Comment redonner le sourire aux agriculteurs et aux agricultrices qui cumulent de fortissimes pertes ?
Comment distiller cette crise si perverse ayant effroyablement ébranlé ceux et celles qui produisent la nourriture des Français et des Françaises à la suite de l´effondrement de la consommation dû aux fermetures des bistrots – dont l´avenir était agonissant – et des restaurants, aux annulations de moults festivals, ainsi qu´aux maintes interdictions des marchés alimentaires couverts ou en plein air et à l´infernale baisse létale des exportations?
Généralement asphyxiés, martelés voire frappés grièvement par le déferlement du virulent fouettement de la sécheresse, des orages de grêle, du gel ou par la prolifération des maudites concurrences jugées déloyales et par le foisonnement des prix tirés vers le bas, et, dès lors, en pleine détresse privés de la quasi-totalité de débouchés, ces paysans et ses paysannes (viticulteurs et viticultrices, maraîchers et maraîchères, horticulteurs et horticultrices, arboriculteurs et arboricultrices, etc.) assistent, totalement démunis, à la brutale fragilisation de leurs moyens d’existence qui ne cessent de s´effriter jour après jour, fortement happés par l´immense tourbillon de la pandémie de la COVID-19.
N'ayant presque aucune marge de manœuvre, des exonérations de charges sociales, des prêts à taux zéro, des mesures urgentes de soutien de la part des autorités européennes (PAC) pourraient les aider à survivre, à rester la tête hors de l'eau.
Cependant, quelles que soient les mesures que l´on applique de sorte à surmonter cette crise si anxiogène, il est fort bien dommage que l´on ne sache comment elle continuera à affecter ce secteur agricole si vital, d´ici à quelques mois.
Pour clore, je tiens à vous signaler que quoique les agriculteurs et les agricultrices sombrent amèrement dans les voraces crocs de l´endettement sans trop se plaindre malgré que leurs productions de denrées périssables ou leurs stocks peinent à être écoulés, cependant des hommes et des femmes basculent dans le travail agricole en tant que travailleurs saisonniers et travailleuses saisonnières. Des serveurs et des serveuses, des maçons et des maçonnes, des coiffeurs et des coiffeuses, etc., une main-d’œuvre atypique florissante depuis la fermeture des frontières ciblant l´enrayement de la propagation de la si redoutable accablante Covid-19 et privant la France de ses travailleurs et de ses travailleuses issus de l´étranger.
La COVID-19 aurait-elle engendré dans la société un retour à la terre ? Autrement dit, la COVID-19 aurait-elle semé un attrait des métiers de l’agriculture – Une besogne ô combien grandement fastidieuse ! – de telle manière que l´on récolterait désormais une main d’œuvre disponible pour travailler dans les corvées des champs hexagonaux?
Malgré tous les problèmes sanitaires issus de la pandemie, il ne faut pas douter que certains domaines tels que l´agriculture sont INDISPENSABELS, sans lesquels juste la sanité ne pourrait pas se soutenir -les médecins autant que les infirmiers, tous eux ont besoin de se nourrir pour tenir toute une fatiguante journée professionnelle en soignant des tonnes et des tonnes de malades alors..., pourquoi pas leur tendre la main, depuis ces "mesures urgentes de soutien", les "exonérations de charges sociales", etc, dont toi, Carmen, tu as fait référence ci-dessus?; et ça serait pas une question de charité, mais de justicie, celle-ci de favoriser les conditions difficiles de ceux qui produisent pour nous les aliments qui quotidiennement trouvons sur notre table...
RépondreSupprimerJe trouve la solution à ces durs problèmes auxquels je ne suis pas étrangère, en tant que personne provenant d´un foyer agricole, et soignant que la sortie de nos produits agricols est fermé à l´étranger, que nous ne faisons rien d´autre que d´acheter les produits locaux, chacun de notre village ou région; ce n´est qu´ainsi que nous favoriserons le développement de cette activité-là, aussi digne que nécessaire...
