Toutes les six minutes, une femme ou un enfant est victime de mutilation génitale. Cette pratique a des conséquences médicales et psychologiques gravissimes et certaines des victimes en meurent.
Les funestes rituels d´excision, cette colossale quantité d´abominables mutilations génitales féminines, en dépit de toutes les campagnes de sensibilisation, perpétrées la plupart du temps sans aucune anesthésie, avec une lame de rasoir ou un morceau de verre brisé, dans des conditions extrêmes de précarité, en pleine brousse, plongeant dans la détresse de nombreuses femmes, donnent des frissons. C´est affolant !
Et pour comble de tout, s´y ajoute le constat d´un système sociétal gravement aliéné vu que ces femmes et ces fillettes subissant cette atroce abomination, cette si tenace coutume ancestrale, s’acharneront ensuite à reproduire sur leur progéniture féminine cette atrocité devenant ainsi un maudit bourreau à leur tour. Une culture, une croyance à laquelle elles sont attachées et qui pourtant les pétrit grièvement, voire mortellement: des hémorragies, des règles douloureuses, des incontinences urinaires, des infections lors des accouchements ou pire la stérilité.
L’excision c´est l´ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, avec ou sans les grandes lèvres.
La Guinée continue à l´heure actuelle à être la CHAMPIONNE dans cette si aberrante pratique. C´est un des pays où ces si hideuses mutilations sexuelles féminines sont monnaie courante, se pratiquant à grande échelle alors que, depuis 1969, la Guinée pénalise l’excision, ce qui est, ma parole, tout de même un sacré comble !
D´après la tradition, l’excision est une aide à l’abstinence, permettant, paraît-il, à la femme d’arriver vierge au mariage. Bien entendu, à toutes celles qui auront eu la chance d´avoir échappé à un viol ou d´avoir été épargnées de toutes autres sortes de sévices sexuels. Et puis sachez qu´une fois mariée, le tour est joué ! Cela préserverait, semble-t-il, l’honneur de la femme, de son couple et de toute sa famille, s´assurant ainsi une fidélité à perpétuité.
Cette tradition si cruelle, si infâme est souvent réalisée avant les 15 ans de la jeune fille, et parfois déjà sur les nouveau-nées ou enfants en bas âge.
Ça sera pour quand le bannissement, l´enrayement, le verrouillage de cette si vilaine coutume, cette violation si criante des droits de la femme, qui empêche ces femmes de s’épanouir sexuellement et les condamne à une grandissime douleur physique et psychologique à perpétuité ?
Et je me demande, lors de ma peur:où est´elle, l´ONU, l´Organisation des Nations Unies...? où sont elles, toutes les ONG´S crées pour défendre les droits des démunis...? Il faudrait une volonté généralisé, après l´entourage international, pour dénoncer et condamner autant à niveau individuel qu´aux pays qui dès sa passivité ne font que permettre cette violation flagrante de la dignité des femmes de tous ces pays nommés ci-dessus.
RépondreSupprimerMais aussi, c´est une question d´éducation, de culture, de réeducation: on devrait soigner la manière de trasnmettre les croyances dans ces pays, en essayant de faire tomber, aux services sociaux et aux institutions gouvernementals, qu´il n´est pas tout permis...
Mais combien d’abus bas le prétexte de ne sais-je pas quoi coutume ? quoi religion ? quoi culte ? C’est inadmissible priver aux filles de leurs vies, de leurs libertés, de leurs désirs, des plaisirs en conditions d’égalité comme les hommes…
RépondreSupprimerJe suis absolument d’accord avec Inma. C’est un problème d’éducation, mais nous pouvons voir aussi dans pays développés d’autres abus. La condamne sera sûre, mais le dommage irréparable.
L´excision ou ablation féminine,une aberration intolérable qui persiste de nos jours dans bien des pays qui se veulent développés et héritiers, certains d´entre eux, des plus grandes civilisations du passé. Pourtant, qu´en reste-t-il de cette richesse historique? Au lieu de continuer à évoluer et à provoquer l´admiration de tous, dans tous les domaines et non seulement du point de vue monuments, ils font preuve d´une pauvreté sociale et mentale ,aux dépens d´un secteur de la population dont les femmes en sont les principales victimes au nom de la coutume,de la tradition, de la religion...
RépondreSupprimerCombien d´années faudra-t-il encore attendre pour que ces pratiques sauvages disparaissent à jamais?