Être paysanne, agricultrice, viticultrice, éleveuse de vaches et de volailles, des métiers attrayants, en pleine nature, au contact des animaux mais aussi un travail sans relâche, des horaires à rallonge et peu ou pas de vacances.
De nos jours 27 % des chefs d’exploitation agricoles et associés sont des femmes alors qu´elles n’étaient que 8 % en 1970. Cependant dans ce sentier si boueux en voie de féminisation des discriminations perdurent entre ces femmes qui dirigent gaillardement ce quart des exploitations agricoles et leurs homologues masculins : moindre accès à la formation, moindre représentation dans les structures de gouvernance, continuant alors à creuser le fossé quasi transatlantique de l´inégalité si criante entre agriculture masculine et agriculture féminine.
Sachez que jadis les femmes d’agriculteurs n´étaient pas vues comme des agricultrices à part entière. Par ailleurs, à heure actuelle, en France, seulement 55 % des agricultrices utilisent leur droit au congé maternité et de nos jours encore quelque 6000 femmes françaises travaillent en agriculture sans statut. Par conséquent : sans protection sociale, sans droit à la retraite. Sachez aussi que seulement 8,6 % des agricultrices bénéficient de formations continues, contre 13,5 % des agriculteurs. Acharnées à l´éducation de leurs progénitures, elles manquent de temps et se voient contraintes à délaisser la formation continue. Mais attention ! car l´ampleur du problème ne s´arrête pas là ! En dépit du quota minimum de femmes ayant été instauré en 2012 sur les listes électorales dans les Chambres d’agriculture, cette législation ne les a guère aidées à prendre leur place réelle dans le domaine de l´agriculture.
Quoi qu´il en soit, faites un effort et imaginez des femmes assises sur un tabouret pour traire leurs ânesses, chaussant de grosses bottes en caoutchouc, conduisant un tracteur tractant une remorque de 12 à 50 tonnes, élevant des taureaux sauvages ou se lançant avec passion dans les concours agricoles.
Eh ben alors ! Seriez-vous disposées à troquer votre statut de fonctionnaire ou quelque autre statut pour devenir agricultrice à votre compte, pour élever des bourricots ?
Cette féminisation croissante de la profession de paysan s´est-elle aussi produite dans votre pays ou bien cette profession est-elle plutôt profondément ancrée dans les entrailles masculines ?
Sachez aussi qu´en 1879, Mme de Staël disait que cette profession, loin de séparer la femme du mari, les unissait, or, à mes yeux, ces femmes agricultrices, en couple ou en solo, sauveront plutôt l'agriculture qui de nos jours est fustigée par une crise sans précédent.
De nos jours 27 % des chefs d’exploitation agricoles et associés sont des femmes alors qu´elles n’étaient que 8 % en 1970. Cependant dans ce sentier si boueux en voie de féminisation des discriminations perdurent entre ces femmes qui dirigent gaillardement ce quart des exploitations agricoles et leurs homologues masculins : moindre accès à la formation, moindre représentation dans les structures de gouvernance, continuant alors à creuser le fossé quasi transatlantique de l´inégalité si criante entre agriculture masculine et agriculture féminine.
Sachez que jadis les femmes d’agriculteurs n´étaient pas vues comme des agricultrices à part entière. Par ailleurs, à heure actuelle, en France, seulement 55 % des agricultrices utilisent leur droit au congé maternité et de nos jours encore quelque 6000 femmes françaises travaillent en agriculture sans statut. Par conséquent : sans protection sociale, sans droit à la retraite. Sachez aussi que seulement 8,6 % des agricultrices bénéficient de formations continues, contre 13,5 % des agriculteurs. Acharnées à l´éducation de leurs progénitures, elles manquent de temps et se voient contraintes à délaisser la formation continue. Mais attention ! car l´ampleur du problème ne s´arrête pas là ! En dépit du quota minimum de femmes ayant été instauré en 2012 sur les listes électorales dans les Chambres d’agriculture, cette législation ne les a guère aidées à prendre leur place réelle dans le domaine de l´agriculture.
