Rude épreuve celle du système hospitalier en détresse bouillonnant d’une redoutable activité !
Une effarante tension qui s´accroît, qui n'en finit pas, du moment que, depuis le début de la pandémie de Covid-19, la pénurie d’équipements de protection, notamment de masques, persiste cruellement en dépit des dons qui ne réussissent pas à pallier ce manque de matériels si criant et si absolument ahurissant, semant la mort et plongeant des millions et des millions de personnes dans la terreur. Une désolation et une souffrance intenable ! Un hideux tableau de fléau biblique.
Alors que nos héros et nos héroïnes en blouses blanches en ont besoin plus que jamais, les masques si prisés sont soit gardés sous clé soit distribués au compte-goutte dans les hôpitaux. Cette denrée précieuse si rarissime et si convoitée a même été dérobée par milliers, de vilains actes hautement mortifères!
Pendant combien de temps le personnel soignant continuera-t-il à monter au front désarmé, démuni de moyens de protection ? Une situation alarmante vu que le combat pourrait se terminer faute de combattants et de combattantes craignant terriblement d´être contraints d’avoir à pratiquer une médecine d’abattage.
L’hôpital public, si flétri, pourra-t-il s’en sortir ?
Ça sera pour quand la perfusion d’argent pour un hôpital public souffrant périlleusement d’un manque de masques (chirurgicaux, FFP2 ou FFP3), mais aussi de gants, de lunettes de protection, de blouses et de surblouses, de surchaussures, de charlottes, de gel hydroalcoolique, de cotons-tiges pour les tests de dépistages et de certains médicaments indispensables en réanimation, obligeant nos héroïnes et nos héros en blouses blanches à faire du rationnement ?
Et à entendre les multiples incessants appels aux dons des directions des hôpitaux, s’avérant salvateurs, l´Etat a-t-il suffisamment bien répondu aux besoins de ce personnel soignant ? Ou avez-vous plutôt l´impression qu´il mène une exécrable politique criminelle imprégnée d´une sale lâcheté en mettant en danger la population déboussolée par cette maladie si ravageuse ainsi que le corps médical et le personnel soignant ?
Ana vous propose de lire :
RépondreSupprimerC´est un problème épineux, étant donné que nous allons bientôt subir une autre virulente vague et que sans les moyens adéquats, nos héros ne pourront peut-être pas le supporter. Nous espérons que peu à peu ces moyens si nécessaires arriveront à leur rescousse.
En premier lieu, cette pandemie a montré que le système de santé espagnole´-et je crois que celui de tout autre pays-n´est pas à la hauteur de pouvoir envisager une telle crise sanitaire.
RépondreSupprimerD´autre part,le gouvernement n´est pas entièrement le seul responsable des ravages de ce virus: ce sont les citoyens qui devraient s´y impliquer en maintenant pas seulement les mesures de securité recommandées par les autorités sanitaires mais en allant plus loin, au délà du propre soin étant donné que chacun doit veiller sur soi-même...; par exemple, les "phases" du déconfinement comportent le risque de voir les gens enfeindre les libertés quitte à revenir sur le nombre de morts jusqu´à augmenter celui-là...
Attention, Carmen, mes camarades, avec le "déconfinement"...; merci.
Cette pandémie est venue de sorte à mettre en relief les dégâts que quelques sans-gêne ont fait avec la chose la plus sacrée qu'un pays puisse avoir :la santé publique. Si on joue à privatiser voire à abîmer le bien commun en privilégiant les profits personnels, on risque de se trouver face à face avec une situation semblable que nous a fait à tous péter les plombs.
RépondreSupprimerD'après moi, et en dépit d'une conjoncture tellement monstrueuse, le système sanitaire a répondu avec abnégation et effort manifestes, prouvant à nouveau que la santé publique est la seule ayant la capacité de réponse. D' ailleurs, le manque de matériel (qui a été en outre à niveau mondial) devrait nous faire penser au besoin d'un envestissement fortement plus grand en tout ce qui a trait au bien-être de l'humanité aux quatre coins du monde, en faisant fi (ô si ça était vrai) de la rentabilité économique ou des bénéfices des entreprises.
On apprendra un jour ?
