Un monument en l'honneur de ces gestes d'humanité au milieu du carnage, qui furent niés, démontrant la force de la fraternité face aux démons de la barbarie.
Un monument qui rend hommage aux soldats français et allemands qui ont fraternisé spontanément à Noël 1914 et en décembre 1915 pendant la Première Guerre mondiale.
Ces soldats britanniques, allemands et français ont cessé les combats et ont fraternisé au milieu du champ de bataille, notamment dans l’Artois. Les soldats français et allemands ont posé leurs fusils en pleine boucherie de la Première guerre mondiale. Ils ont échangé une poignée de main et se sont souhaité un joyeux Noël, ils ont échangé des cigarettes ou du chocolat. Certains ont joué au football ou aux cartes.
Louis Barthas a raconté il y a 100 ans les scènes de fraternisations entre soldats français, canadiens britanniques et allemands dans l'un de ses 19 cahiers d'écoliers remplis à l'encre violette dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale, ouvrage qui a été édité à titre posthume en 1977.
Des épisodes de trêves passagères dans cette Grande guerre longtemps occultés, épisodes longtemps tabou, largement ignorés, en France, jusqu'à la sortie en 2005 du film de Christian Carion "Joyeux Noël" où il raconte ces gestes d'humanité de ces armées ennemies face à face sans tirer un coup de fusil.
A savoir:
Aujourd'hui, les choses ont changé, et les fraternisations sont enseignées à l'école.
L’année 2016 verra l’organisation des centenaires des batailles de Verdun et de la Somme.
Quand le visiteur arrive à Neuville-Saint-Vaast, il pénètre dans une tranchée symbolique constituée de pans de béton, entourée d'un parc paysager. En sortant de cette tranchée, il traverse une ligne de lumière avec des leds, qui symbolise la ligne de front. Le visiteur chevauche ensuite la phrase de Louis Barthas, écrite au sol en français, en anglais et en allemand: « Peut-être un jour sur ce coin de l'Artois, on élèvera un monument pour commémorer cet élan de fraternité ». Et le visiteur découvre six silhouettes de soldats. Trois soldats allemands, français et anglais sont debout et jouent au foot. Leur nationalité est symbolisée par leur couleur. Trois autres soldats sont accroupis, discutant et buvant. Le soldat allemand est assis au pied d'un petit sapin de Noël.
Ces trêves ont été de beaux miracles entre des hommes qui étaient forcés par leur gouvernement de se battre. Ces actes de paix en temps de guerre sont doublement symboliques au moment où il faut s´unir et être ensemble.
Que pensez-vous de cet élan de fraternité, de ces épisodes trop souvent gardés sous le silence qui aujourd´hui appartiennent à la mémoire collective?
La condition humaine, je veux penser, est couverte pour la fraternité, la bonté et l'amour réciproque et quand nous avons l'opportunité de l'exprimer nous faisons usage d'eux.
RépondreSupprimerLa fléau des guerres, des conflits... est la perversión de l'humanité qui fait sortir le moins voulu de nous mêmes.