En d´autres termes, point un certain déclin du rayonnement de la France et du foisonnement de la francophonie au Proche-Orient.
Pour mieux comprendre:
Au sein de la prestigieuse université de Galatasaray à Istanbul, le foyer des travaux sur le français est sur le point d´expirer. Cette université, où désormais moins de 20 % des postes sont occupés par des enseignants français qui peinent à survivre, tant bien que mal, et dont l´action était naguère ô combien proliférique !, s´acharne résolument à terrasser, à anéantir petit à petit les quelques traces d´une certaine suprématie hexagonale.
En Turquie où l’enseignement de la langue française n’a débuté institutionnellement qu’au début du XIXe siècle, afin de se rapprocher de l’Europe, on forgeait l´esprit des étudiants francophones qui intégraient les institutions européennes ou les grosses entreprises exportatrices. Cependant avec l’éloignement de la perspective d’adhésion et le manque d’attractivité économique de la France, la francophonie ne constitue plus un projet solide pour les jeunes générations turques. Et de nos jours, c´est l’Afrique musulmane qui est devenue la proie d´Ankara s’intéressant depuis quelques années à ce noyau constituant un alléchant menu dans lequel la Turquie pourrait piocher parmi bon nombre de facteurs qui seront susceptibles d'être utilisés en fonction de leurs problèmes, de leurs priorités et de leurs objectifs. De quoi se lécher les babines !
Quoi qu´il en soit, sachez que les Chinois ont déjà bien déployé leurs griffes, de là que les Turcs vont devoir alors bien appuyer à fond sur le champignon de façon à pouvoir gravir davantage d´échelons.
Du coup, cette relation qui se tisse sur le continent africain, pourrait tout de même faire éclore de nouveaux horizons à la langue française à l´heure où la langue de Molière perd de plus en plus du terrain dans le monde face à l’avancée inexorable de l’anglais et au flux croissant du chinois.
Comment en est-on arrivé à cette décrépitude du français? Comment le français pourrait-il continuer de plus belle à être cramponné à la barre de l´hégémonie linguistique ?
Mais fi donc, Messieurs ! Fi donc, Mesdames ! Fi de ces considérations ! Voici ce que je pense avec optimisme « En dépit de cette fragilisation du français, n´oubliez pas que son enseignement est assuré ici dans votre École Officielle de Langues. À Mérida, pardi ! »
Malheureusement, l´enseignement est en fonction du rayonnement culturel et économique d´un pays et, vu l´inestabilité économique et politique de la Turquie dans ce moment de l´histoire, c´est presque normal que d´ores et déjà elle n´aie une autre sortie à ses problèmes que ceux-ci de chercher l´aide nécessaire entre les pays les plus puissants économiquement comme la Chine ou bien les plus proche tels que l´Afrique musulmane...; mais je suis convencue que cette domination linguistique sera nettament temporale...
RépondreSupprimerMais on ne pourra jamais parler d´une disparaition absolue de la langue de Molière dans notre monde occidental vu les grandes différences linguistiques entre les Chinois et les romances telles que la langue française...
Bien sûr qu´elle ne mourira jamais, Carmen, dans notre école, et surtout dans ce blog que, même si je réussisais tous mes cours du français, je ne laisserai de visiter, je te promis...
Et bien, tant pis pour les Turcs s´ils ne veulent pas apprendre le français! Ils loupent
RépondreSupprimerl´occasion de pouvoir se cultiver dans une des plus belles langues au monde.
Par contre, un autre pays du Proche-Orient, le Liban, petit en dimension mais énorme en intelligeance, conserve le français qu´il considère une langue de prestige, inscrite
d´ailleurs dans la Constitution et utilisée sur les billets de banque de la livre libanaise. Bravo pour les Libanais!
Cependant, ne nous en faisons pas, la disparition de celle-ci n´est pas pour demain.
En dépit de Monsieur Erdogan, elle rayonne de part le monde, et bien entendu, dans notre école de Mérida où elle reçoit l´engouement de professeurs et élèves.
Vive le français!
Les affaires, les entreprises, les domaines géopolitiques… c’est ce que contrôle le monde. La puissance de l’anglais c’est nettement une influence des États-Unis, comme il fut en ce moment-là le pouvoir de l’espagnol avec la conquête de l’Amérique. Aujourd’hui ils sont les griffes de la Chine. Demain on verra, mais il semble que certains pays seuls jamais pourront avoir la splendeur et la gloire de jadis.
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