…issue d´une proposition de loi soutenue par une soixantaine de député.e.s et ayant été déposée à l´Assemblée Nationale en France ; cette proposition de loi viserait à proscrire l’usage de l’écriture inclusive, appelée aussi écriture égalitaire, dans les documents administratifs, c´est-à-dire dans les rapports, les études, les comptes rendus, les procès-verbaux, les statistiques, les instructions, les circulaires, les réponses ministérielles, les publications officielles sur internet, etc. Bref, une mesure touchant les services publics et qui semble surtout pointer du doigt la graphie à points de l'écriture inclusive sous prétexte qu´elle dénature la si richissime langue de Molière, ce qui – semble-t-il – est "peinable" à lire.
D´après vous, l'écriture inclusive est-elle illisible pour les malvoyant(e)s ?
'Tout.e.s les étudiant.e.s déterminé.e.s à être les délégué.e.s de classe', 'chèr.e.s collègues', 'les Français.e.s divisé.e.s' et tout ce florilège d´expressions contenant ce point médian, tout cela pourrait-il être un véritable charabia pour les dyslexiques ou un confus galimatias pour les personnes non-francophones?
L’écriture inclusive réhabilite-t-elle les femmes dans la langue, comme dans le reste de la société ?
Pour clore, oseriez-vous affirmer que les Français et les Françaises finiront par se plier à ces règles inventées par des gauchistes féministes ?
A savoir :
C´est l'Académie Française, en tant qu´Institution, celle qui définit les règles de la langue, et pour le moment elle ne reconnaît pas cette écriture inclusive.
Je ne comprends pas pourquoi c'est si nécessaire d'utiliser une écriture inclusive ; par ailleurs, la lecture de cette écriture ne sonne pas bien, selon moi.
RépondreSupprimerC'est révoltant pour moi de voir qu´ils utilisent une proposition de loi pour ce thème.
C'est vraiment si important l'écriture inclusive?
Nous voulons qu'il y ait égalité dans tout et d'après moi, cela n'est pas possible.
Premièrement, on devrait obtenir une égalité mais pour tous, soit pour l'homme soit pour la femme, mais une égalité égalitaire et non un favoritisme à l'égard des femmes, et après on devrait lutter afin d'obtenir d'autres choses moins importantes.
Bonjour, Carmen, mes camarades:
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec Eva par rapport à ce que l'on doit tout d'abord lutter pour essayer de réussir une égalité pleine, mais pour y parvenir, selon mon humble avis, cela devrait être:
-Une égalité authentique, pas réduite à des questions nettement sémantiques ou grammaticales; en revanche, ce type de débat par la forme cache le manque d’engagement à fournir, surtout à partir des structures sociales et politiques, d’un véritable contenu à la soi-disante "égalité de genre";
-une égalité complète, j'oserai l'appeler "sans genre", couvrant aussi bien les hommes que les femmes- j'ai connais pas mal de cas en Espagne, où les hommes sont de vrais victimes de cette malentendue "égalité de genre", qui n'est que favoriser les femmes, en arrivant jusqu’à priver l’homme de ses droits les plus élémentaires en rapport de la famille, les enfants, etc...
Alors, mes chers amis, luttons pour l'égalité mais pas depuis les mots...; aussi et surtout vous, les représentants du féminisme des différents gouvernements actuels...
Belle journée de mars! il fait beau aujourd'hui...
Marie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :
RépondreSupprimerEn espagnol, nous avons une expression qui dit: « Lorsque le Diable n´a rien à faire avec sa queue il tue des mouches ».
Donner à la femme la place qu´elle mérite au sein de la société est une tâche fort louable mais, de là à émerger même dans la soupe, c´est outré. On finit par en avoir marre de cette matraque sans fin qui se veut de bannir l´expression écrite ou orale telle que nous la connaissons au point de dénaturer la si belle langue de Molière qui n´a nul besoin de cette incessante allusion au genre masculin et féminin qui, à la longue, finira par faire du tort aux femmes elles-mêmes.
Il est donc inutile d´insister en permanence sur le genre des femmes, pas plus que sur celui des hommes avec des « e », « é », « ée » intercalés entre tous les petits points « .... » voulus.
Et d´ailleurs, comment exprimer à l´écrit ou à l´oral ceux qui sont à cheval entre les deux genres?
À nouveau, discrimination ? Ce langage dérisoire frôle même le ridicule selon la langue.
En Espagne, pays particulièrement obsédé par cette question, les exemples sont nombreux.
Or, pour n´en citer qu´un, ce n´est pas pareil de dire « Voy a verte los domingos » que « Voy a verte las domingas ».Traduction: « Je vais te voir les dimanches » ou « Je vais te voir les nichons ».
Cocasse !
Chères féministes, nous avons déjà bel et bien acquis notre liberté, nos droits dans la société occidentale. Si vous tenez à être vraiment utiles, manifestez-vous pour que d´autres cultures nous emboîtent le pas mais n´agacez pas les hommes, n´effrayez pas le monde. Nous voulons continuer à être des femmes. Nous ne voulons pas perdre nos particularités, pas plus que les hommes les leurs. À chacun sa place en toute fierté.
Sinon, vous irez rejoindre la comédie de Molière, « Les Précieuses ridicules ».
À mon avis, ce n'est pas si important d'utiliser tout le temps cette type d'écriture mais montrer l'intention d'égalité, c'est à dire. Si on parle d'une femme qui est a la direction d'ube entreprise on doit parler de directrice et ne pas se directeur. Au moment de saluer il me semble aussi intéressant de dire bonjour à tout et toutes, néanmoins, si on parle que des femmes je trouve inutile de dire bonjour à tous, même si c'est générique, si on sait que on se dirige aux femmes, il est raisonnable de dire bonjour à toutes.
RépondreSupprimerEn résumé, je trouve pas nécessaire de l'utiliser tout le temps cependant il est important de ne pas l'oublier
Je pense vraiment que le langage est quelque chose qui ne devrait pas être changé et un langage inclusif me semble idiot.
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