"La famille Bélier", un très beau film bercé d´émotions signé par Éric Lartigau
Voilà un immanquable du crû cinématographique! Une histoire lyrique malentendante sur le départ d’une jeune femme du nid familial et où le silence constitue la plus belle des symphonies.
Vous allez craquer ! Vous allez être happés par la tendresse et l'humour qui se dégage de cette pépite émotionnelle tellement émouvante.
Synopsis:
Chez les Bélier, une adolescente de seize ans est une interprète indispensable pour ses parents sourds et son frère également sourd, comme, par exemple, répondre au téléphone ou traduire une consultation chez le médecin. Jusqu'au jour où son professeur de musique, fan de Sardou, découvre sa belle voix et la pousse à participer à un concours de Radio France… ce qui inquiète sa famille. Elle sera piégée par désir d´envol et volonté de ne pas décevoir.
La Famille Bélier, famille composée de sourds-muets, est une très belle leçon de courage et de solidarité d'une famille atypique qui va de l'avant malgré leur handicap. Comme dans "Intouchables" d´Olivier Nakache et Éric Toledano, le handicap sert de moteur au film.
Un univers baigné d´amour et d´émotion dont le message principal du film est "si on veut, on peut", révélant un monde méconnu des malentendants.
Belle occasion de redécouvrir les chansons de Michel Sardou. Film avec de grandes références de la chanson comme Nicoletta.
A savoir:
Seul le fils dans la famille est réellement sourd dans la vie. Il y a également l'acteur qui joue l'ami de la famille qui est également sourd dans la vie. Les autres acteurs ont dû apprendre le langage des signes en 4 à 5 mois à raison de 3 à 4 heures par jour, travail colossal pour apprivoiser la langue des signes.
La jeune Louane, chanteuse dans la vie, a également participé à The Voice (La plus belle voix). Elle nous offre une voix sublime dans le film.
Regardez la bande annonce :
Un long-métrage monstrueusement émouvant et touchant qui vous laissera sans voix!
Allez passer 100 minutes avec le Bélier, vous bêlerez de plaisir!
Une comédie qui va enchanter les fêtes de fin d’année !
Le choix des comédiens sourds pour jouer le rôle des parents, aurait-il été un plus pour mieux ancrer dans la culture sourde et la langue des signes? Tout le monde peut-il jouer le rôle de n´importe qui?
Ce film, va-t-il nous sensibiliser aux difficultés engendrées par la surdité?
Notre société doit-elle progresser pour faciliter la vie quotidienne à toutes les personnes handicapées?
Le choix des comédiens sourds pour jouer le rôle des parents, aurait-il été un plus pour mieux ancrer dans la culture sourde et la langue des signes? Tout le monde peut-il jouer le rôle de n´importe qui?
Ce film, va-t-il nous sensibiliser aux difficultés engendrées par la surdité?
Notre société doit-elle progresser pour faciliter la vie quotidienne à toutes les personnes handicapées?
Régis Wargnier revisite la guerre du Cambodge
Après "Indochine" (1992)
Régis Wargnier revient en Asie du sud-est en évoquant la guerre du Cambodge (1967-1975) et le calvaire de François Bizot, dans "Le Temps des aveux", une histoire insensée.
Un très bon film dramatique biographique franco-belgo-cambodgien.
Très beau rappel historique sur le passé du Cambodge où l´intelligence et la culture transpasseront l´arbitraire et la haine. Récit véridique de l'enlèvement de l'anthropologue François Bizot par les troupes Khmères, des révolutionnaires communistes.
L’incroyable histoire de François Bizot méritait d’être racontée parce qu’elle repose sur un paradoxe : il doit sa vie à un tueur, un bourreau.
Terrible histoire édifiante et d'un réalisme saisissant mais qui nous épargne les scènes sordides, en nous reléguant l'horreur au second plan pour ne retenir que l'affrontement entre le prisonnier français et l'un de ses kidnappeurs,
Synopsis:
Cambodge, 1971.
Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le Français découvre la réalité de l'embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable…
Regardez la bande annonce :
A savoir:
Le roman "Le portail", d’où est tiré le film, écrit par François Bizot, publié en 2000, a reçu le prix des Deux Magots, prix littéraire français.
Kompheak Phoeung (dans la peau du tortionnaire Douch) a été le traducteur français lors du procès de Douch.
Douch sera condamné en 2012 à la prison à perpétuité. Il sera jugé pour meurtre, torture, viol et crimes contre l'humanité et il sera reconnu comme responsable de la torture et de la mort de 13000 personnes. Ce geôlier était devenu par la suite le directeur de la terrible prison S21 de Phnom Penh.
"Indochine" signé par Régis Wargnier, dernier film français à avoir reçu l'Oscar du film étranger en 1993.
Duch aurait pu liquider son petit Français, colonialiste et présumé espion, mais il ne le fait pas. Est-ce parce qu'il le sait innocent ? Parce qu'il le découvre digne dans les épreuves qu'il lui fait subir ? Ou parce qu'il est le seul à pouvoir l'entendre justifier sa mission révolutionnaire en récitant Alfred de Vigny : « Gémir, pleurer, prier est également lâche. Fais énergiquement ta longue et lourde tâche » ?
La libération de Bizot a-t-elle été un acte politique?
Malgré qu'il y a eu dans dernières années une grande progression dans la reconnaissance des droits de personnes avec handicap, encore on reste beaucoup qu'avancer en matière d'une sensibilisation de la collectivité. Pour mettre un exemple, il est habituel de trouver dans des pas de zèbre baissés pour faciliter le pas aux personnes dans des chaises roulantes des voitures mal garés qui empêchent son pas.
RépondreSupprimerJ´avoue que, pendant que je voyais la bande d´annoncée du premier film, j´ai pleuré... car je suis très sensible aux problèmes familiers...; la soignée des parents et du frère de la jeune protagoniste est pour moi un vrai act d´hëroisme et d´amour...c´est un de grands sujets du film et il est très beau, bravo.
RépondreSupprimerLe deuxième grand sujet à mon avis, sur la problematique des personnes handicapées, vient à poser de nouveau un terrible problème: la manque d´autonomie de ces personnes-là, qui oublie aux membres sains de la famille à sacrifier leur propre vie pour soigner ces qui sont handicapées..., comme c´est le cas de cette jeune fille qui ne pouvait pas suivre son rêve de s´en aller à chanter hors de sa maison...; alors c´est un problème qui ne doit pas concerner seulement à une personne mais à la societé en géneral et, comme dit mon camarade Javier, il y a des lieux publiques qui ne sont pas adaptés à la vie quotidenne de ces personnes...
Dans le second film, on peut voir comment, pour motifs politiques, on ne veut pas voire l´innocence d´un homme...; il y a plusieurs fois qu´on a arreté un homme étranger dans un autre pays en l´accusent d´un délit qu´il n´a pas commis, parce qu´il y a en dessous de cela un interêt de quelque genre...
Bon soir...