AGRICULTEURS DE NOS TERRES: COURAGE...!! NOUS SOMMES AVEC VOUS...!
Gros merci, Carmen.
Et je voudrais rajouter aussi qu´il y a des très bons vins à notre région, pas seulement à Almendralejo, mais à Villefranche des Boues, mon village et celui de Carmen: Viña Canchal, Valdequemao, Nadir...; ainsi que de bons fromages et d´autres produits du cochon...Merci...
RépondreSupprimerOn ne devrait pas oublier que la main nourricière de nous tous, en ce cas là des Français, n'est pas ni será jamais le supermarché, mais bel et bien l'agriculteur et le paysan. Et pourtant, on n'apprécie guère le travail crucial de ces hommes et femmes qui rendent possible le plaisir sans égal de goûter une tomate mûrie au soleil. Au contraire, on privilègie, dès le gouvernement, l'agriculture intensive qui ne fait qu'appauvrir les sols et les ressources. On a fort tort en négligeant cette insoutenable besogne des agriculteurs, en payant leurs produits à un prix dérisoire, en épargnant les aides de sorte qu'ils ne peuvent que couvrir leurs frais. Nos consciences devraient être remuées par cette misérable tragédie à laquelle ils sont soumis et agir tout de suite de peur que ce attachant monde paysan ne disparaît.
RépondreSupprimerD'après-moi, afin de donner le sourire aux agriculteurs et aux agricultrices ils et elles doivent être récompensés comme le méritent, avec une aide financière.
RépondreSupprimerMalheureusement il s’agit d’un problème répandant plusieurs pays et surtout notre région. Il est temps que cette profession soit reconnue comme elle le mérite, étant donné qu’une pandémie a dû apparaître pour nous rendons compte que sans les produits essentiels offerts par l'agriculture, nous ne pourrions vivre. De sorte à récompenser les efforts des agriculteurs, il faudra prendre des mesures telles que: payer aux agriculteurs le prix dû pour leurs produits et en tenant compte du fait qu'ils doivent supporter les coûts d'entretien et du traitement des plantes et la main-d'œuvre.
De plus, l'aide devrait être encouragée pour les jeunes agriculteurs et agricultrices qui rejoignent l'activité. En raison de l'épidémie, de nombreux jeunes pourraient voir une opportunité d'emploi au sein de la campagne. En guise de conclusion, il sera inéluctable d'investir davantage dans ce secteur oublié pour un tas de personnes et de donner des opportunités aux saisonniers qui viennent d'autres pays et peuvent s'installer en Espagne, nous allons empêcher la même situation qui nous arrive qu'à notre pays voisin.
L'agriculture Française et celle de l'Europe se trouve dans un moment si délicat que dès nos places nous restons comme des spectateurs passifs mais aussi engagés par rapport à cet scénario humain injuste et frappé à niveau économique.
RépondreSupprimerComme consommateurs de produits provenant de la campagne,à mon avis, on devrait acquérir seulement tout ce qu'on cultive dans le propre terrain du but d'aider à l'économique local,donc , aux agriculteurs d'une sorte direct.Enfaite c'est la meilleure façon d'aider: élèver les personnes afin de changer le système d'intermediares.
Souhaitons la bienvenue au Blog à "Píldora 10 y herramientas web" !
SupprimerJe tiens à lui souhaiter de tout cœur la bienvenue sur le Blog et à lui adresser mes sincères remerciements pour sa première participation qui va être sûrement très active, très acharnée, sans relâche, à partir de maintenant, à mes côtés et aux côtés des autres internautes/élèves de français. Ou du moins je l´espère.
Bravo, Inma! Ça c´est faire la publicité des produits de ton village! Le maire de Villafranca devrait te rendre hommage.
