27 mars 2022

"L'affaire Alaska Sanders", un polar gorgé de rebondissements multiples, des revirements à n'en plus finir !

 

Descriptif de cette sortie littéraire signée par la plume du jeune prodige romancier suisse Joël Dicker archi populaire et présentée comme la suite de "La vérité sur l’affaire Harry Quebert"

En avril 1999, le corps d’une belle jeune femme, Alaska Sanders, une employée de station-service d'à peine 22 ans, est retrouvé par une joggeuse au moment où un ours noir allait s'attaquer à sa dépouille, au bord d’un lac pas très loin de Mount Pleasant, une petite paisible bourgade du New Hampshire, un coin perdu sur la côte est des États-Unis. L’enquête est rapidement menée suite aux aveux du coupable et de son complice. Cependant, onze ans plus tard, l´affaire rebondit: le sergent Perry Gahalowood, de la police d’État du New Hampshire (le même sergent de l'affaire Harry Québert), persuadé d’avoir résolu le crime à l’époque, reçoit une mystérieuse troublante lettre anonyme qui le bouleversera et le chamboulera. S’est-il trompé de coupable en ayant suivi une fausse piste ? Aidé de son ami, le jeune écrivain Marcus Goldman (héros de "La vérité sur l'affaire Harry Quebert"), il reprend l’enquête de sorte à débusquer le vrai coupable. 

Sachez, chers lecteurs et chères lectrices, que vous allez trouver de quoi vous régaler voire de quoi assouvir votre faim en ingurgitant cet univers dickérien imprégné de suspense qui va vous tenir en haleine jusqu'au bout grâce aux aller-retours entre plusieurs époques et qui va donc vous pousser à poursuivre jusqu'à la dernière ligne cette lecture fort palpitante, grandemment étourdissante. Une intrigue bien ficelée déployant une avalanche de fausses pistes qui vous mènera de suspect en suspect, un dénouement totalement inattendu et une fin difficilissime à imaginer. Autrement dit, un thriller génialissime qui vous ferait tomber sous le charme de sa plume si vous vous laissiez enivrer par cet univers ô combien envoûtant ! Bref, un effroyable fait divers rocambolesque impossible à lâcher!
Sachez aussi que, au fil des pages de cette affaire policière insolite, on essaie de démontrer que le meurtre parfait n'est pas celui où son auteur ne laisse pas de trace mais celui où il oriente les enquêteurs vers un faux coupable. 

D´après vous, le meurtre parfait est-il un meurtre sans trace? 

A savoir: 
Après la mort de son éditeur Bernard de Fallois, Joël Dicker a publié "L'affaire Alaska Sanders", son sixième roman, dans sa maison d'édition, Rosie & Wolfe, dont il est, pour l'instant, le seul auteur. 
Cet écrivain méga talentueux est devenu hyper célèbre à la suite de la parution de son premier roman, le best-seller "La Vérité sur l'affaire Harry Quebert". 

Pour clore, je vous convie à découvrir le début de ce roman et j´espère que, en dépit de ses près de 600 pages, vous aurez hâte de dévorer cet ouvrage si irrésistible: 

LA VEILLE DU MEURTRE 
Vendredi 2 avril 1999 

La dernière personne à l’avoir vue en vie fut Lewis Jacob, le propriétaire d’une station-service située sur la route 21. Il était 19 heures 30 lorsque ce dernier s’apprêta à quitter le magasin attenant aux pompes à essence. Il emmenait sa femme dîner pour fêter son anniversaire. 
— Tu es certaine que ça ne t’embête pas de fermer ? demanda-t-il à son employée derrière la caisse. 
— Aucun problème, monsieur Jacob. 
— Merci, Alaska. 
Lewis Jacob considéra un instant la jeune femme : une beauté. Un rayon de soleil. Et quelle gentillesse ! Depuis six mois qu’elle travaillait ici, elle avait changé sa vie. 
— Et toi ? demanda-t-il. Des plans pour ce soir ? 
— J’ai un rendez-vous… 
Elle sourit. 
— À te voir, ça a l’air d’être plus qu’un rendez-vous. 
— Un dîner romantique, confia-t-elle. 
— Walter a de la chance, lui dit Lewis. Donc ça va mieux entre vous ? 
Pour toute réponse, Alaska haussa les épaules. Lewis ajusta sa cravate dans le reflet d’une vitre. 
— De quoi j’ai l’air ? demanda-t-il. 
— Vous êtes parfait. Allez, filez, ne soyez pas en retard. 
— Bon week-end, Alaska. À lundi. 
— Bon week-end, monsieur Jacob. 
Elle lui sourit encore. Ce sourire, il ne l’oublierait jamais. 

Le lendemain matin, à 7 heures, Lewis Jacob était de retour à la station-service pour en assurer l’ouverture. À peine arrivé, il verrouilla derrière lui la porte du magasin, le temps de se préparer à recevoir les premiers clients. Soudain, des coups frénétiques contre la porte vitrée: il se retourna et vit une joggeuse, le visage terrifié, qui poussait des cris. Il se précipita pour ouvrir, la jeune femme se jeta sur lui en hurlant : « Appelez la police ! Appelez la police ! » 

Ce matin-là, le destin d’une petite ville du New Hampshire allait être bouleversé. [...]

1 commentaire:


  1. J’ai été une parmi les milliers de lecteurs qui se sont plongés dans cette histoire tourbillonnante de Harry Quebert : j’ai été cahotée en raison de ses va-et-viens, déroutée à cause de ses fausses pièges et finalement secouée par le coup de théâtre définitif.


    Fort heureusement, devoir détourner les soupçons sur un faux coupable ou faire en sorte “que cela semble un accident” n’est qu’un divertissement hypothétique pour la plupart d’entre nous, qui n’envisageons nullement la possibilité de tuer qui que ce soit ni d'enfreindre la loi sous aucune forme. Le crime, le suspense, le drame… qui les veut, dans la vrai vie ? Par contre, dans les livres, ah cher ami, ça c’est une tout autre histoire !

    Envoûtés par le vaste monde de l’imagination livresque, on s’adonne très volontiers à cette illusion de ne plus être nous. Des expériences à bouche-que-veux-tu qui nos transportent, nous possèdent le temps de la lecture et qui laissent leur trace (nul ne ressort indemne d’un bon livre) longtemps après que la dernière page a été tournée. La lecture agit en sorte de vague de mer qui tantôt nous berce, tantôt nous tabasse mais qui, à coup sûr, nous mène vers le large, loin de la rive routinière.

    Un livre offre deux possibilités, qui viennent toutes les deux nos procurer un bénéfice indéniable: soit il nous permet de réfléchir soit il nous empêche de réfléchir (sur la banalité, les troubles, les tracas de nos humbles vies). Ce goût pour l’oubli de soi-même a en espagnol un terme précis: « letraherido » , celle ou celui qui ressent une passion extrême pour la littérature. Ne trouvez-vous pas qu’il s’agît d’un beau mot, et d’une belle blessure ?

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