Afin de remédier à ce manque cruel de dons, la loi stipule à présent que tout défunt est automatiquement considéré comme donneur, sauf s'il a préalablement exprimé son désaccord en s'inscrivant en ligne sur le «Registre officiel des refus», mais aussi s´il a exprimé sa volonté par un écrit confié à ses proches, ou même de vive-voix.
Dans ce dernier cas, la famille devra retranscrire par écrit la conversation. Une autre nouveauté, c´est que les Français pourront désormais exprimer un refus partiel, pour certains organes ou certains tissus.
Cette mesure n'est toutefois pas totalement nouvelle vu qu´elle correspond à un amendement de la loi Caillavet (1976) sur les dons d'organes au nom de la solidarité nationale, qui mentionnait déjà que toute personne est présumée consentante à moins de s'y être opposée de son vivant. Nonobstant, le témoignage oral d'opposition permettait aux familles de refuser le don même si la personne était consentante.
A savoir :
Même si la loi autorise les prélèvements d´organes, de tissus, de cellules sans le consentement de la famille, il paraît que cela ne se fera pas en tenant compte que cela va à l'encontre de la déontologie des médecins, qui sont là pour accompagner les proches en plein émoi et désarroi à la suite d´un décès et non pour les accabler.
Pour les enfants mineurs, le don ne peut avoir lieu qu'à la condition que chacun des titulaires de l'autorité parentale y consente par écrit.
En 2015, en France, 553 patients sont morts alors qu'ils étaient en liste d'attente pour obtenir un nouvel organe.
Malgré le renforcement de ce principe du consentement présumé chez toute personne majeure, finalement peu de choses vont changer.
Toutefois, cette loi fera-t-elle que le don d'organes ne soit plus un sujet tabou ?
Faudrait-il plutôt faire l'inverse ? C´est à dire : dire de son vivant qu'on est d'accord.
Croyez-vous que celles et ceux qui n´utilisent pas Internet pourraient voir leur corps être pillé par l´Etat ?
Êtes-vous pour le don d'organes et de tissus, pour ce geste altruiste et citoyen ?
D'abord, c'est un premier pas à fin d'intensifier le don d'organes, donc d'éviter la mort des personnes si facile à sauver...
RépondreSupprimerIl faudra l'améliorer, bien sûr, mais c'est un bon point de départ!
Malheureusement la mort de quelqu’un aimé toujours, malgré son âge, est un fait douloureux. Lorsqu’en plus cette situation est présente à un court âge, la douleur est encore plus intense, plus incompressible, plus irrationnel. Même si dans ce moment-là il faut penser en aider aux autres, mais doit être une situation voulue et ne pas imposée pour l’État. Si le corps c’est à nous (c’est la tendance actuelle avec l’interruption volontaire de la grossesse, la gestation pour autrui…), nous devons exprimer notre volonté de donation, en sens positif, et non pas au contraire.
RépondreSupprimerIl s´agit d´un sujet terriblement difficile à dilucider vu qu´il exige bien des questions très épineuses à résoudre. En un premier temps, aucun état ne devrait s´octroyer le droit de décision sur le corps d´une personne de la même façon qu´il ne décide pas le vote de ses citoyens lors des éleccions.En deuxième lieu, seul l´interréssé, de son vivant, ou sa proche famille sont en disposition de décider ce don d´organes. Que se passeraît- il si en cas
RépondreSupprimerd´accident, et étant donné qu´il faut agir en toute rapidité,on prélevait des organes ou des cellules sur une personne qui serait atteinte de cancer sans qu´elle le sache elle- même. On transmettrait le cancer au receveur et à ce moment-là, qui en est le responsable ? L´ÉTAT ? .