Imaginez le défi de mineurs en grande difficulté participant à des randonnées de réinsertion, des marches se déroulant sur 2 000 km dans un pays étranger, en toutes saisons, accompagnés d'un adulte faisant partie de l'association Seuil. Seriez-vous capable de relever un tel défi ?
De tels périples pourraient aider les jeunes filles ou les jeunes garçons, des ados en difficulté, à se déradicaliser ! Ils y dénicheraient leur chemin, leur voie !
Depuis 2000, l'association Seuil propose aux jeunes en rupture ce projet éducatif moins coûteux que les centres éducatifs où on les cloîtrerait, enfermerait, comme une alternative à ces centres éducatifs fermés.
En quoi consiste cette démarche ? Trois mois sur les routes, sans portable ni musique. Ces mineurs sont suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ou l'Aide sociale à l'enfance (ASE).
Que pensez-vous de cette idée si innovante, de cette aventure humaine? Est-ce convaincant ? La marche pourrait-elle marcher pour ces jeunes étant à la dérive? Arriveront-ils à franchir le seuil de leur société qui les repousse, les rejette ?
A savoir:
Grâce au soutien des adhérents, des donateurs, des éducateurs et des juges pour enfants, ce sont près de 200 marches qui ont été organisées par Seuil jusqu’en 2016. L’association est dorénavant en mesure d’en organiser chaque année près d’une trentaine.
Pour en savoir plus, filez sur: http://assoseuil.org/
C´est une bonne idée, une bonne chance pour ces jeunes qui pour avoir perdu leur chemin sont mal vus par la société...; marcher pour retrouver leur voie c´est une opportunité unique mais ce qui fait de cette randonnée une opportunité de salvation pour les mineurs conflictuels n´est que le fait de l´accompagnement...; alors, n´est pas le sentier, est la personne qui aide; n´est pas la marche, est l´aide...
RépondreSupprimerSûrement la cause de la délinquance infantil et juvenil peut être la manque de références,d´éducateurs...; à l´époque de la grande techonologie et de la communication, la personne se sent plus seule que jamais et surtout ces qui sont plus faibles, notres minueurs...; alors, je dis "bravo" pour cette proposition dont je ne vois plus de problème que celui de la finantiation...; la vrai solution pour les petits et les mineurs, doit être toujours l´accompagnement, l´éducation, et l´amour...
Bon soir
Certainement, voilà une bonne option pour faire sortir les jeunes de la délinquence en leur montrant une nouvelle voie dans leur vie et en les mettant à l´écart des mauvaises influences. Dans d´autres pays, tels que les Etats-Unis, on les confronte directement aux conséquences de leurs actes en les plaçant face à l´autopsie d´une personne décédée suite à un accident de voiture par alcoolisme, à la consommation de drogues, etc. On les emmène aussi dans les hôpitaux pour en voir les séquelles: tétraplégies, conséquences physiques et psychologiques à vie...
RépondreSupprimerToute solution est bonne pourvu d´éloigner les jeunes d´une mauvaise décision.
La prévention de la délinquance juvénile est un élément essentiel de la prévention du crime dans la société. Si les jeunes s´engagent dans des activités licites et socialement utiles, orientés vers la société et orientés vers la vie avec une approche humaniste, ils peuvent acquérir des attitudes non criminogènes.
RépondreSupprimerÀ mon avis celle c’est une bonne initiative. L’inclusion des jeunes filles et garçons en centres de mineurs c’est créer un ghetto et les offrir des connaissances sur la délinquance qu’acquièrent des autres. L’action individuelle, un à un, en se promenant, je pense que c’est un moyen plus utile pour obtenir la réinsertion.
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