Alors que quelques griffes automobiles réussissent la prouesse de décrocher une flamboyante performance et de faramineuses fortunes, le constructeur automobile Renault, fortement fragilisé, ébranlé voire flambé par un abominable mortifère boulet, celui de la si redoutable crise sanitaire, pourrait se voir contraint de baisser le rideau de plusieurs usines en France au bord de la faillite, jetant par milliers des salariés à la rue et cessant la production de modèles au passé glorieusement légendaire.
Quoique de rudes revendications, de menaçantes grèves, d´ invraisemblables charges, désarmant qui que ce soit tiraillé par de telles pressions intransigeantes, fussent bel et bien les symptômes liés à une inquiétante crise qui couvait depuis bien longtemps, cette maudite crise s´est hélas aggravée au cours d´une année cruellement plombée par le faible écoulement des voitures neuves dû à l´effondrement de la demande, par la spectaculaire dégringolade des immatriculations de voitures due à la chute brutale des ventes de véhicules en fort recul, et finalement par le fait qu´aucun point de vente n´a été ouvert lors du confinement et que des usines françaises du groupe Renault ont été mises à l’arrêt dans le dessein de protéger les salariés.
Dès lors, totalement désarmé et grièvement affaibli avant l’impact de l’épidémie de la Covid-19, le groupe au losange a besoin d´un redressement – Que dis-je ? –, d´un titanesque arsenal de mesures hyper vigoureuses de soutien de sorte à pouvoir redémarrer, à soulager sa trésorerie désastreuse, terriblement émiettée et dont les comptes sont enlisés dans le rouge sang de boeuf ; bref, de sorte à tenir le coup – mais pour de bon ! – et à faire cesser ce violentissime accablant acharnement à l´égard de ses employés sous la terrifiante emprise de la crainte de perdre leur gagne-pain.
Le groupe Renault, l´ex-fleuron industriel français irrémédiablement condamné – si je puis dire –, pourrait-il disparaître rongé par la concurrence agressive de marques telles que Peugeot ?
Comment ce constructeur automobile en forte détresse dont le sort dépouillé d´espoir s´est désastreusement empiré, pourrait-il arrêter de saigner et œuvrer pour sa survie tout en assurant sa pérennité ?
Pour en finir avec une telle saignée agonisante, l'Etat français, le premier actionnaire du constructeur avec 15 % du capital, finira-t-il par voler à son secours en lui injectant une aumône de plusieurs milliards d´euros à fonds perdus issus de l´argent du contribuable français?
A savoir :
A condition que chaque Français achète une voiture électrique à plus de 30 000 € chez Renault, avant que le prix de l'électricité ne bondisse à la suite de la fermeture programmée des centrales nucléaires qui pourrait estomper l´intérêt vis-à-vis de l'électrique, cette filière automobile devrait commencer à s´assainir ; elle serait donc sauvée et pourrait se redresser et se hisser de nouveau en tant que leader mondial tout en réussissant l´exploit de convertir la France en championne des véhicules propres.
Ou bien, pour s´en sortir et rejaillir en tant qu´industrie automobile florissante comme naguère, le groupe Renault pourrait brader son stock avec d´alléchantes promos.
Et vous, vous aimez rouler en Renault ? Ou plutôt prôneriez-vous le tout-électrique pour les voitures?
Si l'on ne change pas la façon dont l'homme se rapporte avec la planète et avec ses resources piétinées, les conséquences deviendront (mais si elles le sont déjà) catastrophiques. Alors... Non à la production des millions de voitures, car... après l'électricité apparaîtra une nouvelle demande afin de combler l'appétit insatiable de ce modèle d'économie que ne vise qu'à produir à n'importe quel prix dans le but d'enrichir aux tout-puissants qui ne voient pas au-delà de leurs ombrils. Je plaide pour une économie circulaire où le recyclage à cent, la réparation, la longueur de la vie utile des produits, le loger au lieu de l'achat et la proximité territoriale des acteurs visant un intérêt commun de leurs besoins et ceux de leur terrain deviennent essentiels.
RépondreSupprimerEt si Renault était la première entreprise à prêter secours à cette si abîmée et bafouée planète en faisant de ses travailleurs des innovants et des admirés hommes et femmes à ouvrir un nouveau chemin ? On ne peut que le souhaiter.
J´ai bien regretté la fermeture de l´usine du roi losange en Espagne ainsi que l´enrôlement dans les listes de chômage des milliers de travailleurs composant le colectif de la main d´oeuvre de cette grande marque...; peut-être il est temps, comme dit Pilar, de se réinventer en faveur d´autres types d´énergies renouvelables. La grande entreprise Renault aurait dû chercher des alternatives pour écouler un produit aussi classique qu´aimé pour nous tous, ici à notre pays comme dans toute l´Europe.
