6 mai 2018

Le cinquantenaire du mouvement protestataire de Mai 68, de la fin du respect de l'autorité et de la fin de la morale

Un bon moment pour faire le bilan de cette révolte libertaire qui a grondé dans toute la France. 

Des barricades et des pavés au quartier latin, des centaines de milliers de personnes dans les rues, une France paralysée par la plus grande grève générale, la dévalorisation du travail, l´anarchie, la remise en cause de toutes les valeurs, des apprentissages, la perte de l’autorité, des comportements déviants, la libération sexuelle, la révolution des mœurs, la libération des femmes, des esprits festifs… 
Une époque où les Français ont appris à dire NON ! Et depuis, ils contestent tout: des profs décriés, des parents démissionnaires, des patrons contestés, des forces de l'ordre affrontées, le délitement des valeurs, etc. 

À l’heure où les professeurs sont insultés, giflés dans un grand nombre effarant de lycées et de collèges, à l’heure où l’autorité de l’Etat est défiée dans un grand nombre effarant « de cités de non droit », à l´heure où les policiers dans un grand nombre effarant de départements sont insultés, blessés et leurs véhicules caillassés ou incendiés, à l’heure où un grand nombre effarant de scandales à caractère sexuel jaillissent de partout, à l´heure où l´émancipation de la femme est en pleine régression dans un grand nombre effarant de quartiers où les jeunes filles choisissent de se voiler le visage, à l´heure où la France entière est à la merci d´un grand nombre effarant de terribles attentats criminels, faut-il célébrer ce mouvement hexagonal et risquer de raviver de vieilles plaies dans un pays déchiré, rongé par un grand nombre effarant de divisions ? 
Peut-être les événements de Mai 1968 ont-ils marqué le déclin de la France.

4 commentaires:

  1. Le droit de plainte, de demande, de revendication, de proteste… est là pour tous et dans le présent on semble qu’il est très simple de faire son exercice, en prenant les rues, les réseaux sociaux et en réalisant une critique continue à tout ce qu’est à côté de nous. Mais il y a un chemin pour essayer échanger la situation, très simple aussi, gagner unes élections et faire de la politique. Peut-être soit plus facile rester chez eux…

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  2. Les souvenirs de cette révolution inhabituelle, éblouissante et merveilleuse des étudiants universitaires et de la société française, ont été oubliés cinquante ans plus tard. Ces jeunes Européens qui vivaient derrière le mur de Berlin, irradiés depuis la révolution cordiale des Beatles, des Rollings et de Johnny Holliday, des jeunes qui ont chanté les paroles et la musique de Jacques Brel, Pierro Le Fou y Charles Aznovour, des jeunes influencés par les films de Caludia Cardinale, Alain Delon, Godard, Luchino Visconti...
    Sa protestation n'était pas au Palais d'Hiver ou la Caserne Moncada, c'était à la Sorbonne, au Quartier Latin, Nanterre et Vincenne, la Rive Gauche, La Seine, L'Odeon. Ses contestation à la Republique Française de Charles de Gaulle, aux coutumes burgeoises et à la répression sexuelle, sont mortes aujourd'hui.
    La France, avec la récente victoire de l'aile droite de M. Macron, a oublié tous les progrès réalisés(obtenus) en cette année historique de 1968.

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  3. La violence ne produit que plus de violence...; moi, je dis comme Javier: il existe un chemin plus difficile mais plus paisible et productif qui n´est que celui du dialogue et de la politique bien exercée, dans un climat de collaboration entre les citoyens et les politiques mais... ça ne laisse de ressembler à une utopie...

    Malheureusement, nous vivons des temps de proteste, de révolte, et de violence et ainsi on ne peut pas travailler pour la paix...

    Je dis comme Monsier Mahatma Gandhi, le grand sage: "Contre la violence, la PAIX"...

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  4. Marie Angèle et Anne Marie Cabrejas9 mai 2018, 00:09:00

    Ce qui est vrai, c´est que chaque époque est marquée par les circonstances qui ont lieu à un certain moment. Celles-ci reflètent, non seulement la situation qui prévaut au sein de la société dans un pays déterminé, mais aussi l´influence exercée de l´extérieur sur lui.
    C´est peut-être là que réside le problème.
    Savoir dire NON à un moment donné est raisonnable, mais de façon équilibrée sans en arriver à la violence.
    Seulement, voilà, les générations actuelles sont nées de parents qui ont vécu Mai 68,
    c´est à dire éduquées dans leurs valeurs, dans les revendications,la contestation et la révolte .
    Vus les résultats de perte de morale, de respect et d´autorité, comment prétendre à
    l´heure actuelle,revenir en arrière et récupérer les valeurs perdues?
    La tâche s´avère ardue...

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