Des profs en grève à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis face aux violences à répétition survenues au sein de la cité scolaire Olympe-de-Gouges ces derniers mois. Et des élèves contraints de faire l’école buissonnière.
Un climat d'insécurité permanent. Une recrudescence de multiples violences graves.
Fin septembre, un professeur a été menacé de mort par un proche d’une élève. Le 12 octobre, un père de famille a été blessé suite à un règlement de comptes survenu devant le collège. Le 17 novembre, des individus encagoulés ont détérioré une salle de classe en plein cours.
Et les enseignants de cet l’établissement, classé Réseau d’éducation prioritaire (REP), ont fait alors grève suite à une énième agression d’un lycéen et d’un surveillant vendredi midi à la cantine.
Une dizaine de jeunes munis de bombes lacrymogènes et de matraques ont pénétré dans le réfectoire et ils sont venus pour rouer de coups un lycéen qui s’est pris plusieurs coups de pied à la tête et a dû être évacué par les pompiers. Un assistant d’éducation, qui s’était interposé, a également été maltraité et gazé par les assaillants.
Depuis, une partie des enseignants refuse de reprendre le travail et les élèves ne se sentent plus en sécurité.
A savoir :
Cet établissement parisien serait également régulièrement la cible de dégradations avec notamment la manipulation des tableaux électriques, entraînant des coupures de courant et l'endommagement du matériel informatique.
Des flèches ont été tirées lundi matin par un archer inconnu dans la cour du collège Versailles, dans le 3e arrondissement de Marseille , depuis des immeubles quasi-insalubres bordant le collège, situés dans l'un des quartiers les plus pauvres de France. Les élèves ont dû être confinés dans les salles de classe afin d´éviter tout accident et les cours ont été annulés l'après-midi. Cet incident intervient alors que la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem était en visite à Marseille.
Faudra-t-il désormais des professeurs sortant de stage avec les forces spéciales, équipés avec des gilets pare balles et des fusils d´assauts ? Faudra-t-il aussi installer des sacs de sable entre le tableau et la salle de classe ?
Ces établissements scolaires retrouveront-ils un climat serein ?
Une situation de violences absolument intolérable !
quelles situations terribles! Il est vraiment temps que chacun veuille prendre ses responsabilités aussi bien de la part du gouvernement que de celle des parents qui se doivent d´éduquer d´abord à la maison puis aussi, de celle des profs et des propres élèves avant que la situation ne se dégrade gravement. L´éducation est en péril!
RépondreSupprimerOù sont ces jours là où les parents puinissaient leurs enfants pour avoir des problèmes à l'école?
RépondreSupprimerEt ceux-là où on croyait aux maîtres, on les respectait?
Quelle est l'origine du problème? C'est un problème social ou éducatif? Sûrement un peu du tout. Quel dommage!
Il faudra découvrir les vraies raisons qui nous ont conduits jusqu'ici, savoir où tout a commencé, et essayer de trouver une solution. Parce que c'est évident qu'il y a un problème et nous tous devons le résoudre.
C’est dommage. Les principales valeurs que la société peut transmettre aux jeunes sont la liberté, la responsabilité, le respect aux autres, l’amour pour faire les choses bien… et tout ceci seulement on peut le réussir avec éducation. Si on attente contre le moyen pour avoir une société mieux, contra l’école, le but est claire, la dégradation de la citoyenneté dressée en la violence, la guerre… Il faut intégrer les jeunes en autres écoles normalisées et lutter contre les ghettos.
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RépondreSupprimerJe pars toujours du principe qu'on ne règle pas la violence par la violence.
RépondreSupprimerAu contraire, je pense que c'est bien triste, ces personnes-là ont dû manquer sacrément d'amour et de compassion pour finir comme cela.
Il faut de toute urgence fournir plus de moyens aux enseignants mais aussi et surtout aux parents.
Je ne sais pas si tous les enseignants se rendent compte de l'impact qu'ils ont sur la vie de leurs élèves, parce que non, ce n'est pas un simple travail de transmission de savoirs.
Mais malheureusement les professeurs sont encore très peu formés aux dimensions plus sociales de ce métier (même si cela commence à changer) et se retrouvent vite débordés.
De plus, certaines personnes devraient prendre plus au sérieux leurs rôles de parents. On ne peut pas laisser un enfant s'éduquer seul et encore moins imposer des règles strictes mais montrer le mauvais exemple en même temps... Combien de fois ai-je entendu des parents hurler sur leur enfants ? Et combien de ces parents ai-je ensuite entendu se plaindre de la manière dont répondent leur enfants? Ils reproduisent, bien évidemment !
Mais il y a de l'espoir, mais cela ne passe pas toujours par l'enseignement traditionnel.
Je m’intéresse de plus en plus aux activités Montessori, l'éducation non-violente etc.
Il y a énormément de ressources pour sauver l'éducation et des futures générations.
Il y a une grande partie des français qui ont des parents issus de l'immigrations et c'est sur cela que l'on doit travailler aussi. Intégrer ces personnes c'est un de nos devoirs que l'on ferait bien de voir comme un service qu'on se rendrait à nous-mêmes puisque des citoyens bien intégrés sont des citoyens qui auront envie de respecter et de se battre pour défendre une culture, une langue et des rêves communs.
Léa