Quoi qu´il en soit, faites un effort et imaginez des femmes assises sur un tabouret pour traire leurs ânesses, chaussant de grosses bottes en caoutchouc, conduisant un tracteur tractant une remorque de 12 à 50 tonnes, élevant des taureaux sauvages ou se lançant avec passion dans les concours agricoles.
Eh ben alors ! Seriez-vous disposées à troquer votre statut de fonctionnaire ou quelque autre statut pour devenir agricultrice à votre compte, pour élever des bourricots ?
Cette féminisation croissante de la profession de paysan s´est-elle aussi produite dans votre pays ou bien cette profession est-elle plutôt profondément ancrée dans les entrailles masculines ?
Sachez aussi qu´en 1879, Mme de Staël disait que cette profession, loin de séparer la femme du mari, les unissait, or, à mes yeux, ces femmes agricultrices, en couple ou en solo, sauveront plutôt l'agriculture qui de nos jours est fustigée par une crise sans précédent.
Et pour finir en beauté, j´ai l´honneur de vous présenter Florence Clauzel, une des rares manadières de Camargue, une profession qui se féminise tout doucement où l´on compte désormais une poignée de femmes, qui a pris les rênes de l´élevage de taureaux cocardiers professionnels. Un bel exemple de réussite et de persévérance, de la voie à suivre !
Le métier agricole demeure de nos jours, en dépit des performances technologiques qui ont modernisé les exploitations et allégé la labeur, un secteur d´activité difficile où la présence des femmes est encore limitée et réservée en grande majorité aux hommes, surtout dans nos pays, alors que dans le tiers monde, ce sont précisémment les femmes qui forment la main-d´oeuvre dans ce domaine. Ce sont elles qui font battre le coeur de l´économie de leurs foyers et de leurs pays.
RépondreSupprimerPourtant, on observe qu´en Europe, les femmes s´incorporent progressivement au travail agricole, malgré les contraintes auxquelles sont soumis les travailleurs de ce milieu qui ne connaissent souvent aucun des avantages dont on jouit dans d´autres activités, notamment, lorsqu´on est propriétaire. Les horaires ne sont pas respectés, la disponibilité est absolue car le bétail exige des soins permanents, etc. Loin de se sentir déroutées, les femmes commencent à occuper le terrain des hommes en devenant bergères, tondeuses de moutons, maréchal-ferrant, bûcheronnes...
Peut-être que nécessité oblige et qu´elles doivent s´adapter aux circonstances.
Un métier si joli et si nécessaire (nous ne pouvons pas oublier que c’est l’activité primaire) demande des femmes. De femmes intelligents, travailleuses, autonomes, capables de moderniser les exploitations agricoles…
RépondreSupprimerÀ l’Espagne il existe depuis quelques ans des aides pour inciter l’incorporation des femmes aux productions agricoles, car les chiffres sont très claires (égal qu’à la France), sa présence statistique c’est moindre que des hommes, lorsqu’elles travaillent toujours, mais sans son reconnaissance.
L´agriculture c´est un métier d´autant plus sacrifié que leurs produits dépendent tout à fait du climat alors, c´est normal que l´économie souterraine et la main d´oeuvre pas cher et souvent en noir y soit fréquent. Dans ce domain malheureusement nous rencontrons beaucoup de femmes qu´avec les immigrés, elles n´ont que choisir un travail précaire et mal payé...; pourvu que, comme dit Javier, un domain si beau, traditonnel, et fondamental dans l´économie d´un pays tel que l´agriculture, pourra être reconnue tel qu´il le mérit, avec des salaires dignes et en embauchant aussi d´hommes que des femmes, sans prétendre d´aubuser d´aucun d´entre tous eux...!!
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