Le recours à des techniques très intrusives sans l’aval d’un juge.
Le texte en cours d'études depuis deux ans a connu une accélération brutale avec le drame de Charlie Hebdo en janvier 2015. Cette loi prévoit sept finalités de surveillance préventive. Par exemple elle prévoit la mise en place, chez les fournisseurs d'accès à Internet, les hébergeurs et les grandes plateformes, d'un dispositif d'analyse automatique de données censé « révéler une menace terroriste », selon le texte. Le projet de loi légalise aussi l'utilisation des «IMSI-catchers», des appareils qui imitent le fonctionnement des antennes-relais pour intercepter les communications téléphoniques.
Faudrait-il s´inquiéter de se voir basculer dans une société de surveillance de masse ?
Ce projet de loi légalise des moyens de surveillance qui existent déjà. Que pensez-vous de ces méthodes ? Croyez-vous que, même légalisées, elles pourraient porter atteinte aux libertés individuelles ?
Seriez-vous prêts à perdre un peu de votre liberté personnelle au profit de la sécurité du pays ?
Ce projet peut-il vraiment s'avérer efficace?
Et l'ouverture du courrier c'est pour quand ?
Sujet très intéressant. Droits individuelles (libertés de l'homme -à la croyance religieuse, à la option politique, á la vêtement...-) versus droits collectifs (à la securité, au respect des droits des autres...). La société dans laquelle nous vivons est aujourd'hui submergée dans ce grosse débat, précisément étant donné que les libertés individuelles sont arrivées un grand couta et que celles-ci, mal employées constituent un risque pour le progrès.
RépondreSupprimerDans ce sujet-là, c´est -à-dire, dans le domaine des droits individuels aussi que dans les colectifs, il doit gouverner une loi fondamentalle sur quelqu´une autre:le droit d´un finit où commence celui d´un autre...; alors, c´est une question de mettre sur une balance le bien juridique à protéger...le fin ne doit pas justifier les melieux; alors...qui surveille au surveillant?
RépondreSupprimerLa défense des droits colectifs ne peut pas comporter une violation des drotis de la personne...pas dans tous les cas...par exemple, dans le Droit espagnol, seulement dans le soupçon de qu´une personne puisse être accusée de terrorisme, elle pourra alors être privée du droit de communication...etc.
C´est-à-dire: seulement dans quelques cas, très très concrets, et d´une manière très restrictive, on peut limiter les droits individuels...
*dans la troisième ligne, j´ai dû écrire:"milieux", pas "melieux"...merci...
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