Saviez-vous qu´avant de partir vers l’Europe l´héroïne venue d’Asie et la cocaïne venue d’Amérique latine transitent désormais quasi impunément par les longuissimes côtes kenyanes à peine surveillées, par des chemins qui sont, hélas, moins poreux qu´ailleurs ? Un exécrable trafic qui, en plus, entretient corruption et terrorisme.
Sachez que les stupéfiants ont commencé à déferler sur la région de Mombasa, deuxième ville du Kenya et premier port africain sur l’océan Indien, au début des années 2010, harponnant une vulnérable population pauvrissime dont la vie est ravagée par cet essor du trafic de drogues illicites, risquant de gangréner lapidairement l’économie du pays et d´y faire accroître les fortissimes terrifiantes violences grandissantes qu’un tel trafic engendre.
Cependant, quoique le Kenya où se sont greffés d´impitoyables réseaux de narcotrafiquants, soit actuellement un point de transit pour les drogues telles que l’héroïne, la cocaïne, l´opium et bien d’autres drogues importées, sachez que l’Afrique détient une vaste histoire avec la drogue et que l´afflux de cette vague blanche narcotique, un pesant fardeau, un effroyable fléau, s´est férocement abattu sur les populations africaines – Ô combien affaiblies ! –, n´épargnant aucun de ces pays teintés de misère nauséabonde.
Enfin, je tiens à souligner que si en 2050, l’Afrique décrochait la deuxième position sur le podium en tant que gros consommateur de drogues au monde, une situation très très alarmante, et que si ses jeunes hautement frustrés, confrontés au chômage, un broyeur implacable, étaient ceux qui seraient les plus courtisés, voire engloutis par cette drogue dont le marché fort florissant a bel et bien explosé en dépit des inlassables efforts déployés par les autorités traquant moult les folles sommes d’argent sale issu de ce trafic, le Kenya pourrait devenir un paradis, – Mais pas n´importe lequel ! – l´Eldorado des blanchisseurs d’argent et des narcotrafiquants.
A suivre…
Et voilà qu´une autre fois, la tragedie s´acharne sur le plus pauvre...! selon dit le dicton: "â chien maigrichon tous sont des puces"...; cette nouvelle est certainement toute nouvelle pour moi, et ella ajoute, sur mon esprit, une autre dommage à ressentir sur le continent africain, si ravassé par la pauvreté fruit de la globalisation et l´exploitation du Premier Monde...
RépondreSupprimerCe qui m´étonne est que, étant les riches ou les pays les plus développés les premiers consommateurs de ces sales et maudites substances, le travail le plus sombre pour leurs en fournir ait lieu dans les pays du tiers-monde, dévastés par la misère et la faim...
Et en plus, il faudrait ajouter à cette liste de malheurs, le dommage matériel et moral occasionnés par la drogue au sein de la jeuneusse de ces sociétés sous-développées...
Mais...pourquoi sera-t-il que je suis presque sûre que notre monde ne va faire rien d´autre que de regarder ailleurs...?
Pourvu, Carmen, que cet article nous serve à remuer nos consciences..., à nous aider à devenir plus sensibles aux horreurs de l´humanité, à peu près quelques kilomètres de nos confortables ménages...
Je partage l'avis de ma collègue Inma, les injustices et les problèmes du tiers monde sont définitivement causés par les pays les plus développés qui ont toujours voulu profiter de cette population tellement appauvrie, si anéantie, si peu instruite. Quel dommage !, qu'au XXI ème siècle ces événements continuent de se produire et personne ne peut faire rien pour l'empêcher.
RépondreSupprimerEn outre, Les gouvernements devraient penser à eux pour atténuer leur angoisse, leur pauvreté et ainsi aborder des mesures afin d'éradiquer la violence, le terrorisme, la corruption et la drogue dans ces endroits si oubliés.
À mon avis, il devrait y avoir plus de reportages et de documentaires qui abordent cette question et par conséquent, ils feront connaître et déplacer cette triste et terrible réalité aux peuples du premier monde, nous devons en prendre conscience et apporter notre petite contribution.
Les méandres de la drogue ont depuis des années attisé mon intérêt....et j'en ai conclu que si la politique de la répression a nettement échouée, il est déjà temps de chercher des remèdes alternatifs.Les monstrueuses ressources investies dans une répression qui ne va pas devraient être inversées différemment :légalicer les drogues devient impératif, en éliminant ainsi tout intérêt économique de la part de tous ceux qui remplissent leurs poches au- delà des limites soupçonnées, en prévenant la consommation à travers de l' éducation, en réintegrant les victimes..... A mes yeux, si on continue à agir par cette voie, les trafiquants trouveront des coins faibles pour continuer son contrabande, les pays et les personnes les plus démunis seront toujours leurs proies et les bandes organisées deviendront de plus en plus puissantes et nombreuses.
RépondreSupprimerJe ne suis totalement d'accord avec le commentaires précédent, si c'est vrai que les puissants recherchen toujour des lieux et des gens plus besoin, là-bas et avec les narcos s¡enrichisent, c'est pourquoi les pays sous-développes devons pendre des mesures necesaires pous les protéger, les politicins ne le tiennent pas souvent compte, mais je ne pense pas que la légalisation des drogues soit une bonne idée, parce que conducirait au société dans un chaos, c'est trés dangereux.
RépondreSupprimerMarie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :
RépondreSupprimerLorsque le cœur d´une personne pourrit sous la hantise de l´accaparement de biens qui ne comble jamais sa fièvre de richesses, les effets sont néfastes sur son entourage.
Or, lorsque c´est un pays qui est au cœur d´un des plus sordides marchés, le trafic de stupéfiants, alors, ce n´est plus un groupe qui en souffre les conséquences, c´est tout un continent qui est rongé par cette gangrène et bien au-delà encore.
À nouveau, l´Afrique plonge dans le désastre si, au lieu de nourrir sa population et surtout sa jeunesse à base de riz, de maïs, de sorgho, de blé ou d´éducation, elle la gave d´héroïne ou de cocaïne.
Combien de fois va-t-elle sombrer dans le mirage de l´argent facile qui ne fait vivre dans l´or qu´une poignée de vautours ?
Les jeunes Kényans, les jeunes Africains, permettront-ils de se laisser traîner comme les cordées d´antan dans les égouts de l´exploitation humaine pour devenir les esclaves du XXIème siècle ou feront-ils battre leurs cœurs à l´unisson en quête d´un avenir meilleur ?
L´Afrique, héroïne ? Oui ! Mais pas en poudre empoisonnée. Plutôt héroïne en combat, en lutte pour une jeunesse saine et fière de sa propre destinée.
Fabuleux!merci!
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