Prochaine mise en place d’une « police de sécurité du quotidien » (PSQ),
une expérimentation qui sera lancée début 2018 dans une quinzaine de sites français.
A savoir :
Déjà mise en place sous le gouvernement de Jospin en 1998, avant d'être supprimée en 2003 par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy. En ce temps, ça s´appelait les îlotiers.
Bien que les missions de proximité soient déjà assurées par la police municipale, voici quelques-uns des paris que mise le déploiement de ce dispositif :
- Pour assainir les quartiers, lutter contre la racaille, les canailles, les délits, les vols violents, les squats, les nuisances, les incivilités ressenties au quotidien, par la répression et par la dissuasion vu que la présence de ce dispositif ferait office de dissuasion et de médiation.
- Pour prévenir la délinquance notamment dans les quartiers difficiles grâce à une connaissance du terrain et des liens durables avec la population.
- Pour détecter les attentats.
- Pour lutter contre le harcèlement notamment dans les transports.
- Pour renouer une relation de confiance et d'estime entre les citoyens et la police.
- Pour rassurer les habitants.
Cette police déployée sur ces territoires prioritaires du point de vue de l'insécurité arrivera-t-elle à neutraliser cette délinquance qui ne cesse d´exploser en France?
La mise en place de ces forces de l'ordre pourra-t-elle se faire partout en France, dans les lieux quasi sécurisés et même dans les endroits non pacifiés où des bandes méga violentes et sans merci font régner leurs lois? Seront-t-elles obligées d´être escortées par une compagnie de CRS afin de pouvoir pénétrer dans certains quartiers de non droit sévis par la colossale dégradation des valeurs de respect, par l´appauvrissement des mœurs?
En avez-vous marre de voir ces saccages, ces fauteurs de troubles, ces multi récidivistes, ces peines avec sursis, cette impunité source intarissable de la criminalité, ces trafics au su et au vu de tous et cette économie souterraine faisant vivre des cités à défaut de les assimiler, de les instruire?
Dans certains quartiers, vérolés par les dealers où les pompiers n´osent même pas s´aventurer de crainte de se faire caillasser, serait-ce l'armée qui serait nécessaire pour combattre ce fléau ? Ou quelles autres mesures musclées pourrait-on instaurer ? La refonte de la Justice, par exemple?
Pensez-vous que la police de sécurité du quotidien annoncée par Emmanuel Macron fera reculer les voyous, améliorera la sécurité, sera un remède efficace, éliminera ces actes délictueux, cette gangrène, cette faune prédatrice qui s´en prend à tout ce qui représente l'autorité ou ce sera plutôt un pansement sur une jambe de bois?
C´est pour quand les policiers Lucky-Luke, plus rapides que leur ombre ?
C est dommage, bien sûr, de voir chaque jour les vestiges du vandalisme et de l´incivisme à notre entour; il ne faut qu´aller se promener un dimanche matin, tel que je le fais, avec son chien, dans le parc de l´Île de Mérida pour voir une épreuve de ce que j´ai dit plus haut: les poubelles des bouteilles de verres, des plastiques, dispersés partout;de petits arbres arrachés du sol, victimes d´un attaque injuste et cruel...; dans un premier moment, on ressent le besoin d´appeler à la police mais, en pensant un peu plus on peut comprendre que ça est une solution très à court terme...
RépondreSupprimerAlors, "la police de proximité", ne me rassure pas, je n´aime pas être entourée d´agents vigilantes partout...; je suis plus pour la prévention, par l´éducation...; on m´a enseigné qu´il ne faut jeter les papiers sur le sol, qu´il faut respecter la nature, l´ordre...; alors, c´est une question d´éducation et pas de répression ou de punition...
Merci...
Je trouve que, d'une certaine manière, la police de proximité est une intéressante alternative a la traditionel réponse policial aux problémes de les actes délictueux dans les villes.
RépondreSupprimerLes objectifs de la police de proximité soulignent une approche plus humaine, plus préventive visant a éviter le crime.
En plus, on peut considérer ce type de police comme un important ressource d'information pour connaître les problèmes sociaux, les préoccupations des citoyens, et le fonctionnement des réseaux criminels.
Finalement, il sera necessaire, que la police de proximité soit dotée de la formation et les moyens appropriés pour obtenir l'efficacité voulué.
Effectivement, le sujet de l´insécurité est très difficile à résoudre et,comme le soutient Inma Sánchez Bougarin, c´est tout d´abord un problème de manque grave d´éducation et de perte de valeurs, aussi bien au sein de la famille qu´à l´école et auquel, il faut apporter des solutions de façon urgeante. À partir de là, l´appui de la police de proximité pourrait contribuer à améliorer les choses de part sa condition d´approche aux habitants des différents quartiers. Or, dans certains d´entre eux, véritables ghettos de la délinquance, ce corps sécuritaire aura d´extrêmes difficultés pour y accéder ce qui rendra nécessaire l´intervention d´autres moyens plus efficaces.
RépondreSupprimerUne grande majorité de Français est d´accord avec cette mesure pour améliorer la sécurité au niveau local et dans les quartiers. Cette mesure peut aider à résoudre les problèmes d´insécurité quotidienne, tels que le crime dans la rue ( vols, insultes...) et les attaques contre les biens et les personnes.
RépondreSupprimerJ´espère que cette mise en place est pour le bien.
C’est clair que je suis d’accord avec Inma, le premier c’est l’éducation aux maisons, aux écoles…, mais il semble que ce c’est une mission impossible. Alors, il faut arbitrer quelques-unes mesures différentes, et la police de proximité peut aider à minorer la délinquance des quartiers. Voir les agents se promener par les rues, les demander aide avec choses quotidiennes…, en fin, les voir comme amis et pas comme l’élément de répression de l’état aura aussi d’effets positifs.
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