26 juil. 2020

Des milliers et des milliers d´adolescentes enceintes au Kenya, une autre maudite épidémie à combattre

Alarmante hausse vertigineuse, depuis le début de l´atroce pandémie de la Covid-19, des grossesses précoces, n’étant nullement désirées, parmi des filles de 15 à 19 ans pouvant mourir des suites de complications de la grossesse et de l’accouchement, et d´autant plus qu´elles manquent d’argent pour accéder aux centres de santé. 
Alors que, naguère, sur le chemin de l’école, ces filles étaient fort vulnérables et victimes d´abominables violences sexuelles, autrement dit, ayant été la proie de cruels prédateurs, de nos jours, en raison du confinement, ces jeunes écolières, affamées et écartées après la fermeture des écoles de leur unique porte de sortie pouvant les aider à mieux forger un avenir meilleur, ont été malheureusement contraintes d'aller se prostituer afin de subvenir à leurs besoins quotidiens ou – pire ! – ont subi de répugnants abus sexuels perpétrés au sein de leur propre foyer, étant victimes d´épouvantables incestes. 
En fait, il est bien dommage de constater que ces fermetures d´école et ce décrochage scolaire ne cessent d´accroître cette vague de risques de violence domestique et d’abus sexuel si dévastateurs sur la vie d´un nombre croissant d´adolescentes au Kenya, anéantissant tous les progrès engendrés dans l´autonomisation de ces filles. Bref, de gravissimes répercussions ultra désastreuses sur la santé de ces femmes dont la vie a complètement été bouleversée voire vilainement dévastée. 
À moins que le Kenya ne déploie des mesures, des aides importantes de sorte à répondre à cet effroyable drame, ayant estompé voire guillotiné les perspectives d'éducation et d’emploi de ces femmes, ce taux accru de grossesses non désirées aura un coût à long terme sur le bien-être de ces femmes qui subiront un brutal néfaste accroissement des inégalités, un fossé qui ne cessera de se creuser de plus en plus, mettant en péril leur éducation, leur avenir. 

Ça sera pour quand le fait de faire en sorte que le foyer soit un espace sûr au Kenya? 
Ça sera pour quand le fait de veiller à ce que les droits des femmes soient protégés ? 
En d´autres termes, ça sera pour quand l´éradication de ces si hideuses atrocités ? 

Pour finir, je tiens à signaler qu´en dépit de cette monstrueuse situation, les écoles demeureront fermées jusqu’en 2021 au Kenya, un pays où généralement les enfants n´étaient guère scolarisés avant que cette crise sanitaire si écrasante ne frappe. 

A savoir : 
 Une telle flambée de violences sexuelles avait déjà été détectée lors de l’épidémie d'Ebola, un autre maudit fléau.

Le français prend de l´essor au Kenya : pour les compagnies aériennes, pour les futurs guides accompagnateurs ou pour  l’hôtellerie et la restauration. Il s´agit d´une nouvelle terre d´accueil où prolifère l´implantation d´innombrables entreprises tricolores.

5 commentaires:

  1. C´est dommage comment le scénario des malheurs ne laisse pas de croître entre les plus pauvres et surtout les plus misérables de notre planète...; je suis étonnée que, dans notre Premier Monde,l´on se plaigne de ne pas pouvoir sortir pendant le confinement en dépit des problèmes si graves que la population féminine de ces pays à quelques milliards de kilomètres de nous, peuvent subir...

    Je crois qu´il nous manque le sens de nous ressentir une partie de la planète qui, ensemble avec tous les autres pays, riches et pauvres, nous formons un tout,et de penser que ce qui arrive aux uns a un impact sur les autres, tôt ou tard.

    Moi, je me sens maintenant très triste de la situation de ces pauvres femmes, parmi lesquelles j´aurais pu me trouver, si j´étais née là-bas...; j´envoie ce soir, pour peu que ce soit, tout mon sentiment de solidarité, mon affection, ma compréhension, ma tendresse et ma prière, vers elles.

    Je crois firmement en la justice, non pas tant humaine que divine, et en dénonçant de toutes mes forces cette situation abominable dans laquelle mes congénères africaines vivent, je demande, prie, rêve pour elles, la JUSTICE...

