Charlotte Perriand, ayant travaillé dans l'ombre de Le Corbusier, de Pierre Jeanneret, de Robert Mallet-Stevens ou de Jean Prouvé ; Noémie Raymond ayant fait le choix de partager une vie de création à l’ombre de son époux ; Odile Decq, l'architecte au look de rockstar, peu connue du grand public ayant pourtant signé plusieurs projets importants en France ; Anne Demians, lauréate « Œuvre originale » du Prix des Femmes Architectes 2013 ; Agnès Chaussemiche (1900-1934), fille de l'architecte François-Benjamin Chaussemiche, morte des suites d'un accouchement ; Jeanne Surugue, première femme architecte diplômée en 1923 de l'École des beaux-arts de Paris; Cécile Brisac ayant déployé ses armes architecturales à l’étranger, fixant davantage son attention sur Londres que sur Paris ; Marie-Christine Gangneux, depuis 1978, enseignante à l'Ecole d'Architecture de Paris Belleville ; Manuelle Gautrand, première femme architecte française à recevoir en 2017 le prix décerné par le European Centre for Architecture Art Design and Urban Studies et le Chicago Museum of Architecture and Design ; Elodie Nourrigat, une chercheure en architecture organisant annuellement depuis 2006 le Festival des Architectures Vives à Montpellier ; Françoise N’Thépé, une Camerounaise proposant une réflexion contemporaine sur l’architecture ; Anne Lacaton dont l´architecture singulière investit les lieux sans les modifier en y apportant uniquement sécurité, lumière et chaleur ; Etc.
Elles sont architectes, éminentes mais hélas pas suffisamment, dans la plupart des cas, connues, étant malheureusement cloîtrées par la domination de cette moitié du genre humain, agissant bien souvent dans l’ombre, condamnées à sombrer dans l´oubli.
Des entreprises et des clients choisissant le plus souvent les hommes architectes aux femmes architectes. Des femmes issues de ce monde culturel ayant eu du mal à faire rayonner leur art, s´étant heurtées à certains écueils tels que des difficultés d'accès aux commandes d'envergure et bien d´autres inégalités notamment au niveau des revenus.
Il est grand temps d´adopter un autre regard. Il est grand temps désormais de réhabiliter ces femmes exceptionnelles, talentueuses, dotées d´une remarquable richesse créatrice originale, voire insolite, mais qui regrettablement, de nos jours, sont largement sous-représentées, ayant quand même vraiment œuvré dans le milieu de l’architecture qui devrait être d´ores et déjà le reflet de la société, ne pouvant pas se priver de ces pépites de cette autre moitié du genre humain.
Or, tout en gardant en tête que l´avenir ne sera pas facile, je vous donne rendez-vous l´année prochaine pour découvrir ces personnalités capables de porter et de hisser bien haut les couleurs de l’architecture au féminin car il en est bien grand temps.
Quelle est la place et la situation des femmes espagnoles à l’heure actuelle dans les métiers de l’architecture ?
Ont-elles aussi du mal à apposer leur griffe ?
Le nom de Matilde Ucelay, ça vous dit quelque chose ?
Mais qui sont les femmes qui ont marqué l´histoire de l´architecture, qui ont bouleversé cette profession dans la planète ?
A SAVOIR :
- De 11 % en 1975, la part des femmes au sein de l’ordre est de 27 % en 2015, distillant une lueur des fois trop éphémère.
- 60 à 70 % des étudiants des écoles d’architecture sont des femmes qui ensuite, une grande majorité, s´évaporent.
- Moins de 10 % ont leur propre agence et c´est bel et bien dommage !
- 85 à 90 % des donneurs d’ordre des projets (maître d’ouvrages publics ou privés ou leurs représentants) sont des hommes, ce qui est bien déplorable !
- Les femmes architectes lauréates du Prix français Femme Architecte ont exposé à Venise le 8 mars 2018 et ont présenté leur réalisation.