Cette pandémie nous a montré les trous dans le système public de santé, malgré les efforts des docteurs, infirmieres et le personnel de nettoyage, on a eu une manque évidente de masques et de moyens pour soigner les patients. D'ailleurs,la population reste deboussolée en regardant les effrayantes nouvelles et les chiffres des morts et d'infectés à la telé. Parfois on ressent dans un film dystopique.
RépondreSupprimerIL EST REGRETTABLE DE VOIR COMMENT LES TRAVAILLEURS DE L'HÔPITAL ONT ÉTÉ TRAITÉ POUR L'ÉTAT. ILS ONT ÉTÉ ABANDONNÉS.
RépondreSupprimerLE PIRE, C'EST QUE DANS L'AVENIR ON A BESOIN DE NOUVEAU À CES TRAVAILLEURS ET C'EST POSSIBLE QUE ILS NE SOIENT PAS DISPONIBLES.
Je suis d'accord avec les avis précédents et je tiens à étaler ma gratitude aux professionnels du système de santé, vu qu'ils ont lutté contre toute attente malgré le travail dans ces circonstances. De plus, la seule chose positive que nous pouvons soutirer de cette situation, c'est que l'on doit investir plus dans la science, dans le système de santé.
RépondreSupprimerEn outre, les médecins et les infirmières qui ont traité de première main avec des patients touchés par Covid-19, après moi, ils devraient être financièrement récompensés. Cette crise sanitaire devrait alerter la population et prendre des mesures pour une désescalade progressive où le bon sens, la distance de sécurité et les conditions d'hygiène prévalent.
Marie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :
RépondreSupprimerMais c´est que l´on n´aurait pas eu besoin de collapser le système !
Il suffisait de faire tourner les méninges et de prévoir la mise en place d´hôpitaux de campagne bien avant le désastre pour ne pas balancer tout le monde dans le même sac puisqu´on le « savait » depuis octobre 2019.
Pourtant on a assisté à une véritable débâcle : perquisitions de matériel sanitaire dans les douanes, fauchage dans les hôpitaux privés mis à nu, maisons de retraite abandonnées à leur sort entraînant une véritable hécatombe de vieux, versus euthanasie. Aucun antibiotique ni médicament mais, par contre, surabondance de sédation pratiquée par les modernes « Mengele ». L´horreur et l´odeur envahissante de la mort dans les sous-sols des hôpitaux convertis en véritables dépotoirs de cercueils. Même les fours crématoires ont fonctionné à plein rendement, comme antan, effaçant les preuves à conviction sur les cadavres expédiés sans certificat médical de décès précis. Tout juste, « mort par arrêt cardiorespiratoire(ACR) ». Mais, bon sang, on finit tous pareil ! Le cœur s´arrête et on cesse de respirer ! Oui ou non ? Pourtant, quelle en a été la cause exacte? Au moins, pour faciliter les possibles réclamations futures des familles endeuillées. Qui sera porté responsable ? Qui devra rendre compte face à la justice ? On garde encore un certain espoir de ce côté-là.
Un personnel soignant, merveilleusement préparé, est mort dans notre pays, se faisant encorner dans les arènes pour affronter sans cape rouge ni estocade, un toro sous forme de virus, pendant que ceux qui étaient supposés leur fournir les outils de défense sont demeurés à l´abri de la barrière, réservant l´infirmerie de la place pour usage particulier en cas de nécessité.
Des milliers de personnes ont crevé par manque de médicaments, d´appareils respiratoires pourtant disponibles pour ceux qui détiennent le pouvoir, par la pratique du triage, système qui pue le nazisme, décidant qui vit ou qui meurt, par faute de tests, d´assistance reportée « sine die » pour ceux qui souffrent d´autres maladies ( ACV, cancer...).
Pendant ce temps, le champignon atomique, l´implosion volcanique ne cesse de semer la destruction. Mort de l´économie, perte de travail, chômage, pauvreté, famine, désespoir, suicides... La cendre noire menace de tout ensevelir. Cette pandémie, serait-elle la solution à la crise économique de 2007? Une Sécurité sociale assainie grâce aux économies faites sur les retraites impayées de ceux qui tiennent déjà conversation avec Saint Pierre ?
Les répercussions sont innombrables, les conséquences imprévisibles. Le monde a freiné sec, projetant l´Humanité dans l´abîme.
Où va-t-on aboutir et de quelle manière ? On verra bien.