaires dans les médias, en étant sa cause la ghettoïsation, la ségrégation territoriale, sociale, ethnique.
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