18 juin 2017

Mort d´un matador basque espagnol lors d´un soit disant divertissement

Ivan Fandiño est mort ce samedi soir encorné à un poumon lors d'une corrida à Aire-sur-l'Adour dans les Landes. Grièvement touché au poumon après avoir trébuché au sol en s´étant pris les pieds dans sa cape en voulant faire une passe, iI a succombé à ses blessures à l'hôpital de Mont-de-Marsan. A Aire-sur-l'Adour ce samedi, après " l'accident de travail " d'Iván Fandiño, la corrida s'est poursuivie jusqu'à son terme avec les deux autres toreros présents, l'Espagnol Juan del Alamo et le Français Thomas Dufau.
Au mois d'avril, Ivan Fandiño avait triomphé dans les arènes d'Arles, en récoltant deux oreilles, lors de la Féria de Pâques.  
Ivan Fandiño est le premier matador qui trouve la mort à l’issue d’une corrida dans le sud-ouest. Et ça n'était plus arrivé en France depuis 1921  (Mort d'un matador espagnol, Isidoro Mari Fernando «Flores», à l'arène de Béziers.). 
De tels drames arrivent-ils très rarement lors des corridas ? 
La corrida reste populaire en Espagne, cependant elle est aussi de plus en plus contestée, décriée. Et elle a été interdite depuis 2012 en Catalogne par le gouvernement nationaliste catalan. 
A savoir : 
On a retiré définitivement en 2016 la corrida du patrimoine immatériel de la France.  Elle y figurait depuis 2011, aux côtés d’environ 300 pratiques, savoir-faire, jeux, musiques, comme la fauconnerie, la tapisserie d’Aubusson, le compagnonnage, la dentelle au point d'Alençon, le maloya (musique traditionnelle de la Réunion), le tracé de la charpente française ou la pétanque. 
Devrait-on laisser vivre cette antique tradition et nous acharner à la lutte contre la misère de certains gamins vivant dant les rues et qui risquent une « cornada » ? 
Est-ce vraiment des moments de pur bonheur les regards de douleur d´une bête ruisselante de sang, ravagée par une succession d´hémoragies et d´agressions, qui finira par succomber à genoux ?

4 commentaires:

  1. Je n´aime pas les "corridas", toutefois je ne suis pas contraire à ceux qui veulent la prattiquer. Mais, il faut dire qu´il s´agit d´un espectacle plûtot sanglant et violent. Vous trouvez ici l´épreuve, cet-à-dire, la mort d´un "Torero". Le débat dans la société est nécessaire et, si la majorité approuve la loi d´interdition, on la doit respecter. C´est une question de démocracie. La société progresse et les habitudes changent de telle sorte que celles qui étaient très enracinées avant peuvent tomber ajourd´hui. On doit nous soumettre à la raison et à la réalité sociale d´aujourd´hui.

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  2. C’est le moment de la rénovation, aussi dans les «corridas ». Il faut passer d’un spectacle de sang, de douleur à un autre de fêtes pour tous. Il ne serait pas inventer aucune chose nouvelle, seulement adapter la fête au moment actuel, avec une pleine conscience de la protection des animaux. Pourrait-on voir une « corrida » sans mort ? Bien sûr que oui, nos voisins de Portugal sont un bon exemple.

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  3. Ana María y Mª Ángeles Cabrejas29 juin 2017, 16:06:00

    "Accident de travail"? Terminologie inappropiée lorsque nous parlons de la tauromachie qui est considérée un art bien qu´il en déplaise à certains.
    À l´heure où nous nous battons pour défendre les espèces animales en voie de disparition, éliminer les corridas entraînerait l´extermination définitive de cette race de taureaux dont la bravoure ne la rend utile que pour ce genre de spectacles car, son élevage extrêmement coûteux, empêche son emploi pour une autre fin. Sans oublier tous les milliers de postes de travail que génère cette activité.
    Il est certain qu´il existe des partisans et des détracteurs de la tauromachie; à chacun de faire son choix. On n´oblige personne à assister à une corrida, mais de là à vouloir se saisir de cette question pour en faire une arme politique c´est dépasser la limite.
    Il est curieux que l´on s´en prenne à la tauromachie alors que personne ne s´attaque à la BOXE considérée un "sport", qui réunit des millions d´adeptes de par le monde, avec autant de fédérations dans tous les pays, reconnue aux Jeux olympiques et même pratiquée par les femmes depuis 2012 et cependant, ce spectacle sanglant et brutal,provoque bien souvent la mort du boxeur ou des séquelles irréversibles dont l´exemple le plus célèbre est celui de MOHAMED ALI.
    Faut-il donc éliminer tout ce qui nous déplaît? Doit-on accepter de force le jeu des arrière- pensées de certains?

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  4. Moi je n´aime pas la tauromachie et je vois la mort de ce torero comme une consequénce malheureuse et tristement logique de ce sanglant et dangereux "sport"...dans lequel presque toujours sauf quelques fois comme dans ce cas, c´est le toro qui perd...; et en réponse à mes chères Ana et Mª Ángeles, je crois que la bravoure de ces animaux on pourra être canalisée d´autres manières moins violentes...

    Bon soir, mes copins, Carmen...

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