Un conte fort troublant voire macabre, tissé par Arnaud Malherbe, qui vous fera tressaillir et ressentir des frissons émanant de vos frayeurs nocturnes enfantines enfouies.
Un long métrage où l´on demandera si ce à quoi on assiste est une manifestation réelle ou une manifestation hallucinatoire d´un gamin provoquée par les traumatismes liés à une enfance meurtrie par la violence d´un père.
Synopsis de cet horrifique drame fantastique
Fuyant des griffes de la monstruosité d´un mari et d´un père maltraitant et tentant de reconstruire sa vie loin de ce diabolique démon du passé l´ayant profondément écorchée, Chloé entame une nouvelle existence en tant qu’institutrice en débarquant et en se retranchant dans un hameau isolé et paumé, niché au fin fond du Morvan, aux côtés de son fils Jules, un enfant de 8 ans, introverti, taciturne, chétif, souffrant de surdité et portant un appareillage auditif qu´il coupe souvent comme pour se couper de la réalité qui l'entoure dès lors qu'elle lui paraît haïssable. Cependant, alors qu´elle a été chaleureusement accueillie par certaines âmes de ce paisible bourg qui ont festoyé l´arrivée d´une institutrice, et qu´elle a fondu devant le charme irrésistible de Mathieu, un séduisant charismatique médecin énigmatique et ténébreux, dans ce bled tout bascule dès qu´un enfant disparaît et qu´une bête sauvage égorge les veaux, décimant le bétail des fermes du coin; autrement dit, l’accroissement de la terreur engendrée par de terriblissimes angoissants événements perturbant voire menaçant la tranquillité des villageois et celle de Jules qui sera en proie à de nouvelles paranoïas grandissantes vu qu´il perçoit avec effroi cette vilaine effrayante créature maléfique fortement inquiétante qui le hantera fortement du moment qu´il a l´impression que cette bestiole semble rôder la nuit autour de sa maison à la lisière de la sombre forêt épaisse.
Bref, un drame qui a de quoi intriguer étant capable de nous dévorer !
Regardez dès maintenant la bande annonce. Elle va probablement réveiller vos hideux cauchemars d’enfant ayant bercé – Que dis-je ! –ayant amèrement rongé votre enfance !
D´après vous, dans une société moderne telle que la nôtre, l´ogre, ce monstre légendaire gigantesque se nourrissant d’enfants, figure de la littérature et mythe que tout le monde connaît depuis l’enfance, pourrait-il continuer à se frayer un chemin?
Et quant au spectateur, pourrait-il être happé par cet univers sombrissime du conte générant de redoutables fantasmes, forgeant de cruelles épouvantables peurs enfantines?
A savoir:
"Ogre", un film onirique abordant aussi des thématiques intéressantissimes de société telles que l´ensauvagement, la désertification des campagnes, les névroses enfantines, la cruauté enfantine liée au harcèlement scolaire, la violence domestique, le handicap; autrement dit, un film engagé s’ancrant dans notre société actuelle.
Qu'est-ce que sont les cauchemars?
RépondreSupprimerNormalement ils sont la représentation d'une chose qui nous provoque une anxiété énorme dans notre vie quotidienne, la peur qu´il arrive quelque chose ou d´une situation, d´un monstre comme c'est le cas des enfants, etc.
À travers les cauchemars nous pouvons donc apprendre et même nous pouvons trouver une solution.
Après avoir fait un cauchemar, nous devons parler avec une personne de notre entourage pour l'interpréter et trouver la solution.
Néanmoins, bien qu'il nous provoque une angoisse pendant une période de temps lors du sommeil, quelques fois quelques personnes ne se rappellent pas de ce moment, elles oublient tout ce dont elles ont rêvé. Donc elles sont exposées à avoir le même sommeil angoissant jusqu'à ce que la peur disparaisse.
En fait, comme nous pouvons l'apercevoir dans le film, le garçon est effrayé d'un ogre, que nous pouvons comparer avec son père qui est une personne très désagréable et assez violente.
Pour finir, j'ai eu le sommeil agité en raison des cauchemars et malheureusement je me suis souvenue d'eux lorsque je me suis réveillée.
Car, hélas, c'est plus facile à faire des cauchemars qu´à faire un joli rêve…
À la question si un ogre pourrait avoir de la place dans cette société politiquement correctissime, où certaines voix dénonçant la cruauté des contes pour enfants ont parvenu à mener à bout leurs revendications d’adoucir et parfois transformer ces histoires classiques en de petites fables un chouïa guimauves, la réponse serait un « non! » retentissant. Un type sombre et brutal qui enlève les enfants et les fait disparaître ? Trop traumatisant pour menacer les petits avec lorsqu’ils font la moue devant leur brocoli ! Il serait plus efficace, peut-être, de leur annoncer qu’ils n’auront pas le droit à leur portable ou leur tablette...
RépondreSupprimerIl se peut que l’ogre fasse un peu tache dans l’imaginaire du siècle actuel: confrontés aux fantaisies issues des jeux vidéo, séries et films, les vieux ogres d’antan semblent de pauvres lourdauds démodés. Peu importe: toute créature effrayante finira par se dissiper à l’âge mûr, se concrétisant en de vraies craintes (les guerres, les maladies, la solitude, les échecs).
Or, quelle que soit la métaphore que l’on choisisse pour incarner la peur, il suffit de se retrouver seul la nuit pour pressentir dans l’obscurité l’informe matière cauchemardesque de nos premiers rêves agités, la menace survolante qui gît dans le noir, l'appel de la terreur irrationnelle et glaçante qui fait que l’adulte forgé redevienne petit enfant, et qui nous rappelle que l’homme ne finit jamais d’avoir peur.