Et d´ores et déjà, n´oubliez pas de jeter vos gants sales peut-être contaminés, vos masques possiblement infectés, vos lingettes nettoyantes souillées, vos mouchoirs usagés dans des sacs bien fermés ! Mais surtout, cessez, une fois pour toutes, de balancer vos sales mégots ou quoi que ce soit par terre, dans la rue !
Faites en sorte que ces invisibles, des travailleurs et des travailleuses de l’ombre qui généralement sont abominablement ignorés, voire regardés avec un implacable dédain, deviennent visibles et que leur dévouement ne passe plus inaperçu.
Sachez que quoique le volume des déchets industriels, issus des restaurants et des petits magasins, aient drastiquement baissé, engloutis par l’ombre, ces agents de collecte de milliers et de milliers de tonnes d´ordures ménagères, entassés à trois dans des cabines de camions infectes à moins d´un mètre les uns des autres et dont le quotidien est rattaché à la souillure, continuent à faire leur besogne si ingrate, leur tournée fort exténuante entre la tombée de la nuit et le lever du soleil, engouffrés dans le silence, la peur au ventre, en pleine épidémie de coronavirus. Tout en s'exposant fortement aux risques infectieux liés au virus d´infection, ces hommes et ces femmes font tourner un pays en dépit de tout et évitent une seconde crise sanitaire. Par conséquent, ce beau soutien moral par le biais de petits messages réconfortants, d'encouragements et de remerciements scotchés ou collés sur vos sacs-poubelles ou sur les containers verts à roulette ou sur les haies d’honneur faites par balcons interposés, devrait désormais germer, voire fleurir de tous côtés.
Mille mercis et total respect à ces héroïnes et ces héros de l´aube, nos chers formidables éboueurs et nos chères formidables éboueuses dont le métier est rarement valorisé, – étant hélas lâchement confrontés à de nombreux dégueulasses comportements hyper méprisants, outrageusement vilains –, et qui, malgré tout, sont restés vaillamment fidèles pour le bien-être de tous leurs concitoyens et de toutes leurs concitoyennes, de sorte à garder nos villes, nos villages, nos hameaux ou d´autres lieux quelconques de l´univers propres !!
Enfin, pour terminer, je tiens à vous dire que j´espère que cette gratitude à l´égard de ces véritables vénérables remparts humains à la propagation survivra dès que tout aura arrêté d´aller de travers et que la menace de la dangerosité́ de cette saloperie de Covid-19 se sera estompée, même lorsque ces éboueurs et ces éboueuses n’hésiteront pas une seconde à pourrir nos vies baignées d´une ambiance douillette lors de leurs brutales revendications au détour d´une grève.
Touchant texte, Carmen. Dans nos temps, cela constitue une plaidoireie par rapport à tous les personnes qui sont pour la lutte et le travail pour tous: infirmieres, médecins, policiers,etc. Le dévouement attachée à la poubelle ou les déchets semble louable. Enfin, il serait souhaitable de renforcer de façon publique ce type de travail et en plus, de nous faire réfléchir afin de valoriser les tâches publiques et les personnes.
RépondreSupprimerFormidable et nécessaire réflexion, Carmen, etant donné que, dans ces moments critiques que nous vivons, les travaux de nettoyage entre autres les plus sous-estimés, sont devenus les plus indispensables pour combattre l´extension de cette vile pandemie. Cependant, quelques d´entre nous mieux payés ne sommes pas si nécessaires, en restant chez nous la plupart de la semaine...:bonne cure d´humilité...!
RépondreSupprimerJe te remercie de nous faire prendre conscience de l´importance de certaines valeurs de la société que tous les parents devraient enseigner à ses enfants:
1.-le soin de déposer avec urbanisme notre ordure, convenablement fermée pour éviter la dispersion des déchets;
2.-l´importance des détails en laissant un message positif collé sur les poubelles publiques les plus proches de chez nous...; je vais le faire, ce soir, si je peux, et j´invite mes camarades à en faire...
Une fois de plus: MERCI pour tes articles qui font partie de la plaisir de mes dimanches, là...!