    Merci, Carmen, pour nous raconter une fois de plus la réalité, aussi douloureuse soit-elle...

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  2. Il s’agit d’une nouvelle dévastatrice, pour cette raison il faut réagir à ces déplorables situations pour que ces bourreaux paient des peines de prison à cause du mal occasionné aux filles et soutiennent les créatures qu'ils ont créées.

    Ce type d'injustice me remplit d'une profonde colère et d'une impuissance. Comment les femmes de Kenya doivent toujours continuer à souffrir. Comment ces dépravés s’acharnent contre ces adolescentes et marquent leurs vies.

    De plus, je tiens à exprimer mon profond désaccord par rapport à la fermeture des écoles jusqu’ en 2021. Une arme afin de combattre la pauvreté, et l’ignorance est sans aucun doute l’éducation. Ce serait surtout une alternative dans le dessein de quitter chez elles et demander de l'aide.

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  3. Marie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :

    Être femme en Afrique c´est toute une fierté mais aussi tout un défi.
    C´est une condition qui relève de l´exploit pour maintes raisons: parce qu´elle est le pilier de la famille, de la société, non seulement dans sa fonction de mère mais de plus, parce qu´elle subvient aux nécessités économiques de ses nombreux enfants tout en aidant les autres membres du groupe familial et au-delà. Or, en dépit de cette mission fort louable, elle est contrainte, écrasée sous le fardeau des particularismes africains, des mentalités, de la tradition qui la font fléchir face au machisme qui ne lui octroie qu´un rôle bien en-dessous de celui accordé aux hommes. C´est pourtant une situation généralement acceptée avec résignation car les faits sont ainsi et pas autrement.
    C´est le résultat d´un conformisme séculaire, de l´acceptation des choses et de la fatalité face à laquelle on ne peut rien.
    Si à tout cela s´ajoutent les superstitions alors, c´est l´explosion !
    Les femmes, et surtout les fillettes, sont prises pour cible des croyances les plus loufoques et en subissent les conséquences de façon abominable, inimaginable.
    À l´heure actuelle, la pandémie du coronavirus, telle une nouvelle plaie d´Égypte, est venue terrasser non seulement les expectatives d´avenir de ces millions d´Africaines écartées, balayées du développement de leurs pays mais, pire encore, à nouveau, elles sont l´objet de la sorcellerie, ce terrible fléau ancré dans les entrailles de l´Afrique, qui attribue aux relations sexuelles maintenues avec elles des vertus curatives face aux redoutables maladies du VIH, Ébola, coronavirus...
    Conséquence ? Une explosion démographique qui ne répond sûrement pas aux effets attendus par ceux qui ont déclenché la pandémie cherchant à réduire drastiquement la population mondiale car, en Afrique, les choses se passent différemment.
    Dans le continent, l´enfant est roi mais encore faudrait-il qu´il ne soit pas le fruit de violences sexuelles et que les femmes soient respectées et traitées sur pied d´égalité avec les hommes.

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  4. C'est dur de lire cette sorte de nouvelle en pleine vintième siècle alors que depuis le regard du "première monde"on s'efforce de gagner de l'argent ou de payer pour des trucs qui ne servent absolutement à rien. D'ailleurs, la femme, la plus fragile dans le monde et sourtout dans l'Afrique c'est le cible pour des pédophiles dégoutants. On ne sait pas si elles seront exempts de harcelement dans la maison ou, peut être, moins protégées hors d'elle vu que la mentalité de ces pays reste accrochée sur le patriarcat ancestral.

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  5. Pour moi ce un douleur lire ceci, parfoir nous faisons des oreilles sourdes, mais c'est vrai et bien vrai.......qu'ont fait elles pour naître là-bas?
    Le rôle des femmes est important, mais le corps ne l'est pas, elles seules ne peuvent pas avec autant dépravation, les droits des femmes n'y parviennent pas, non?, et si ferment maintenant les écoles, c'est óu elles puevent avoir connaisance pour changer peu á peu leurs système. Que faire depuis les preemiers pays pour changer leur vies.Moi comme femme et j,ai des filles chaque jour me sens plus chanceux de vivre dans un pays oú nous sommes respectés dans tous les aspects, mais pour cela nous devons battre por eux,

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