Le lundi 7 novembre, à 78 ans, le cardinal Jean-Pierre Ricard, une figure emblématique de l'Église en France, l´un des hommes les plus influents du catholicisme français des années 2000, a avoué avoir eu, lorsqu'il était curé il y a 35 ans, une conduite répréhensible avec une jeune fille de 14 ans à Marseille. Des aveux consternants ! Il a aussi affirmé avoir demandé pardon à cette victime déchiquetée par cet acte si gravissime et fait savoir qu'il était à disposition de la justice bien que les faits soient prescrits.
Éclaboussée voire grièvement ébranlée par ce nouveau scandale d'agression sexuelle, ô combien honteux et intolérable, il est donc bel et bien d´ors et déjà compréhensible que deux tiers des catholiques français, se sentant fortement trahis, ne fassent plus confiance à cette Église fort défaillante, emplie de fissures fort écœurantes, s´effondrant peu à peu dans l´aveuglement des eaux marécageuses de la perverse perversité.
A savoir:
Depuis les années 1950, un nombre de prêtres ou religieux pédocriminels le plus vertigineux, le plus inouï, le plus incroyable, le plus inconcevable, le plus abracadabrantesque, le plus étourdissant, le plus indigne, le plus scandaleux, le plus effarant, le plus ahurissant jusqu´à aujourd´hui, quelque 3000 prédateurs, ont fait 216 000 victimes mineures, des âmes marquées au fer à vie. Le chiffre atteint 330000 si l´on compte les proies de laïcs côtoyant les institutions de l’Église (catéchisme, aumônerie). Un bilan ahurissant – Que dis-je ! – accablant voire effrayant et inimaginable pour certains et certaines d´entre nous !
D´après vous, le célibat forcé des prêtres aurait-il entraîné des frustrations ainsi que ces vils nauséabonds comportements criminels déviants de ces hordes de sales bourreaux?
Connaissez-vous des prêtres ou des bonnes-sœurs ayant une maîtresse ou un amant ou fréquentant des clubs échangistes ?
Vu la vastissime ampleur insoupçonnée de ces exécrables crimes de nature sexuelle, imaginez comment l´Église pourrait s´y mettre de sorte à renouer la confiance avec les fidèles déboussolés et à amoindrir la bestiale désertion de croyants troublés, bouleversés, en quête de réponses ô combien difficiles à dénicher !
Croyez-vous qu´en Espagne les épouvantables dérives issues de la maudite pédophilie soient un tabou qui continuent à être voilées et que l´Église éprouve une cruelle indifférence à l´égard des victimes de violences sexuelles?
RépondreSupprimerTout pédocriminel doit être sévèrement puni où qu’il se niche; si c’est au sein de l’Église, il doit en plus être montré au grand jour, du doigt même de ses confrères s’ils ne veulent pas être pris pour des complices ou, qui pis est, pour des instigateurs.
Cependant il semblerait que l’Église, trop sûre d’elle-même, n’a jamais été très avertie: au long des siècles, elle s’est positionnée près du pouvoir, accumulé des richesses, soutenu fascismes, guerres et dictatures, sans jamais (ou trop tard) demander pardon à ses victimes. Jusqu’à quand, ce privilège inouï?
L’hypocrisie de cette institution, qui prêche parfois le contraire de ce qu’elle fait, entre en collision avec l’esprit de son ministère. Ce sera quand, le temps de démolir l’engrenage sombre, pierreux, sectaire, d’une organisation vétustement masculine qui reste en sphinge à chaque fois qu’une nouvelle de ses incongruences éclate au grand jour, et qui cache ses pommes pourries au lieu de s'en débarasser ?
Le célibat n’est qu’un faible prétexte, puisque ce type de prédateurs existent aussi dans la société laïque: non, pas d’excuses. Si la foi catholique accepte les desseins souvent contradictoires de son dieu éthéré, cette prérogative ne devrait pas atteindre ses ministres trop charnels. Pour eux, pas de Père trônant au Jugement Final, mais de l’implacable justice humaine !