Le prix Goncourt , le prix littéraire français le plus convoité, le Graal dans la carrière d'un écrivain, a été remis à "L´ordre du jour", un court roman de 160 pages, grinçant, secouant, saisissant, terrifiant, percutant ainsi que méga sidérant et hyper captivant, traitant de la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement du nazisme, des épisodes rarement évoqués dans nos si chers manuels d'histoire, en vue de mieux éclairer le processus de l'ascension, de la montée, de l´envol des nazis dans les années 1930, ainsi que les coulisses de l’Anschluss (l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne qui aura lieu en 1938, pour donner corps au rêve de grandeur du Fürher d'unifier les pays germanophones) et aussi dans le but de dépoussiérer et de disséquer la participation des grands industriels allemands à l’instauration du nazisme.
Saviez-vous qu´Opel avait aidé Hitler ? Sachez qu´il y a eu bien d´autres liens tissés entre les nazis et d´autres industriels : Gustav Krupp, le patron de Siemens, d’IG Farben, en leur fournissant le financement qu’ils réclamaient pour les élections et se mettant ainsi au service d’une politique totalitaire et génocidaire. A citer aussi Hugo BOSS, celui qui avait bel et bien dessiné les uniformes des SS.
Cet écrivain s'est aussi intéressé à la prise de la Bastille, à la conquête de l'Ouest ou à la Grande Guerre dans ses précédents ouvrages.
A remarquer :
"La disparition de Josef Mengele", ouvrage d´Olivier Guez, retraçant l'histoire vraie de la fuite en Amérique du Sud de Josef Mengele, un médecin tortionnaire du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz, un modèle des usines de la mort, qui a pu réussir à échapper à la justice, a été couronné par le prix Renaudot 2017.
Étant mort noyé sans être jugé et sans aucun remords, heureusement que cet auteur va certainement réussir à châtier, à punir ce sale type, ce criminel nazi par la langue.
La Seconde Guerre mondiale et le nazisme, sont-ils les sujets de prédilection des prix littéraires? Or, des abîmes morbides, des médiocrités ténébreuses, des horreurs atroces, des barbaries ignobles, des sauvageries macabres de notre époque à raconter, on n´en manque pas ! A quoi est due cette infernale obsession ? N´en êtes-vous pas saturés ?
Tant que nous n´aurons pas tiré toutes les leçons du XXe siècle, nous demeurerons embourbés dans cette si outrageuse époque, nous n´en sortirons pas et le nazisme continuera à être une actualité frappante, cinglante et une source inépuisable, imparable!
Toutefois, ce qui est sûr et certain c´est qu´il s´agit d´un livre qui recevra sans aucun doute les félicitations des profs d´histoire et des historiens.
Éric Vouilard n´a pas fait que ce que les livres d´histoire ont oublié: raconter la vraie histoire...; c´est aussi bien vrai que dommage qu´aujourd´hui ne cessent pas les histoires tragiques dans un monde qui paraît affolé mais, merci à personnes comme ces écrivains qui ont l´art et le courage d´en parler, on pourra connaître toute la réalité avec ses consequences...peut-être il y naîtra chez l´intérieur de quelqu´un un compromis, une voix de solidarité ou même de justice...
RépondreSupprimerD´autre part, parler d´autres choses c´est fermer les yeux à la réalite et devenir complice de l´injustice par omission...
Bref, bravo á ce jeune écrivain lauréat!
*pardon, dans la première ligne, il serait "Éric Vouilard n´a fait que..." merci
RépondreSupprimerFélicitations à Eric Vuillard pour avoir eu le courage de faire un peu de lumière sur cette question si épineuse qui,de nos jours, soixante dix ans plus tard, continue à garder bien des secrets. Ce qui est bien dommage, c´est que vu le temps passé, beaucoup de criminels de cette période barbare ont échappé à la justice alors que leurs victimes n´ont pas eu l´opportunité de se voir compensées pour toutes les exactions auxquelles elles ont été soumises.
RépondreSupprimerConnaître l’histoire, faire part d’elle à toute la société avec une ouvre, un roman, un bestseller… peut-être soit le mieux moyen d’arriver à tous. Les livres d’histoire, les défiances qu’aujourd’hui sont dans les citoyens, demandent de juges objectives et impartiales. Une voix autorisée, indépendant, sans préjugés politiques ou sociaux peut offrir une vision complète.
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