L´ "agent orange-dioxine", c´est un super vilain sinistre produit chimique ultra ultra toxique ayant empoisonné des millions et des millions de personnes pendant la guerre du Vietnam, dont, aujourd’hui, plus de 3 millions de personnes continuent encore à subir les séquelles gravissimes au Vietnam, au Laos et au Cambodge, des pays où la terre et l´eau continuent à être mortellement souillées par ce poison si nocif ayant engendré des maladies incurables entraînant des maux indescriptibles, des malformations ou des êtres cadavériques condamnés à une miséreuse vie végétale.
Parmi les victimes meurtries de cet herbicide hyper puissant qui transmet la mort de génération en génération se trouve Mme Tran To Nga, une septuagénaire franco-vietnamienne, qui, depuis 2014, en brandissant une âme hautement combattive, consacre rigoureusement les dernières années de sa vie à mener une tenace poursuite judiciaire inédite, au civil, contre 14 firmes américaines de l'agrochimie, dont Bayer-Monsanto, pour avoir produit et commercialisé ce venin et pour l´avoir fourni à l´armée américaine qui l´a déversé massivement au moyen de bombardiers américains entre 1962 et 1971 sur la jungle et les cultures vietnamiennes et laotiennes visant à empêcher la progression de la guérilla communiste. Ces mortifères giboulées gluantes ont anéanti ces lieux de sorte à mieux pouvoir débusquer les combattants communistes des cachettes dans lesquelles ils se blottissaient et ont ravagé les récoltes, cherchant à affamer la population.
Cet historique procès hors norme s'est ouvert le 25 janvier 2021 en France.
A savoir :
Quoique le 20 mai 2021, le tribunal français d’Evry (Essonne) n’ait pas fait suite aux demandes de Tran To Nga du moment qu´il a considéré que ces géants de l´industrie « n´étaient pas responsables des dommages allégués associés à l’utilisation par le gouvernement américain d’un tel produit en temps de guerre » vu qu´ils avaient « agi sur ordre et pour le compte de l’Etat américain » et qu’ils pouvaient se prévaloir de « l’immunité de juridiction », la bataille ne fait que commencer étant donné que Tran To Nga est fermement déterminée, en dépit de son âge, à faire appel de la décision et à poursuivre ce combat judiciaire, même si plusieurs années de procédure seront nécessaires avant qu’une nouvelle audience de plaidoiries ne se tienne devant la Cour d’appel de Paris.
D´après vous, quoique la procédure soit encore contrainte de traîner durant plusieurs années, Tran To Nga, réussira-t-elle à faire reconnaître la responsabilité de ces titanesques multinationales pétrochimiques richissimes à l´égard de ces victimes touchées par ce fléau et dans l’atteinte à la vie de l’environnement ? Réussira-t-elle à démontrer que ces industries n´ont nullement agi sous la contrainte du gouvernement américain et qu´elles ont répondu à un appel d’offre ?
Affaire à suivre…
Encore une fois...! Jusqu’à quand va-t-on s'imposer dans notre monde, l’abus sur les innocents...? Je ne savais rien de ce produit chimique dont tu nous as parlé, Carmen, et j’ai été horrifiée après m'en être renseignée per la Toile...La guerre reste asymétrique jusque dans le traitement des victimes: alors que les vétérans américains ont été indemnisés à hauteur de 180 millions de dollars dès 1984, aucune reconnaissance d’ordre juridique n’a abouti pour les victimes vietnamiennes qui ont été déboutées en 2009 par la Cour suprême des Etats Unis.
RépondreSupprimerJustice pour toutes les victimes de l’Agent Orange-dioxine !
Les voix des victimes vietnamiennes, muselées par l’absence de moyens juridiques, ne sont toujours pas entendues, où Tran To Nga, est devenue un symbole de résistance. Aujourd'hui, malheureusement, j'ai appris un nouveau genre de crime: l'écocide..., celui qui blesse pas seulement les personnes mais les sols et la nature toute entière...Ô combien d'horreurs sur notre planète...!
Je voudrais depuis ici envoyer un peu de force à Mme. Tran To Nga...; son combat sera encore long et douloureux; il faudrait qu'on la soutienne massivement à travers la mobilisation..., jusqu'à ce que sa justice soit rendue... Cette justice environnementale doit être sociale, raciale et solidaire pour mener à la réparation, la réaffirmation d’une souveraineté des peuples sur leurs terres et la réappropriation des écosystèmes.Depuis quarante-cinq ans, ni le gouvernement américain, ni les fabricants de l’Agent Orange-dioxine n’ont reconnu leur responsabilité vis-à-vis des victimes vietnamiennes.
Il est temps de dire assez...! Allez, Madame...! Ne baissez pas les bras, vous n’êtes pas là. seule, et ne consentez pas à ce qu’ils essayent de faire taire votre voix avec de l’argent...; parce que, d’autre part... : combien d’argent cette catastrophe naturelle et humaine pourrait-elle payer...?
J'espère que Mme Tran To Nga parviendra à gagner le procès contre les géants de l'industrie, cependant, selon moi, il est un chemin très long et surtout énormément difficile de gagner étant donné que les usines ont seulement fabriqué le produit chimique, alors que ce sont les Américains ceux qui l'ont utilisé.
RépondreSupprimerPour moi, les deux sont coupables, néanmoins, hélas, l'argent peut tout faire.
Marie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :
RépondreSupprimerL´environnement, le changement climatique et les inquiétudes envers la nature, on s´en met plein la bouche.
On nous gave avec ces mots. On nous rabâche en permanence ces sujets comme étant la dernière chance pour la survie de la planète. Pourtant, lorsqu´on y porte atteinte on ne condamne point.
La loi du plus fort s´exprime et s´applique au vert avec du vert. Si c´est rentable, le billet vert détruit la nature et peu importe. Brûler l´Amazonie, le permafrost en Sibérie, les forêts au nord de la Tunisie, en Espagne, au Portugal, en Grèce, en Turquie, aux USA, partout où il y a un arbre, il y a du feu.
Tout moyen permettant de tirer profit et d´avoir le dessus est permis.
Qu´importe s´il s´agit de l´ « agent orange-dioxine », du napalm, de la bombe atomique, des versements de pétrole en mer, les fameuses marées noires (Exxon Valdez, Prestige) ? Qu´importe que l´excuse soit la guerre ou la paix ? Qu´importe que la victime soit humaine ou animale ? Ce qui compte c´est de gagner à tout prix et n´importe comment : pognon, money, dinero, flouze... Toutes les langues savent parfaitement s´accorder sur les chiffres d´affaires, d´autant mieux si la liste des zéros qui suivent le 1er numéro est longue.
Presque tout le monde succombe au mirage de l´or.
Pourtant, il faut espérer que MmeTran To Nga trouvera une faille dans le système lui permettant de dénicher un homme intègre qui lui donnera raison, ne serait-ce que parce que, de temps en temps, la justice, la vraie, doit avoir le dessus.