RépondreSupprimerJe souhaite que ces travailleurs trouvent un emploi le plus rapidement possible...!(la solution de l´État d´investir de grandes sommes au dessein de subventionner ces chomeurs est "du pain pour aujourd´hui, de la faim pour demain", donner le poisson et pas la canne, ne contribuant cette mesure qu´à accroître les charges fiscales pour ceux peux qui travaillent et donc, en augmentant le malaise social...
Merci Carmen, pour ta fidélité en postant tes intéressants articles sur le Blog; c´est notre lien, notre site de rencontre...; j´ai hâte de ce rendez-vous, chaque semaine...: merci pour ne nous laisser, jamais...
Inma.
J'imagine qu'il y aura pas mal d'intêrets économiques et de contracts manquants entre les pays et les agents économiques et sociaux. À mon avis, on devrait prendre conscience et réagir face à une déplorable situation à l'égard de la nature. Les mesures du governement sont proposées du crainte de grossir les taux du chomage en tant que le futur de la voiture actuelle va être remplacée par celle nommé écologique.
RépondreSupprimerMarie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :
RépondreSupprimerSujet terriblement épineux, à l´image de ce coronavirus si mortel qui a porté le coup de grâce à une économie se trouvant déjà très touchée pour diverses raisons:
-La mondialisation. La délocalisation des entreprises vers les pays à faibles salaires s´est avérée formidable pour eux, mais un véritable désastre chez ceux de la filiale mère. Conséquence?
Égalisation de la pauvreté à échelle mondiale.
-Les syndicats, ces défenseurs de l´ouvrier, agitant constamment les eaux, réclamant sans cesse des augmentations de salaire, demeurent aveugles aux répercussions de leurs revendications.
Un éleveur leur aurait fait comprendre que l´on peut traire une vache pour en tirer 20 litres de lait par jour, mais pas 200. Forcer la situation, c´est casser le pot-au-lait !
-Les PDG, s´octroyant des cachets de nabab ! Des parachutes dorés ! Si au moins, en cas d´échec de leur gestion, ils étaient tenus pour responsables et passibles de condamnation, alors, peut-être qu´ils investiraient plus d´efforts et se creuseraient les méninges pour être plus efficaces.
-Les politiciens, pas plus avisés, se bornent à injecter des sommes colossales jamais issues de leurs poches mais prélevées sur les impôts du contribuable.
Or, il en découle une profonde injustice.
Si les Français sont requis de force pour remettre à flot RENAULT, un des symboles nationaux, comparable au drapeau tricolore, à la Tour Eiffel, que dis-je, à la Marseillaise, pourquoi ne devrait-on pas accorder les mêmes privilèges au petit entrepreneur, agriculteur ou éleveur de Bretagne, de Normandie, de la Bresse ou de Nouvelle Calédonie, terriblement assommés par la crise qui larve leurs économies depuis quelques années ? Pardi ! Eux aussi sont la France !
-Finalement, la révolution au sein du secteur automobile est là: passage au système électrique, concurrence des nouvelles technologies et de l´intelligence artificielle (IA) avec transport sans conducteur, service sur commande, donc, plus besoin d´acheter une voiture, plus de permis de conduire, ni de frais d´assurance ou de réparations, pas d´impôts de circulation, finis les parkings, les CTV, les amendes ... Par conséquent, les milliards d´euros injectés devraient être destinés à la mise au point de la logistique nécessaire à ce nouveau concept de déplacement en recasant ailleurs les ouvriers qui ne peuvent être abandonnés à leur sort.
Quel avenir ! La tâche est lourde.
Merci pour cette étude si complet sur l´économie et la politique française à la une que le meilleur dossier spécialisé...!
SupprimerLa crise économique générée par le COVID-19 a touché tous les secteurs, dans le domaine de l'automobile nous avons un cas similaire à celui de Renault de France en Espagne, tel que Chez Nissan. En outre, d'autres usines devraient être fermées en raison de la stagnation des ventes au cours des derniers mois.
RépondreSupprimerDe plus, à tout cela, il faut ajouter l'importance que revêtent aujourd'hui les voitures électriques. C'est une bonne initiative dans le dessein de réduire la pollution, cependant il est également vrai que ce changement entraînera une baisse de la quantité de pétrole. Par conséquent, il existe des atouts et des inconvénients. Nous devons garder à l'esprit que l'idée de nous relancer technologiquement pourrait être une alternative attrayante. Toutefois, nous ne devons pas oublier que la technologie provoque aussi des ravages.