Elles sont architectes, éminentes mais hélas pas suffisamment, dans la plupart des cas, connues, étant malheureusement cloîtrées par la domination de cette moitié du genre humain, agissant bien souvent dans l’ombre, condamnées à sombrer dans l´oubli.
Des entreprises et des clients choisissant le plus souvent les hommes architectes aux femmes architectes. Des femmes issues de ce monde culturel ayant eu du mal à faire rayonner leur art, s´étant heurtées à certains écueils tels que des difficultés d'accès aux commandes d'envergure et bien d´autres inégalités notamment au niveau des revenus.
Il est grand temps d´adopter un autre regard. Il est grand temps désormais de réhabiliter ces femmes exceptionnelles, talentueuses, dotées d´une remarquable richesse créatrice originale, voire insolite, mais qui regrettablement, de nos jours, sont largement sous-représentées, ayant quand même vraiment œuvré dans le milieu de l’architecture qui devrait être d´ores et déjà le reflet de la société, ne pouvant pas se priver de ces pépites de cette autre moitié du genre humain.
Or, tout en gardant en tête que l´avenir ne sera pas facile, je vous donne rendez-vous l´année prochaine pour découvrir ces personnalités capables de porter et de hisser bien haut les couleurs de l’architecture au féminin car il en est bien grand temps.
Quelle est la place et la situation des femmes espagnoles à l’heure actuelle dans les métiers de l’architecture ?
Ont-elles aussi du mal à apposer leur griffe ?
Le nom de Matilde Ucelay, ça vous dit quelque chose ?
Mais qui sont les femmes qui ont marqué l´histoire de l´architecture, qui ont bouleversé cette profession dans la planète ?
A SAVOIR :
- De 11 % en 1975, la part des femmes au sein de l’ordre est de 27 % en 2015, distillant une lueur des fois trop éphémère.
- 60 à 70 % des étudiants des écoles d’architecture sont des femmes qui ensuite, une grande majorité, s´évaporent.
- Moins de 10 % ont leur propre agence et c´est bel et bien dommage !
- 85 à 90 % des donneurs d’ordre des projets (maître d’ouvrages publics ou privés ou leurs représentants) sont des hommes, ce qui est bien déplorable !
- Les femmes architectes lauréates du Prix français Femme Architecte ont exposé à Venise le 8 mars 2018 et ont présenté leur réalisation.
Il reste donc du chemin à faire. Il reste encore à « franchir le mur qui obstrue l’avenir » comme aurait dit Charlotte Perriand.
Espérons que d´ici peu l´invisibilité des femmes dans les professions culturelles s´estompera à jamais.
Faisons en sorte que leur talent, leurs œuvres ne sombrent plus jamais dans l´oubli et qu´elles puissent échafauder bien d´autres projets audacieux, ingénieux, et qu´il ne sera plus nécessaire une mise en lumière car elles vous éblouiront de tous côtés.
Je crois que c´est une profession à forte dominante masculina puisque le vrai problème est que cette profession nécessite de nombreux sacrifices personnels et est parfois difficile à gérer sans soutien familial et social.
RépondreSupprimerIl y a beaucoup de talents féminins dans la profession mais la réalité du travail ne le reflète pas.
D´autre part, l´architecture en Espagne traverse une situation très compliquée et precaire car l´activité dans le secteur a été réduite en raison de la crise immobilière.
Comme l´internationalisation est fondamentale pour les architectes espagnoles, de nombreux professionnels hautement qualifiés, sans travail, ont dû se rendre à l´exterieur pour offrir leurs compétences.
Soit par le manque d’ambition des femmes, soit par les contraintes sociales, le métier d’architecte reste très masculinisé. Le rôle des femmes dans les cabinets d’architecture a été principalement lié à l’aménagement intérieur, le choix du mobilier ou au paysagisme, des matières considérées mineures.
