Le prix Fémina a été décerné lundi 7 novembre à Simon Liberati pour «Jayne Mansfield 1967» (Grasset), autopsie de la fin d'un sex-symbol des années 5O, d'une étoile blonde.
"Ce prix est d'abord pour Jayne Mansfield", a déclaré à l'AFP Simon Liberati. "Je suis content pour elle, qui a eu une féminité très contestée, beaucoup caricaturée. Qu'elle soit couronnée par un jury de femmes, c'est quelque chose qui me touche beaucoup", a-t-il ajouté. "J'ai tenté dans ce livre de lui rendre sa couronne et la vie", a poursuivi l'auteur.
Quatrième de couverture :
Jayne Mansfield 1967 « Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 1967 sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à La Nouvelle-Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle. » Dans cette Buick broyée se trouvait une femme, une Hollywood movie star de trente-quatre ans, danseuse nue à Las Vegas, célébrissime sex-symbol des années 50. Simon Liberati ressuscite Jayne Mansfield, l'actrice méconnue la plus photographiée au monde, fouille amoureusement dans les recoins les plus ténébreux de sa vie, retrace ses dernières heures en plein été hippie, lesquelles disent aussi le crépuscule de l'âge d'or hollywoodien. Au programme : perruques-pouf, LSD 25, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie désaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l'ange dans l'underground. Une oraison funèbre et morbid chic dans la droite ligne de Truman Capote et Kenneth Anger.
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