9 mars 2024

Sortie en péril de "CE2", un film visant comme toile de fond une société moins tolérante vis-à-vis des viles agressions de toutes sortes

 

Un film dont le cinéaste de 79 ans, Jacques Doillon, a été mis en cause pour un cas présumé de violences sexuelles perpétrées il y a quarante ans envers plusieurs actrices ; autrement dit, une enquête en cours pour d´effarants viols sur mineure, une lourde accusation gravissime. 

Synopsis
Ce long-métrage nous plonge au fin fond du harcèlement, ô combien effrayant, en milieu scolaire en retraçant l’histoire d´une élève de CE2 harcelée par deux camarades de classe abominablement impitoyables. 
En d´autres termes, dépeindre la prolifique prolifération des hideux problèmes sexistes que peuvent subir les filles dès leur plus innocent jeune âge, c´est ce vers quoi tend ce long-métrage. 

 Regardez ci-dessous la bande annonce.

Tout en sachant que la date de sortie de ce film est prévue en France pour le 27 mars 2024 et tout en tenant compte de l´existence de la présomption d’innocence, feriez-vous partie de cette meute qui s´opposerait à aller voir le nouveau film de Jacques Doillon ? Et seriez-vous alors disposé à boycotter la sortie de ce film ? 
Avez-vous été témoin de ce type de harcèlement moral, violent et continu, bondé de menaçantes intimidations ignobles, d´insultes blessantes, d´humiliations vexatoires, de conduites de marginalisation abjectes à l’égard des élèves féminines ? 
En Espagne, une école en proie à une hallucinante ambiance malsaine provoquée par un élève masculin ou un puissant groupe d’élèves sexistes d´une infâme lâche lâcheté atteignant des niveaux si odieux, broyant les âmes de plein de fillettes tout en leur verrouillant la possibilité d´intégrer l´autel d´un milieu scolaire arborant les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité si chères à la République française, c´est ce à quoi on assiste de nos jours ? 
Ça sera pour quand la fin de ces agissements si affligeants, inacceptables voire intolérables, de ce mal si palpable et si répugnant perpétré dans les couloirs ou les cours de récréation au sein des écoles ?
Quelles seraient les politiques éducatives qui pourraient faire reculer tout ce tsunami inacceptable de sexisme qui ne cesse de se débrider? Que conviendrait-il de déployer de sorte à lutter contre ce fléau frappant nos fillettes et semant la terrifiante terreur jaillissant dans des sphères de toutes sortes ?

2 commentaires:

  1. Sheila Díaz Muñoz9 mars 2024, 12:38:00

    Ô combien d'injustice!, il s'agit d'un sujet, dès nos jours, qui est bien malheureusement, en vogue, quoi que l' on disse, quoi que l`on fasse, c`est dificile à stopper l'hacerlement, du moment qu'il y a des tas et des tas des pauvrissimes gamines et des gamins qui en subissent en silence.
    Par rapport à ce film il à une allure vraiment spéctaculaire, vu que je viens de regarder la bande annonce et je serai dispossé d'aller au cinoche pour l´en regarder. Nononstant, à vrai dire, il est durissime voire nous fait pleurnicher.

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  2. Plusieurs questions jaillissent de ce postage : la présomption d’innocence, la validité des témoignages avec un tel écart du moment des faits, la cancel culture, la vague de dénonciations née du MeeToo et qui semble parfois avoir déraillé, le harcèlement scolaire, l'apparente permission des abus dans la société d’il y a à peine quarante ans (surtout dans les milieux artistiques)… tout un tas de sujets épineux pour lequel on aurait besoin d' heures voire de jours !

    Je tire un, au pif : la tromperie, vis à vis des artistes, de leur supposer un caractère sans tâche; de les imaginer aussi vertueux dans leur vie comme dans leur art, de leur sacraliser en raison de leurs tableaux, leurs chansons, leurs films en oubliant - à genoux devant l’artiste - qu’ils ont toujours été des humains, des hommes, des mâles enfin.
    On voudrait que leur talent soit une représentation de la pureté de leur âme, une preuve matériel de leur génie immatériel et supérieur au nôtre, et pourtant les voilà, une fois le chef d’œuvre achevé : des sujets minables, dans leurs chaussons, leur mauvaise haleine et leurs passions sombres.

    Les Picasso, les Polanski, les Depardieu, les Doillon peut-être, devrait-on en bannir les œuvres parce qu’ils étaient, sans l’oripeau de l’art, des hommes exécrables? Moi je dis non, faute de voir nos musées, nos librairies et nos cinémas dénués et changés en des manifestes politiquement corrects, car ils semblent peu ceux qui puissent résister aujourd’hui la loupe parfois trop tatillonne de la morale actuelle.

    Toujours placée du côté des victimes, mon avis est néanmoins de plonger dans l’art (qui n’a pas de morale, ni de message, ni de règles) sans faire attention à la main qui nous le procure.

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