RépondreSupprimerDe nos jours, les hommes et les femmes cohabitent naturellement dans les bureaux d’architecture, mais il est réellement difficile de trouver des femmes travaillant dans la mission de maitrîse d’œuvre, dans le chantiers.
Quand j’étudiais à l’université (il y a une vingtaine d’années) le nombre de femmes étudiantes à l’École d’Architecture était similaire au nombre d’hommes tandis que le professorat était composé surtout par des hommes.
Avec la crise, les femmes architectes ont été les premières à se réinventer, voire changer complètement leur carrières (faire du design graphique, ouvrir des boutiques de mode, etc)
Même aujourd’hui, la plupart des femmes architectes reconnues par le monde de l’architecture travaillent avec ses conjoints ou sont les filles d’autres architectes. Il n’est pas fréquent qu’une femme dirige elle seule un atelier d’architecture.
Femmes architectes comme Charlotte Perriand ou Eileen Gray ont été, -utilisant le titre du livre d’une autre architecte espagnole- des authentiques « heroïnes de l’espace », (Heroínas del Espacio. Carmen Espegel).
Si vous êtes intéressés en connaître l’œuvre de quelques architectes contemporaines, je vous laisse une petite liste d’architectes étrangères et espagnoles. Les deux dernières ont travaillé chez nous aux Palais des Congrès de Mérida et Badajoz et à la Factoría Joven de Mérida.
Kazuyo Sejima (Japon). Alison Smithson. Zaha Hadid (Royame Uni). Anne Lacaton (France)
En Espagne: Carme Pinós. Benedetta Tagliabue. Beth Figueras. Fuensanta Nieto (+Enrique Sobejano), Lucía Cano (+José Selgas)
Je vous remercie infiniment pour votre participation au Blog, pour nous faire partager votre avis, votre témoignage en tant qu´architecte.
SupprimerEh,oui! L´architecture est encore de nos jours un domaine où les femmes se fraient avec difficulté mais avec détermination un chemin vers le succès et la reconnaissance du public en général et de leurs collègues en particulier.
RépondreSupprimerPourtant, en ce qui concerne la construction de logements, leur apportation devrait être primée car qui mieux qu´elles pour savoir ce dont les occupants d´une demeure ont besoin et quelle est la meilleure distribution à appliquer aux différents espaces d´une maison? Quoi qu´il en soit, une fusion d´idées, un mariage de concepts, devraient avoir lieu entre architectes femmes et architectes hommes au bénéfice du bien-être des habitants de cette planète.
Je suis sûre et certaine que José Gabriel, futur architecte de renom international, soutiendra le partenariat avec ses camarades féminines de carrière, et qu´il comblera de fierté sa famille en déployant dans ce métier le même engouement dont sa maman fait preuve lors de ses cours de français ou dans le postage de ce blog.
Comme tant d’autres choses dans notre société actuelle je ne suis pas capable de comprendre comment une profession si jolie, si créative, tellement intellectuelle (sans aimer dire que les activités physiques plus dures soient réservés aux hommes, car je suis convaincu que ce que peut faire un homme le peut faire égal ou mieux une femme, seulement il faut se préparer), ne compte-elle pas avec un nombre plus haut des femmes en travaillant ?
RépondreSupprimerJe partage l’opinion de Marie Angèle et Anne Marie, le mariage d’idées, de concepts… les possibilités de création sont immenses, infinies…, soit pour l’homme ou pour la femme.
Bravo pour ces femmes qui, si peu nombreuses qu´elles soient, elles ont su ouvrir un chemin dans ce sentier méconnu pour nous! Je suis tout à fait d´accord avec Javier vu que les femmes ont l´intelligence lié à la sensibilité alors, qui sera mieux qu´elles, pour dégager cette profession aussi belle que complexe?
RépondreSupprimerJ´encourage dès mes petites lettres sur ce merveilleux blog, à toutes les femmes étudiantes de l´architecture, à poursuivre leurs rêves à la construction d´un bel avenit dans ce domain pour tous...!!