RépondreSupprimerMarie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :
RépondreSupprimerDe nos jours, être agriculteur relève d´une volonté de titans, d´hommes et de femmes frôlant parfois la folie pour amour à la terre, à la tradition, à l´héritage reçu des parents, à la fierté de conserver un patrimoine qui sera transmis à la génération suivante.
Pourtant, que de contraintes, que de mal, que de soucis et de tracasseries dans une vie qui ne connaît jamais la relâche ! Les horaires de travail ? Mais, c´est quoi ça ?
En Espagne, nous avons une expression:« trabajar de sol a sol », c´est-à-dire bêcher, labourer, assainir, planter, butter, arroser, cueillir, à toute heure, de jour comme de nuit.
De surcroît, avec la poigne au cœur, un nœud à l´estomac, l´œil pointé vers le ciel, le nez flairant l´horizon, ne sachant par où peut s´abattre le malheur qui viendra raser tant d´efforts sous forme d´inclémences de la nature ou d´attaques de parasites divers: chenilles, pucerons, phylloxéra, mouche et thrips de l´olivier, drosophile (buzz) et maladie de Pierce dans les vignobles... Sans oublier le pire des déprédateurs, les impôts implacables prélevés par ceux qui n´ont jamais courbé l´échine, auxquels viennent s´ajouter, l´exploitation des grandes corporations et les impositions d´autres pays au profit d´intérêts politiques et économiques qui décident quoi planter ou arracher. Tant pis pour l´agriculteur s´il n´est pas d´accord !
Il n´a qu´à chercher ailleurs son gagne-pain.
Or, malgré l´adversité, le courage est là. La ténacité pour survivre ne décline point.
Ces travailleurs de la terre n´ont pas de temps à perdre. Les tomates, les cerises, les abricots mûrissent. Les récoltes ne peuvent attendre. Oui ou oui, elles doivent gagner les marchés et nos assiettes dans les plus brefs délais.
Alors, à défaut d´agriculteurs ou d´éleveurs, eux aussi conformant le secteur primaire de l´économie, qui en prendrait la relève s´ils disparaissaient ? Des robots, des humanoïdes programmés pour ne jamais protester, ni réclamer de salaire, ni partir en vacances... ?
Et si la Covid-19 n´est pas un simple virus, n´est pas si innocente que ça ? Aurait-elle été créée pour jouer un rôle au-delà de celui de mettre en rogne l´humanité, question de tout balancer, remettant en cause le monde tel qu´on le connaît, pour implanter un nouveau système conçu par un groupe avide de pouvoir absolu au dépens de tout et de tous ?
Vivement, les jeunes, retournez aux champs avant qu´il ne soit trop tard ! Défendez votre amour pour la terre de vos ancêtres ! Ce sont vos racines, ce sont vos droits pour un travail digne dont nous dépendons tous !
RépondreSupprimerLes agriculteurs et l'agriculture sont un secteur, le principal, très nécessaire pour l'homme, notre bonne nutrition dépend d'eux et il est sous-évalué par les intérêts des grands magasins et intermédiaires
non, ce n'est pas seulement le Covid 19 qui a posé des problèmes à l'agriculteur!
Et pour le moment en raison de la pandémie, le problème est la commercialisation et l'exportation, mais n'oublions pas les autres aussi importants ou plus ....... manque de main d'œuvre, bas prix des produits qui rejoignent le tous les jours, comme les ravageurs, les infections et le temps, toute l'année regardant le ciel pour que le temps accompagne toujours le fruit dans le bon sens.
Le gouvernement devrait poursuivre les négociations avec l'UE afin de ne pas perdre la PAC sur laquelle de nombreux agriculteurs sont maintenus en vie et contrôler également la main d'œuvre, pourquoi tant de main d'œuvre étrangère avec autant de chômeurs en Espagne? Où sont ces chômeurs?
Consommons les produits locaux régionaux et nationaux et donnons du travail aux nôtres