“Une année difficile”, la nouvelle comédie romantique d’Olivier Nakache et d´Éric Toledano, deux réalisateurs français pétris d´un excellentissime talent, dépeignant de gravissimes phénomènes de société contemporains tels que le surendettement et l´éco-anxiété

 

L´action se déroule au sein d’un groupe d´écolos et d´activistes radicaux qui trament des opérations anticonsuméristes de manière à protester contre le Black Friday ou à déclamer les maux du réchauffement climatique et auquel se greffent deux crapules hyper paumées, à la dérive, criblées de dettes les ayant fortement étranglées voire englouties dans les profondeurs marécageuses de l´infernal gouffre du surendettement, sans aucune chance de s´en sortir. 

Dettes, frais, faillite, inflation, avances d´argent, esprit du capitalisme, déficit, escroquerie, être au bout du rouleau, crédit, dépenser, créancier, acheteurs(euses) compulsif(ve)s, tout un arsenal de mots engendrant un effroyable calvaire, au sein duquel l´exonération ou la réduction de la dette est un vocabulaire inconnu à cet effrayant bataillon de termes pas trop étincelants.

Regardez la bande annonce de cette comédie satirique teintée d´une teinte sociale abordant un sujet actuel assez sérieux nous montrant un monde pas trop réjouissant, fort angoissant, un tourbillon de vies de galère peu reluisante tournoyant autour d´âmes qui ne peuvent guère – Que dis-je ! – nullement se dépouiller de la rancune qu´elles nourrissent contre les dettes, une putain de mauvaise graine qui, hélas, se resème toute seule.

Peut-on rire des drames, de tout, malgré tout ? Peut-on se moquer de ces malheureux malheurs qui frappent tout un pays ? Le fou rire, va-t-il être au rendez-vous ? 

Après “Une année difficile”, la société sera-t-elle en mesure de relever les défis du dérèglement climatique et de combattre le si immobile immobilisme de la société ? 

Et ben alors ! Comment s´y mettre une fois pour toutes de sorte à pouvoir prôner la déconsommation en tant que remède à la fin du monde ?