Inma
Il est indéniable qu'ils font un travail essentiel, surtout en ce maudis temps où la peur d'être infectés fait partie de notre quotidien. Je dirais qu'au même titre que les soignants, ou presque, et pourtant.... On apprécie leur dévouement beaucoup moins. Je viens de voir des vidéos où ils se plaignent (éboueurs et ramasseurs) de n'être pas remarqués qu'à cause des embouteillages où les claxons réssonent par tout. Moi même, je n'ai jamais laissé un mot de gratitude , je n'ai même pas su apprécier leur travail !!!! Ce soir-même je vais accrocher un message de soutien et de reconnaissance au conteneur de mon quartier, en saluant fortement un si grandissime courage en ces jours dont on en a marre... Et je promet de le faire d' habitude
RépondreSupprimerC'est un bon moment pour nous rappeler un travail et des travailleurs presque oubliés et peu valorisés par les citoyens.
RépondreSupprimerNon seulement dans ces moment c'est quand nous les avons les garder á l'esprit sinon toujours et c'est nous qui devons être civiques en prenont soin du déversement des déchets et éduquant les enfants parce qu'ils les respecteront et aussi prendont de leur santé.
Non seulement Covid-19 infeste.
Tout fermé et chaque déchet dans son conteneur s'il vous plaît.
Marie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :
RépondreSupprimerLes métiers méprisés, dépréciés, ignorés.
Parmi les ramasseurs d´ordures, le personnel qui nettoie les hôpitaux en accumulant dans des sacs énormes les déchets prélevés dans les couloirs, les chambres des malades, les salles d´opération et qui, malgré toutes les précautions, est en danger extrême.
Dans un hôpital, on remercie et on vénère les médecins, les infirmiers et les infirmières qui nous ont soignés, peut-être même sauvé la vie, en tout cas soulagé nos douleurs, rassurés de nos peurs, donné confiance ou espoir...
Que de boîtes à bonbons, de paniers de fruits ou autres chouchous à régaler les palais !
Que de marques de reconnaissance affichées aux murs pour vanter le bien-faire des soins accordés!
Pourtant, là aussi, lorsque le patient quitte à pas pressés cet endroit de supplice si nécessaire mais si redouté, en croisant au hasard un de ces employés qui pousse devant lui son chariot de poubelle, de linge sale et contaminé, sa serpillière ou son torchon à la main, et bien, à peine un regard dérobé ou un au revoir à la sauvette.
Mais, eux aussi sont importants ! Ils ont torché les chambres, vidé les ordures, lavé les w.c.
Ils ont salué gentiment les malades, se sont intéressés pour leur état de santé et les ont encouragés en les quittant.
Comme cela arrive souvent, ces attitudes ne sont que le reflet de nos idées préconçues qui nous poussent à faire des courbettes devant tout ce qui brille en ignorant ceux qui se trouvent au bas de l´échelon social.
C´est un mal généralisé fruit d´un manque de sensibilité, d´une éducation dépourvue de certaines valeurs morales qui devraient nous faire apprécier en justice et équité tous les métiers, quels qu´ils soient, aussi nécessaires et indispensables les uns que les autres car, derrière ces besognes, il y a toujours un être humain dont l´activité fait partie de l´engrenage qui fait tourner la machine d´un pays et de la société toute entière.
Si on les appréciait en leur juste valeur, ils n´auraient point besoin de se mettre, parfois, sur pied de guerre.
Je suis totalement d'accord avec les commentaires précédents. À mon avis, c'est un sujet qui nous touche tous d'une manière ou d'une autre et nous devons être conscients, surtout valoriser davantage ces métiers qui jusqu'à aujourd'hui n'avaient pas été reconnues comme elles le devraient.
RépondreSupprimerDe plus, je pense toujours que la meilleure arme pour lutter contre cet incivisme est l'éducation, qui commence avec les plus jeunes, en revanche se poursuit avec le reste des générations.
Merci, mes soeurs; j´ai dessiné sur un feuillet un coeur contennant les mots:"MERCI; PRENEZ SOIN DE VOUS"; je l´ai collé sur la poubelle publique devant ma maison et il a durá la...deux jours?
RépondreSupprimerIl est vrai que quelques voisins, après que je leurs avait dit que c´était moi qui l´y avait collé, ils en ont exprimé sa satisfaction mais...:qui a pu décoller ce papier-là...?; ou... qui a-t-il pu déranger...? mystère...
Un mystère qui va être plus difficile à déceler que celui du sourire de la Joconde !!
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